Evelyne Beauzor n’était pas du tout destinée à piloter ce chantier d’insertion. Après un troisième cycle à l’IAE de Paris, elle devient consultante dans un centre de formation continue puis, de retour en Guadeloupe, elle se lance dans la création d’une entreprise consulting. En parallèle, l’association Birmingh’art a pris plus de place que prévue dans sa vie : « c’est ce projet avec des amateurs d’art (comme moi) et des artistes qui m’a embarqué, cela m’a plu et je me sens utile », nous confie-t-elle.
Pour faire fonctionner cette structure, c’est un bras de fer permanent avec les financeurs. « Ils nous financent de manière épisodique. J’ai l’impression que pour eux, notre projet n’est pas sérieux alors qu’il y a un véritable besoin d’accompagnement de ces personnes éloignées de l’emploi sur notre territoire. Dans ce contexte, France Active a été notre lumière dans la nuit, quand Magali Lacambra a pris rendez-vous avec nous et nous a expliqué les solutions que ce réseau pouvait nous apporter. Ce fut un véritable coup de pouce pour notre projet. » précise Evelyne Beauzor. L’association est également soutenue par le service Insertion du département.
Aujourd’hui, s’il fallait dresser le bilan de cette expérience, il serait positif sur de nombreux d’aspects, partage avec nous Evelyne Beauzor. « Les personnes qui quittent notre structure sont à la fois tristes de partir de ce petit cocon et aussi ravies de trouver un emploi. Nous avons un bon taux d’insertion et c’est extrêmement gratifiant de voir toutes ces personnes voler de leurs propres ailes. Pour faire vivre ce projet au quotidien, il faut de la persévérance et de l’opiniâtreté mais la récompense est là : permettre à toujours plus de personnes de retrouver une stabilité. » précise-t-elle.
A bénéficié des
Avec
A été accompagné par
France Active Guadeloupe