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DATE DE PUBLICATION 06/03/2025

Baromètre France Active et Fédération bancaire française - OpinionWay

Les femmes et la création d’entreprise
Lever les idées reçues pour libérer le potentiel des femmes

Montreuil, le 3 mars 2025

A quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, France Active et la Fédération bancaire française dévoilent les résultats de leur 3ème baromètre sur l’entrepreneuriat féminin réalisé avec OpinionWay.

 

Si les femmes n’ont jamais été aussi nombreuses à vouloir entreprendre, elles restent encore trop peu à franchir le pas. Pourquoi ce paradoxe ? Quels sont les freins persistants ? Quels sont les solutions et leviers existants pour un entrepreneuriat plus inclusif ?

📌59 % des femmes jugent plus motivant d’être entrepreneure que salariée, une progression de +11 points en un an
📌mais seule 1 femme sur 5 souhaite créer son entreprise (- 6pts vs 2024)
📌 46 % des femmes considèrent que les démarches administratives sont trop complexes, un frein majeur au passage à l’action.
📌 46 % estiment qu’elles n’ont pas le capital de départ suffisant pour se lancer.
📌 49% souhaiteraient la mise en place de dispositifs permettant de concilier entrepreneuriat et vie familiale

Une envie d’entreprendre qui explose chez les femmes, mais un passage à l’action en net recul

  • L’envie d’entreprendre n’a jamais été aussi forte chez les femmes : 59% d’entre elles considèrent que créer son entreprise est plus motivant que le salariat (41%), soit +11 points par rapport à 2024, un chiffre qui culmine à 63% chez les moins de 35 ans.
    Les femmes y voient avant tout un moyen de concrétiser une idée personnelle (56% soit +10 pts vs 2024) et donner plus de sens à leur vie professionnelle (57%, +12pts vs 2024).
  • MAIS le nombre de femmes prêtes à franchir le pas recule : seule 1 femme active sur 5 (21%) envisage de créer, un jour, sa propre entreprise, soit 6 pts de moins qu’en 2024 ! Et parmi celles-ci, seulement 1 sur 5 espèrent se lancer à court ou moyen terme.
    Sur fond de crise économique, la peur de l’échec est particulièrement importante avec 1/3 des femmes qui le redoutent, soit une hausse de 9 pts en un an. Mais, au-delà, il y a tout un panel d’idées reçues et de stéréotypes qui perdurent, retenant encore les femmes dans leur envie d’entreprendre.

Faire tomber les idées reçues et encourager les femmes à se lancer

Idée reçue n°1 : "Je n’ai pas assez d’argent pour créer mon entreprise"

46 % des femmes estiment manquer du capital de départ.

37 % pensent qu’elles ne trouveront jamais le financement nécessaire
34 % considèrent qu’il est plus difficile pour une femme d’obtenir un prêt bancaire.

Interrogés, les hommes répondent dans le même sens. Ces perceptions sont donc très faiblement liées au genre.

  • Il existe des dispositifs comme la Garantie Égalité Femmes mise en place par France Active, qui facilitent l’obtention de prêts bancaires pour les femmes entrepreneures (garantie jusqu’à 80 % d’un prêt bancaire, dans la limite de 50 000 €, pour financer des projets de création, de reprise ou de développement d’entreprise).
  • Le métier de la banque est d’accompagner les entrepreneures et entrepreneurs et de prêter de façon responsable pour financer les projets solvables. L’important, c’est le projet et notamment sa capacité à générer ce qui est nécessaire au remboursement du crédit, ce n’est pas le genre. C’est ainsi que travaillent les conseillers bancaires des entreprises, dont 1 sur 2 est une femme.

Idée reçue n°2 : "Créer son entreprise c’est trop compliqué et trop risqué"

46% pensent que les démarches administratives sont trop complexes

34 % des femmes ont peur d’échouer
21 % n’osent pas se lancer par manque de confiance en elles

Contrairement aux idées reçues, il y a peu de différences de perception entre les femmes et les hommes sur les freins à la création d’entreprise.

  • L’accompagnement permet de lever ces craintes et obstacles et France Active est un acteur clé : Plus de 45% des créateurs accompagnés par France Active sont des femmes.

L’association met tout en place pour qu’elles puissent bénéficier des mêmes chances de réussite que leurs homologues masculins, grâce à un accompagnement sur mesure combinant conseil, mise en réseau et accès au financement.
Et leur taux de réussite est bien supérieur à la moyenne nationale avec 93 % des femmes entrepreneures soutenues par France Active qui sont toujours en activité après 3 ans (vs 75 % en moyenne– Insee 2023).

Les pistes pour inciter les femmes à se lancer

48% des femmes estiment qu’il faudrait simplifier les démarches administratives et réduire les obstacles réglementaires.
49% pensent qu’il faudrait mettre en place des dispositifs pour concilier entrepreneuriat et vie familiale.

De manière générale, les personnes interrogées pensent que la sensibilisation dès l’école pour déconstruire les stéréotypes, les programmes d’accompagnement, de formation et de mentorat et la promotion de modèles féminins inspirants ne peuvent qu’être bénéfiques pour inciter davantage de femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat.

Maya ATIG

Directrice générale de la Fédération bancaire française

L’étude révèle qu’il est nécessaire de continuer à lutter contre les idées reçues en matière d’entrepreneuriat. Les banques s’engagent aux côtés des entrepreneurs, femmes et hommes. Nous invitons toutes les porteuses de projet à prendre contact avec les réseaux d’accompagnement et avec leur banque. Afin de voir aboutir puis grandir les projets des clientes et clients qui entreprennent, nous collaborons avec l’ensemble de l’écosystème dont France Active.

Fanny GEROME

Directrice générale adjointe de France Active

L’accompagnement joue un rôle clé dans la pérennité des entreprises. Nous pensons que l’entrepreneuriat féminin est un enjeu de société, c’est pourquoi depuis plus de 15 ans avec le soutien du Secrétariat d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes et la FBF nous accompagnons les femmes, en leur facilitant l’accès à la création d’entreprise. Toute femme qui souhaite entreprendre doit pouvoir avoir les mêmes chances que son homologue masculin, c’est un devoir qui doit concerner la société tout entière

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