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Le FAPE EDF renouvelle son soutien aux entrepreneurs accompagnés par France Active


Partenaires de longue date, le Fonds Agir Pour l’Emploi du groupe EDF (FAPE EDF) et France Active collaborent pour l’insertion socio-professionnelle à travers différents programmes.
Une coopération renouvelée pour 2022 se traduisant par une contribution de près d’un demi-million d’euros. Elle concerne les personnes éloignées de l’emploi issues ou souhaitant créer leur entreprise en Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) et les futurs créateurs d’entreprises solidaires à travers le programme Place de l’émergence. Au total, ce sont près de 150 porteurs de projets qui ont été accompagnés l’année dernière et la promesse de 215 emplois créés ou consolidés.

Depuis sa création en 2013, le FAPE EDF multiplie aux côtés de France Active, les actions en faveur de l’emploi auprès des publics qui en sont éloignés pour des raisons sociales, géographiques ou qui souhaitent développer des projets solidaires.
En 2021, notre partenaire a soutenu financièrement à 140 projets via deux dispositifs :

  • Place de l’émergence, à nos côtés il a contribué faire faire germer 15 nouvelles structures d’insertion ou formation,
  • Des primes dans les Zones de revitalisation rurale (ZRR), il a participé à 125 créations ou reprises de TPE par des personnes éloignées de l’emploi.

Cela représente au total 215 emplois créés ou consolidés et près de 490 000€.

Cette année, le FAPE EDF poursuit son soutien sur ces deux programmes permettant un accompagnement renforcé aux jeunes créateurs des territoires ruraux prioritaires comme sur des projets d’innovation sociale en phase d’émergence.

L’ENGAGEMENT DE SOUTENIR 125 PROJETS EN ZRR (ZONE DE REVITALISATION RURALE)

Seul partenaire du dispositif de primes en ZRR, le FAPE EDF a prévu pour 2022 une enveloppe financière qui permettra d’octroyer à 125 entrepreneurs des primes de 2 000€ pour le lancement de leurs projets.

 « La prime est un beau coup de pouce pour renforcer les trésoreries de projets souvent un peu fragiles au démarrage et où les entrepreneurs ont peu de fonds propres. » précise Benoit Knibbe, directeur de France Active Champagne-Ardenne.

L’AMBITION DE DOTER 15 PROJETS DANS LE CADRE DU DISPOSITIF PLACE DE L’EMERGENCE

Le FAPE EDF est aussi le premier financeur privé de la Place de l’émergence, un programme développé par France Active pour permettre à des projets sociaux ambitieux de voir le jour, en étant accompagnés à un stade précoce, dès l’étude de faisabilité. Le dispositif permet au FAPE EDF de détecter et soutenir des solutions d’insertion en devenir sur l’ensemble du territoire.

Par exemple, ce dispositif a permis notamment de faire germer :

  • En 2020, Ecoval Cuir : un projet entre la Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire qui a pour vocation de développer une filière solidaire globale de collecte et de valorisation des rebuts de cuirs industriels, le tout en travaillant avec un Atelier chantier d’insertion.
  • En 2021, Atelier Rebond : une initiative haut-savoyarde de récupération de fruits et légumes invendus pour les transformer en confitures, chutneys, conserves… Un projet lui aussi sous forme d’Atelier chantier d’insertion et duplicable sur d’autres sites en France.

UN SOUTIEN CAPITAL POUR LES PORTEURS DE PROJETS

Le FAPE EDF est un soutien essentiel pour les porteurs de projets : il intervient à la fois sur des périodes risquées de la vie des entreprises, l’émergence et la création, et auprès de publics éloignés de l’emploi et qui potentiellement ne se projettent pas comme créateur d’entreprise.

Par son soutien sans contrepartie, le FAPE EDF génère de la confiance et un réel levier sur l’obtention d’autres financements.

A noter enfin que le positionnement du FAPE EDF est unique : chaque projet est analysé et accompagné sous le prisme de l’insertion. Le partenaire apporte ainsi son regard expert et ses recommandations aux porteurs, souvent primo-entrepreneurs notamment sur la Place de l’émergence.


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Une gouvernance participative pour soutenir la transition écologique

Béatrice DELPECH

Directrice générale adjointe de la Licoorne* Enercoop

Fournisseur d’électricité verte locale et citoyenne

Notre statut coopératif nous permet de faire participer tout un chacun aux grandes décisions de l’entreprise.

Paris
Fournisseur d’électricité verte locale et citoyenne organisé en un réseau de 11 coopératives permettant de concrétiser l’ambition d’une transition énergétique locale et citoyenne.

L’énergie doit être un bien commun : c’est la vision des structures fondatrices d’Enercoop.
En 2005, au moment de l’ouverture à la concurrence des marchés de l’électricité, ces structures considéraient que l’énergie, ne pouvait être laissée uniquement aux mains des opportunités foncières et financières, sans souci des enjeux locaux et citoyens. En créant Enercoop, elles ont développé une alternative citoyenne.
Depuis l’origine, Enercoop achète au moins autant d’électricité renouvelable que n’en consomment ses clients, en se fournissant auprès de producteurs en France. Sa forme de société coopérative d’intérêt collectif (Scic) permet d’associer toutes les parties prenantes (clients, soutiens, collectivités, producteurs, salariés…) selon le principe « une personne, une voix ». Sa gouvernance est partagée, le fonctionnement interne repose sur les principes de l’holacratie et de la sociocratie. Cela contribue à une prise de décisions horizontale et participative qui implique tous les salariés. « Tout un chacun participe ainsi au projet et à la construction de la décision » précise Béatrice Delpech, directrice générale adjointe de la Licoorne Enercoop.

https://vimeo.com/748675272Cette vidéo a été réalisée lors de la biennale de l’engagement en juin 2022 au cours de laquelle, Béatrice Delpech est intervenue pour une conférence “Osons voir l’économie en grand !“ aux côtés de Laurent Laik (Groupe La Varappe), Jérôme Voiturier (Uniopss). *Les Licoornes :
À l’heure où les « licornes », startups du web valorisées à plus d’un milliard de dollars, monopolisent les marchés, les LICOORNES, alternatives coopératives, construisent un autre modèle économique, fondé sur un socle démocratique, collectif, écologique et solidaire, résolument tourné vers l’avenir.

9 coopératives (Citiz, Commow, Enercoop, Label Emmaüs, Modicoop, la Nef, Railcoop, Telecoop) constituent ce groupement sur ces sujets aussi vastes que la mobilité (autopartage, train…), la consommation responsable (vente et achat en circuit-court, direct producteur et/ou de seconde main), les énergies renouvelables, la banque, les télécommunications. L’objectif ? S’unir pour transformer radicalement l’économie.

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+ de 1 000 000€

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France Active Investissement
France Active à Paris (PIE)

Dès 2016

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Donner le pouvoir à chacun de jouer son rôle dans la société

Laurent LAÏK

Président du Groupe d’entreprises d’insertion La Varappe

Eco-construction, Environnement, Santé, Ressources et compétences

Révéler les talents, aider à prendre confiance en soi, permettre à chacun de grandir, est avant tout un projet de société mais aussi une affaire d’entreprise.

Aubagne (13400)
Eco-construction, Environnement, Santé, Ressources et compétences

Depuis plus de 30 ans, le groupe La Varappe « se rebelle quotidiennement pour aider des centaines de femmes et d’hommes à vivre une aventure humaine au sein de ses entreprises et pour apporter des solutions innovantes, concrètes et qualitatives à leurs clients.
Révéler les talents, aider à prendre confiance en soi, permettre à chacun de grandir, est avant tout un projet de société mais aussi une affaire d’entreprise. »

C’est ainsi que Laurent Laïk, président du groupe d’entreprises d’insertion présente La Varappe.
Ce groupe d’entreprises défend un revenu décent et permanent pour les métiers essentiels que sont ceux de la santé, de l’écoconstruction, de l’environnement et des ressources et compétences car, comme il le dit si bien, « la perspective d’un smic ou d’un temps partiel à vie ne peut suffire pour s’épanouir. »
Son leitmotiv pour développer le groupe : changer les règles du jeu, expérimenter de nouveaux modèles et changer d’échelle au service de l’impact.


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Réseau Cocagne cultive son impact social

Julien ADDA

Directeur du Réseau Cocagne

Réseau de fermes biologiques en insertion

Notre métier, c’est l’insertion avec une forte dimension sociale : nous voulons amener les personnes précaires, éloignées de l’emploi vers le monde de l’entreprise et faire que celui-ci travaille son « employeurabilité ».

Vauhallan (91)
Le réseau Cocagne est une association regroupant les Jardins de Cocagne et d’autres structures respectant une charte commune de production maraîchère au moyen de l’insertion par l’activité économique

Depuis ses débuts, France Active accompagne dans leur développement les Jardins de Cocagne et Réseau Cocagne, la structure qui les fédère. C’est tout naturellement que ce réseau associatif maraîcher s’est tourné vers nous pour leur évaluation d’impact social, nécessaire à leur croissance. Julien ADDA, quel est le métier de Réseau Cocagne .

Réseau Cocagne regroupe une centaine d’associations qui ont comme activité le maraîchage en insertion par l’activité économique. Notre métier, c’est l’insertion avec une forte dimension sociale : nous voulons amener les personnes précaires, éloignées de l’emploi vers le monde de l’entreprise et faire que celui-ci travaille son « employeurabilité ». Nous leur proposons aussi des nouvelles activités économiques d’ESS pour la transition écologique de l’alimentation. Félix, que vous inspire le projet de Réseau Cocagne ? C’est un modèle que j’aime bien prendre en exemple auprès de mes amis pour parler de ce que l’ESS sait bien faire. Les équipes de Réseau Cocagne portent l’innovation et un fort niveau d’engagement, bien avant que ces sujets deviennent des préoccupations relativement partagées. Ils déploient depuis très longtemps un modèle alliant l’agriculture biologique, l’insertion par l’activité économique et des paniers vendus directement aux consommateurs. Il y a aussi la dimension réseau et coopération. Dans sa structure même assez décentralisée et dans son fonctionnement interne où je peux voir que les débats sont bienvenus, Réseau Cocagne est un de ceux qui incarnent le mieux l’esprit démocratique de l’ESS.

Pourquoi s’être engagé dans une démarche d’impact social ?

Le sujet de « l’impact » est problématique pour les associations quand elles subissent une vision et une méthode qui ne relève pas de leur fonctionnement. Comment, dès lors, faire de l’évaluation de « l’impact » un outil au service du projet associatif ? La méthode VISES nous a permis de nous poser les bonnes questions au sein des groupes de travail animés par France Active. Nous avons coconstruit notre méthode d’évaluation d’impact social afin que chaque structure puisse trouver les bonnes réponses qui correspondent aux enjeux de son territoire.


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A bénéficié des



Avec

plusieurs garanties de

90 000€

plusieurs investissements de

180 000€

plusieurs primes de

93 000€

A été accompagné par

France Active (association nationale)

dès 2017

Le regard de France Active



Ruth MANLEY
Conseil et accompagnement chez France Active
En quoi la démarche de Réseau Cocagne est-elle exemplaire ?

Les Jardins de Cocagne font preuve d’un pluralisme d’action : par la mobilisation des citoyens autour d’une activité économique, ils accompagnent des personnes en situation de précarité, créent un lien de proximité entre producteurs et consommateurs, et préservent l’environnement. Le Réseau Cocagne est un bel exemple de l’économie solidaire en reliant l’économie, le social et l’engagement citoyen. Engager une démarche d’évaluation de son impact social est donc essentiel pour bien prendre en compte la richesse de son action. Julien, pourquoi s’être engagé dans une démarche d’impact social ? Le sujet de « l’impact » est problématique pour les associations quand elles subissent une vision et une méthode qui ne relève pas de leur fonctionnement. Comment, dès lors, faire de l’évaluation de « l’impact » un outil au service du projet associatif ? La méthode VISES nous a permis de nous poser les bonnes questions au sein des groupes de travail animés par France Active. Nous avons coconstruit notre méthode d’évaluation d’impact social afin que chaque structure puisse trouver les bonnes réponses qui correspondent aux enjeux de son territoire.

Comptez-vous généraliser cet accompagnement à l’évaluation de l’impact social ?

France Active investit la question de l’évaluation de l’impact social depuis 2018. Nous avons coconstruit la démarche VISES avec des partenaires de l’ESS, des chercheurs et des entreprises sociales et solidaires – il s’agit d’une démarche qui propose une méthode d’évaluation basée sur le dialogue et non sur les chiffres. Depuis 2020, France Active a accompagné une trentaine d’entreprises de l’ESS sur la méthode VISES. Notre ambition est de généraliser cet accompagnement au sein de notre réseau, embarquer nos partenaires, et ainsi proposer à encore plus de structures de l’ESS une démarche d’évaluation adaptée à leurs spécificités.

Félix BEAULIEU

Conseil et accompagnement chez France Active

Que vous inspire le projet de Réseau Cocagne ?

C’est un modèle que j’aime bien prendre en exemple auprès de mes amis pour parler de ce que l’ESS sait bien faire. Les équipes de Réseau Cocagne portent l’innovation et un fort niveau d’engagement, bien avant que ces sujets deviennent des préoccupations relativement partagées. Ils déploient depuis très longtemps un modèle alliant l’agriculture biologique, l’insertion par l’activité économique et des paniers vendus directement aux consommateurs. Il y a aussi la dimension réseau et coopération. Dans sa structure même assez décentralisée et dans son fonctionnement interne où je peux voir que les débats sont bienvenus, Réseau Cocagne est un de ceux qui incarnent le mieux l’esprit démocratique de l’ESS.

Au-delà de la démarche d’évaluation de son impact social, comment accompagnez-vous Réseau Cocagne dans son déploiement dans les territoires ?

Aujourd’hui le Réseau Cocagne est dans une belle dynamique de changement d’échelle, à la fois par le développement des jardins existants, et par une démarche encore plus pro-active de création de nouveaux jardins. Concernant le développement des jardins existants cela demande évidement des investissements matériels et immatériels, des plans de développement solides et un renforcement des capacités de gestion. Dans le cadre du Fonds départemental d’insertion (FDI) « exceptionnel » (aide du ministère du Travail), France Active est mandatée par le Réseau Cocagne pour accompagner une quinzaine de jardins dans leur développement à raison de 3-4 jours d’intervention par jardin. Cet accompagnement, qui se fait en complément du programme VISES, est déployé dans 12 associations territoriales.

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Objectif : sauver un milliard d’abeilles

Farid MANIANI

Co-fondateur et président de Tech4Gaia

Dispositif de ruches biovigilantes

Collecter des données de l’activité des colonies d’abeilles est un indicateur puissant de la vitalité de la biodiversité d’un territoire et outil d’aide à la décision pour mieux la préserver.

67400 Illkirch-Graffenstaden
Dispositif de ruches biovigilantes

C’est en rencontrant un apiculteur, Lorenzo Altèse, que Farid Maniani commence à se passionner pour le monde des abeilles. Alors professeur d’économie et gestion en lycée professionnel et président d’un Fablab, il monte avec son ami des actions de sensibilisation en milieu scolaire. Celles-ci ont la particularité de proposer d’intégrer des capteurs dans des ruches pédagogiques en milieu scolaire des écoles pour en évaluer la vitalité.

La création d’un écosystème collaboratif
Avec Lorenzo et Armel, membre du fablab, ils ont alors l’intuition que les données collectées pourraient s’avérer extrêmement intéressantes si elles n’étaient plus regardées au cas par cas, mais au sein d’un maillage territorial beaucoup plus vaste. Pour opérer ce changement d’échelle, ils créent en novembre 2020 Tech4Gaia. « Des ruches connectées, ça existait déjà, explique Farid. Mais elles étaient peu accessibles pour les apiculteurs car trop chères. Et leur intérêt était limité car les informations transmises n’étaient pas partagées et croisées entre elles. »
L’idée de Tech4Gaia est ainsi de fédérer des acteurs du territoire très divers. Les collectivités, tout d’abord, qui ont la charge d’assurer une veille sur la biodiversité. « Il s’agit en effet d’un enjeu public. N’oublions pas que sans pollinisateurs, on aurait des fruits et légumes au prix de la vanille de Madagascar pollinisée à la main – soit 500 euros le kilo ! »
Les entreprises, ensuite, qui peuvent trouver dans la solution Tech4Gaia un soutien à leurs engagements RSE. « D’autant que nous pouvons également les aider à répondre à leurs obligations légales d’étude d’impact avec nos données objectives et en temps réel. »
La recherche enfin, car « étudier les abeilles domestiques nous fournit des informations sur l’état de santé de celles sauvages – qui représentent 95 % de la population –, mais aussi sur celle de tous les autres pollinisateurs (papillons, bourdons, etc.). Cela en fait un indicateur de biodiversité particulièrement précieux. »
C’est donc grâce à l’alliance de ce triptyque d’acteurs – publics, privés, académiques –, que Farid a pu construire un modèle économique viable, qui ne fasse pas peser le coût d’investissement sur les apiculteurs. « Nous leur donnons accès à notre outil gratuitement. Et en retour, ce sont eux qui collectent la donnée pour les autres parties prenantes engagées dans cet écosystème. »

Un modèle qui essaime

Actuellement, après une phase d’expérimentation avec 15 dispositifs, Tech4Gaia est prête à passer à la vitesse supérieure via la production de 500 ruches connectées qui lui permettra de s’étendre dans le Grand Est, sa région d’implantation, mais aussi ailleurs en France (à Bordeaux, dans la région parisienne, en Franche-Comté…) ainsi qu’au Luxembourg. Cette montée en puissance a d’ailleurs été à l’ordre du jour de l’accompagnement Place de l’Émergence dont a bénéficié Farid en 2021. « Notre vocation n’est pas de devenir une licorne qui cherche à lever un milliard de dollars. Nous, notre objectif est de sauver un milliard d’abeilles ! France Active nous a vraiment permis de challenger notre projet tout en gardant cette dimension d’ESS en son cœur. Ils nous ont également aidé à identifier des partenaires – comme la structure adaptée APF Entreprises Alsace qui produit nos dispositifs IoT –, ainsi que des financeurs qui croient dans notre modèle. » Dans ce cadre, Tech4Gaia a été soutenue par MAIF, BNP Paribas et la Banque des Territoires qui ont apporté 10 000 euros chacun. « Notre ambition désormais est de fédérer toujours plus largement autour de notre projet pour agrandir notre communauté de “gardiens de pollinisateurs“ prêts à essaimer avec nous », conclut Farid.

A bénéficié du

Avec

une prime de

30 000€

A été accompagné par

France Active Alsace

Et soutenu par

MAIF
BNP Paribas
Banque des Territoires

En 2021

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De nouveaux bâtisseurs de cathédrale solidaires et engagés

Valéry OSSENT

Président de la Fabrique de Guyenne

Chantier médiéval d’insertion

Nous avons un pied dans le passé avec ce chantier historique, mais nous regardons aussi vers l’avenir en formant des professionnels qui s’inséreront demain sur le marché du travail.

La Lande-de-Fronsac (Gironde)
Chantier médiéval d’insertion

Valéry Ossent connaît bien le monde du BTP. Il a en effet été pendant plusieurs années conducteur de travaux en France et en Afrique. Il y a quatre ans, sa carrière prend un tournant nouveau quand il découvre par hasard les chantiers historiques de l’Hermione, ce navire français de guerre du XVIIIe siècle, et de Guédelon, château fort du XIIIe siècle. « J’ai été très impressionné par ces constructions grandeur nature avec de vrais ouvriers du bâtiment, utilisant un outillage et des matériaux traditionnels. Ouverts au public, ce sont de magnifiques vecteurs pour transmettre ces savoir-faire aux plus jeunes. » Valéry se lance alors le défi de proposer un chantier historique en Gironde, où il habite.

Un pied dans le passé, mais aussi vers les métiers d’aujourd’hui et de demain

Son étude de marché s’avère concluante. « Certaines contraintes sont apparues en fait comme des opportunités », confirme-t-il. Ainsi, sa volonté d’utiliser uniquement des matériaux naturels – tels que le bois ou la pierre –, ou de s’inscrire dans une dynamique d’économie circulaire (avec le réemploi de ressources de la région) font pleinement écho à certains usages en développement dans le secteur actuel du bâtiment.
« De même, alors que le BTP peine à recruter – notamment par manque de transmission des savoir-faire –, notre projet représente une belle occasion de mettre en avant ses métiers et de donner aux jeunes l’envie de se lancer. » C’est pourquoi Valéry décide d’allier démarche historique et chantier d’insertion qui emploiera une dizaine de personnes, dont la moitié des chômeurs de longue durée du territoire.
« La mairie de La Lande de Fronsac a donc accepté de nous suivre et nous a proposé de nous installer. » En parallèle, les acteurs locaux du bâtiment, telle la Fondation BTP PLUS, ont également manifesté leur soutien en donnant accès à leur réseau (professionnels, centres de formation, compagnons…). « C’est l’une de nos particularités : certes, nous avons un pied dans le passé avec ce chantier historique, mais nous regardons aussi vers l’avenir avec cette volonté de former des professionnels qui s’inséreront demain dans le marché du travail. »

Créer un lieu attractif et vivant

Concrètement, ce chantier sera vertigineux : il s’agira de construire une cathédrale gothique de 20 à 30 mètres de haut. « Ce ne sera pas un édifice à vocation religieuse, précise Valéry. Nous avons surtout fait ce choix, car c’est la construction en pierre la plus complexe possible. Cela demandera donc une très grande technicité et la mise en commun de multiples savoir-faire (sculpteurs, tailles de pierre, maçons, vitraillistes…) » Un architecte du patrimoine ainsi que la quinzaine de personnes (professionnels du bâtiment et historiens) ayant rejoint l’association créée par Valéry, la Fabrique de Guyenne, ont planché sur les plans en s’inspirant des constructions de la région.
Pour monter son projet, Valéry a également pu bénéficier de l’accompagnement de France Active – que ce soit via le parcours Cap’AM en Nouvelle-Aquitaine en 2020, puis avec le dispositif Place de l’Émergence en 2021 (programme national), qui lui ont permis de travailler sur la structure juridique, le modèle économique et l’identification des partenaires financiers (notamment la Caisse des Dépôts, FAPE EDF, la Banque de France). De quoi appréhender l’ouverture du chantier à la rentrée 2022 après la finalisation de l’achat du terrain de 3 hectares. « Très vite nous ouvrirons au public, car telle est notre vocation. Nous prévoyons même d’ici deux-trois ans l’installation d’une boutique et d’une offre de restauration pour créer un lieu attractif et vivant, valorisant pleinement ces métiers de la construction. »

La Fabrique de Guyenne a bénéficié de l’accompagnement Place de l’Émergence avec un financement de 10 000 euros.


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A bénéficié du

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10 000€

A été accompagné par

France Active Nouvelle Aquitaine

Et soutenu par

Banque de France
Caisse des Dépôts
FAPE EDF

En 2021

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Aider les femmes à redevenir cheffes de leur vie

Marie-Louise FAYE

Fondatrice et directrice de l’association Kër

Restaurant/traiteur et comptoir éthique

Nous valorisons leur savoir-faire en cuisine de ces femmes souvent sous-exploité et réservé à la sphère familiale pour les amener dans un parcours professionnel et leur permettre de réaliser leurs rêves.

Dijon (Bourgogne)
Restaurant/traiteur et comptoir éthique

Non, ce n’est pas breton, mais bien wolof : Kër se dit « cœur » et signifie « la maison » : « Car pour moi les femmes sont le cœur de la maison. Chez elles, ce sont de vraies cheffes d’entreprise. Elles y gèrent tout ! », explique Marie-Louise Faye, fondatrice de Kër qui a vu le jour en décembre 2020. L’association a été conventionnée structure d’insertion par l’activité économique, porteuse d’un atelier et chantier d’insertion qui emploie des femmes issues des migrations pour leur créer un tremplin.

Un parcours entre persévérance et ténacité

 

Ingénieure agroalimentaire, Marie-Louise commence son parcours en tant que salariée de chantiers d’insertion. Elle y a notamment la charge de mettre en place des bonnes pratiques (formations, HACCP, process de production, etc.). Elle suit en parallèle des cours du soir pour obtenir son diplôme d’accompagnement socioprofessionnel de publics en situation de difficulté et de précarité. Elle devient même chargée de mission sur le volet emploi et formation de la Fédération des acteurs de la solidarité en région Bourgogne-Franche Comté. « J’ai finalement travaillé sur toutes les phases en lien avec l’insertion par l’activité économique », résume-t-elle. Durant ce parcours, l’envie d’entreprendre et d’assumer pleinement son autonomie ne la quitte jamais. Elle se lance d’ailleurs dans deux projets de création d’entreprise qui n’aboutissent pas, faute de financements : « J’ai voulu me lancer dès la sortie de l’école, et je n’étais pas prête. Pour que ça se concrétise, j’ai eu besoin de me construire, de gagner en expérience et en réseau. Surtout, ça m’a appris la persévérance et à ne pas baisser les bras ! »

Redonner de l’autonomie aux femmes migrantes

 

En 2020, Marie-Louise sent donc que c’est le bon moment pour se lancer. Et même si elle attend son premier enfant au même moment, jamais sa motivation ne faiblit. Car la création de Kër est avant tout une histoire d’autonomie : celle de Marie-Louise bien sûr, mais aussi celle de ces femmes migrantes qu’elle emploie en contrats d’insertion. « Le déclic s’est fait quand j’ai rencontré à Paris l’association Food de rue. Je me suis alors dit que je devais transposer le concept à Dijon. J’avais mon projet d’entreprise et il m’est apparu évident qu’il ne fallait pas que je sois la seule à en bénéficier et qu’il fallait que je l’ouvre à d’autres femmes. Je viens du Sénégal et je connais la difficulté de pouvoir vivre sa vie en tant que femme, d’être discriminée en fonction de ses origines… »
Pour monter son projet, Marie-Louise est accompagnée par l’incubateur T, co-piloté par France Active Bourgogne. Elle mène ainsi une phase d’expérimentation de neuf mois. Dans ce cadre, elle bénéficie également d’un Fonds de confiance (devenu Place de l’Émergence). « Ces étapes ont été très structurantes. Elles ont permis de démontrer la pertinence du projet et, dès juillet 2021, j’ai obtenu l’agrément chantier d’insertion. En septembre, je recrutais les premières employées. » Elles sont désormais dix, toutes habitantes de l’agglomération Dijonnaise. Venant d’Algérie, du Maroc, de Mongolie, du Sri Lanka, d’Inde, d’Éthiopie ou du Congo, chacune propose à la carte des plats issus de leur pays d’origine. « Pour certaines, il s’agit de leur première expérience de travail. C’est très stimulant de les voir chaque jour gagner en confiance, prendre plaisir à sortir de chez elles, de leur isolement, de commencer à construire un parcours professionnel pour le futur. Il y a également une magnifique dynamique d’entraide et de solidarité qui se crée. »
Et alors que l’association est actuellement accueillie par le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale ADEFO, Marie-Louise se lance un nouveau défi : trouver un local, voire l’acheter. « Nous pourrions ainsi rassembler nos bureaux, nos espaces de formation, nos lieux de production, mais aussi proposer des postes de travail et de formation plus confortables et accueillir des clients en vente directe. » De quoi continuer à donner la pleine mesure de ce projet.


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L’anti-gaspi au service de l’inclusion

Pernelle VODINH et Margot ROURA

Créatrices de l’Atelier Rebond

Lutte contre le gaspillage alimentaire

C’est dans notre petite ville de Faverges que nous voulions faire bouger les choses : en liant la lutte contre le gaspillage alimentaire à un projet d’insertion sociale.

74210 – Faverges
Lutte contre le gaspillage alimentaire

Un projet qui fait sens localement
C’est grâce à leur activité militante que Margot et Pernelle se rencontrent. D’autant qu’elles ont un autre point commun : elles habitent toutes deux la petite commune de Faverges, à une trentaine de kilomètres d’Annecy.
« Nous sommes très attachées à cette ville, à sa vie associative, à sa mixité sociale. C’est donc assez naturellement que nous nous sommes retrouvées sur ce projet qui propose de lutter contre le gaspillage alimentaire, mais aussi de soutenir l’autonomie alimentaire et les maraîchers du territoire », commente Margot.
L’association « Atelier Rebond », née officiellement en février 2021, a en effet pour mission de récupérer les fruits et légumes non commercialisables des grandes et moyennes surfaces ou les surplus des producteurs locaux pour les transformer en confitures, chutneys ou pickles, revendus dans des points de vente de la région.
« La dimension anti-gaspillage fait vraiment sens pour nous, mais il était aussi essentiel d’y inclure une ambition sociale. C’est même notre moteur premier : créer des passerelles pour des personnes éloignées de l’emploi », complète Pernelle. C’est pourquoi le projet est également un chantier d’insertion par l’activité économique.
« D’autant que Faverges compte un fort taux de chômage, mais un seul chantier d’insertion-ressourcerie, adapté surtout pour les profils masculins. L’Atelier Rebond, lui, peut proposer des postes moins physiques et plus adaptés aux femmes », précise Margot.

Accompagner les premiers pas dans l’entrepreneuriat

Aussi bien pour Margot, ancienne institutrice ayant travaillé dans le monde de la culture, que pour Pernelle, ingénieure en thermique du bâtiment, la création de l’Atelier Rebond a représenté la découverte de l’aventure entrepreneuriale. Pour concrétiser leur projet, une rencontre a été décisive : Baptiste Bourdeau, fondateur de « J’aime Boc’oh », entreprise savoyarde qui valorise aussi les invendus pour en faire des confitures, également soutenue par France Active Savoie Mont-Blanc.
Pour se lancer, Pernelle et Margot entrent à leur tour en contact avec l’association territoriale et intègrent le dispositif Place de l’Émergence. « Cela a représenté une étape clé pour construire notre projet et préfinancer l’achat de matériel, des formations et couvrir une partie de nos salaires pour novembre et décembre. Cela a également beaucoup joué en notre faveur auprès d’autres financeurs en faisant valoir des premiers soutiens par des acteurs tels que FAPE EDF, la Maif, la Maaf… Ça fait boule de neige », ajoute Pernelle.

Des dernières étapes décisives
Aujourd’hui, la collecte des invendus a commencé : les premiers partenariats ont été signés avec les producteurs et les petites ou moyennes surfaces locales. Ce qui permet à Pernelle et Margot de cuisiner une fois par semaine avec des bénévoles au sein de l’association OVE, engagée dans l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pour Margot : « C’est une belle façon de décloisonner les publics en difficulté et de créer de la mixité avec les personnes handicapées et celles qui cherchent à se réinsérer par le travail ».
Et pour aboutir pleinement le projet, les prochaines étapes s’avèrent décisives : obtenir l’agrément d’entreprise d’insertion, compléter les financements grâce à de nouveaux partenaires et trouver plus de lieux de vente dans la région. « À partir de janvier 2022, notre objectif est d’employer quatre personnes en insertion, une cinquième en juin, puis une supplémentaire chaque année », conclut Pernelle.


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des garanties d’un total de

10 000€

un investissement de

30 000€

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FAPE EDF
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KLESIA
Fondation MACIF

 

En 2021

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Une restauration plus inclusive, écologique et responsable

Sandra ROLLAND

Créatrice de l’association Cook&Sol et porteuse du projet In’Fusion Resto’action

Restauration et insertion

Notre entreprise d’insertion école pilote pro inclusive In’Fusion Resto’action se situe au cœur de la transition sociale, écologique et alimentaire.

17000 La Rochelle
Restauration et insertion

Fille de restaurateurs étoilés au Michelin, Sandra a commencé sa carrière dans les adresses les plus prestigieuses à Paris, Palm Beach, le sud de la France… Avec la fibre entrepreneuse, elle monte sa première affaire à 23 ans, avant de prendre la tête d’hôtels et de restaurants de luxe et de créer des restaurants dans les endroits les plus atypiques, notamment au sein de la piscine parisienne Joséphine Baker ou du musée de l’Huître à Marennes-Oléron.
Mais au fil des années, elle cherche à vivre différemment sa vie professionnelle qui lui a tant donné, mais l’a aussi abîmée physiquement : « J’ai travaillé trop jeune, trop fort, mon dos n’a pas tenu. Aujourd’hui, je suis en situation de handicap. Il fallait donc que je réinvente ma façon de faire mon métier. »

Repenser la restauration de demain
En 2010, elle décide de réconcilier son expérience professionnelle et ses valeurs : elle rejoint le Réseau Cocagne et devient chargée de mission pour développer au niveau national les restaurants-traiteurs Planète Sésame, dont l’objectif est de créer des emplois d’insertion tout en proposant une cuisine à base de produits bio, issus des circuits courts ou du commerce équitable. Après ce premier pas dans l’économie sociale est solidaire, elle monte ensuite son cabinet de consulting dans le secteur, Cook & Sol, avec laquelle elle commence à suivre en 2012 des dispositifs locaux d’accompagnement (DLA).
C’est riche de cette expérience qu’elle crée en 2020, l’association Cook & Sol, afin de porter un projet de création d’un pôle de restauration pilote école, à La Rochelle, sa ville de cœur. Son ambition : former des publics éloignés de l’emploi ou en situation de handicap autour d’un projet de restauration engagé dans une transition écologique, alimentaire et sociale. « L’idée est de casser les codes de la restauration – en l’amenant vers une démarche plus inclusive, ouverte et saine. En humanisant, finalement, cet univers si exigeant et compétitif », explique-t-elle.

Un ancrage territorial qui ne doit rien au hasard
Mi-novembre 2021, elle lance d’abord son offre de livraison de repas « proche du zéro carbone, zéro déchet », dans l’attente de trouver le lieu idéal pour ouvrir le restaurant-école. « Nous avons identifié la zone : le quartier de La Pallice, près du port et à proximité de deux quartiers prioritaires de la ville. Ce qui situe notre démarche au plus près des populations qui en ont besoin : que ce soit pour se reconnecter à l’emploi ou pour découvrir une offre de restauration alternative. » Sans oublier que la ville est très touristique et que les acteurs du secteur peinent à recruter. « La proposition trouve donc un bel écho dans le territoire. »

Un accompagnement basé sur la confiance

Pour son projet Infusion Resto Action, Sandra monte l’association Coock&Sol. « Nous avons capitalisé sur ce nom qui était déjà connu par mes partenaires ». Pour cela, elle est accompagnée par France Active Nouvelle Aquitaine. « J’étais à ma 23e création de structure, j’avais de l’expérience via mes accompagnements dans le cadre du DLA. Mais monter une association était totalement nouveau pour moi. J’ai su compter sur un soutien précis, pertinent et bienveillant de la part de France Active au travers de la Place de l’Émergence. Sans cela, je n’aurais pas pu avoir les moyens de tout mettre en œuvre. Cette confiance a aussi été un vrai coup de pouce pour trouver les financements chez d’autres partenaires. »
Ce qui permet à Sandra de voir plus loin : elle vise, en effet, l’embauche de 6,7 équivalents-temps plein en insertion en 2022. Elle commence aussi à poser les bases pour essaimer peu à peu son modèle au niveau national. « Après le lancement, nous serons prêts à monter en charge rapidement », conclut-elle.


Site internet

A bénéficié des


Avec

une prime de

40 000€

un investissement de

10 000€

A été accompagné par

France Active Nouvelle Aquitaine

Et soutenu par

Fondation Carrefour
Malakoff Humanis
KLESIA

En 2020
En 2021

C’est ici ?

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