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Evelyne BEAUZOR

Directrice de Birmingh’art

Atelier chantier d’insertion

France Active a été notre lumière dans la nuit, quand Magali Lacambra a pris rendez-vous avec nous et nous a expliqué les solutions que ce réseau pouvait nous apporter. Ce fut un véritable coup de pouce pour notre projet.

Apprendre de nouveaux métiers pour repartir du bon pied

Baie-Mahault (Guadeloupe)
Atelier chantier d’insertion
L’association Birmingh’art a été créée en 2017. A l’origine, il s’agissait de développer la pratique artistique en Guadeloupe. Très vite, les fondateurs de l’association ont été confrontés à la réalité difficile du territoire lorsqu’une personne a été tuée lors du vol d’un téléphone portable. Véritable choc pour la communauté, cet événement les a amenés à transformer l’association en atelier chantier d’insertion.
Birmingh’art permet désormais aux personnes éloignées de l’emploi de retrouver leur voie à travers diverses activités. Cet atelier chantier d’insertion fonctionne autour de trois grands pôles. L’agroécologie est celui qui remporte le plus de succès auprès des personnes accompagnées, cela les reconnecte avec la nature, le vivant et leur responsabilité citoyenne. Le deuxième pôle, le recyclage de palette, les incite à la réflexion pour régler les problèmes techniques et à faire preuve de créativité. Et enfin, les bénéficiaires sont aussi amenées à réaliser des travaux autour du bâtiment (maçonnerie, électricité, peinture) ce qui contribue à enrichir leur savoir-faire. En travaillant au sein de chacun des pôles, les personnes accompagnées acquièrent de nouvelles connaissances et reprennent confiance en l’avenir.
« Le travail d’équipe est la clé. Les profils que nous accompagnons viennent d’horizon très divers, ils ont entre 25 et 60 ans, chacun apporte sa pierre à l’édifice. L’entraide et la bienveillance sont de mise. » précise Evelyne Beauzor, directrice de la structure.
L’intégration des nouveaux arrivés dans la structure est organisée en douceur par la directrice de l’association. Petit à petit, Brimingh’art leur apprend à gagner en responsabilité et à pouvoir prendre leur indépendance. Des rendez-vous réguliers sont mis en place pour les accompagner sur les problématiques sociales (recherche de logement, mise en place d’aides…) auxquelles ils peuvent être confrontés.
De nombreux ateliers sont organisés tout au long de l’année. En ce moment, l’atelier chantier d’insertion aménage une terrasse pour son local. Il faut fabriquer des bancs, une table et mettre en place un espace jardin. Ce sont d’excellentes mises en situation pour l’équipe accompagnée par l’association. Un bon prétexte qui permet de nombreux échanges entre pairs : « l’échange et l’apprentissage au sein du groupe fonctionne très bien » précise la directrice.

Evelyne Beauzor n’était pas du tout destinée à piloter ce chantier d’insertion. Après un troisième cycle à l’IAE de Paris, elle devient consultante dans un centre de formation continue puis, de retour en Guadeloupe, elle se lance dans la création d’une entreprise consulting. En parallèle, l’association Birmingh’art a pris plus de place que prévue dans sa vie : « c’est ce projet avec des amateurs d’art (comme moi) et des artistes qui m’a embarqué, cela m’a plu et je me sens utile », nous confie-t-elle.

Pour faire fonctionner cette structure, c’est un bras de fer permanent avec les financeurs. « Ils nous financent de manière épisodique. J’ai l’impression que pour eux, notre projet n’est pas sérieux alors qu’il y a un véritable besoin d’accompagnement de ces personnes éloignées de l’emploi sur notre territoire. Dans ce contexte, France Active a été notre lumière dans la nuit, quand Magali Lacambra a pris rendez-vous avec nous et nous a expliqué les solutions que ce réseau pouvait nous apporter. Ce fut un véritable coup de pouce pour notre projet. » précise Evelyne Beauzor. L’association est également soutenue par le service Insertion du département.

Aujourd’hui, s’il fallait dresser le bilan de cette expérience, il serait positif sur de nombreux d’aspects, partage avec nous Evelyne Beauzor. « Les personnes qui quittent notre structure sont à la fois tristes de partir de ce petit cocon et aussi ravies de trouver un emploi. Nous avons un bon taux d’insertion et c’est extrêmement gratifiant de voir toutes ces personnes voler de leurs propres ailes. Pour faire vivre ce projet au quotidien, il faut de la persévérance et de l’opiniâtreté mais la récompense est là : permettre à toujours plus de personnes de retrouver une stabilité. » précise-t-elle.

A bénéficié des

Avec

une prime de

8 000€

un investissement de

40 000€

A été accompagné par

France Active Guadeloupe

En 2021

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