fbpx

Flore GEILLON

Fondatrice du Champ des Sourires

Ferme florale favorisant l’inclusion des femmes dans l’emploi

Mon point de départ du projet : aider des femmes éloignées de l’emploi à travers la culture florale. La fleur coupée a un côté très valorisant pour ceux qui la travaillent.

Encourager le retour à l’emploi à travers la culture florale

Longvic (Côte d’Or)
Ferme florale favorisant l’inclusion des femmes dans l’emploi
Le marché de la fleur coupée est une aberration écologique. 9 fleurs sur 10 vendues en France proviennent de l’étranger (Equateur, Colombie…). Un bouquet de roses est l’équivalent carbone d’un aller/retour aérien Paris/Londres, sans parler des pesticides qui rentrent ainsi dans nos foyers. Alors qu’il est tout à fait possible de cultiver des fleurs en France, Flore Geillon démontre qu’il est non seulement possible de produire localement mais également de participer à l’inclusion de femmes éloignées de l’emploi.

Rien ne prédestinait cette chercheuse à monter sa ferme florale. Flore Geillon a débuté sa carrière dans la recherche fondamentale, elle a fait un doctorat en biologie puis s’est orientée vers la gestion de projets en recherche clinique dans le domaine de la cancérologie. Son évolution vers ce type de fonction a été une véritable révélation : « j’ai découvert la gestion budgétaire, l’organisation des plannings et surtout le travail en équipe. Cela m’a beaucoup plu. J’ai eu envie de mettre en pratique ces compétences dans un domaine qui m’anime au quotidien : les fleurs et l’environnement. Parallèlement autour de moi, j’avais beaucoup d’amies qui ont monté leur entreprise, cela m’a donné envie. C’était maintenant ou jamais ».

Pour lancer son projet, elle rejoint l’incubateur Le T, une structure pilotée notamment par France Active Bourgogne. « Le point de départ du projet était ma volonté d’aider des femmes éloignées de l’emploi à travers la culture florale. La fleur coupée a un côté très valorisant pour ceux qui la travaillent. Mais je ne connaissais pas du tout l’Economie sociale et solidaire. » L’incubateur a parfaitement joué son rôle. Il l’a accompagné dans la formalisation et la structuration de son projet. Il lui a fait découvrir le secteur de l’insertion par l’activité économique. Le modèle de l’Atelier Chantier d’Insertion correspondait bien au modèle économique qu’elle imaginait.

L’incubateur Le T étant piloté notamment par France Active, la passerelle vers le financement du projet a été naturelle. France Active Bourgogne a investi dans le projet et a garanti l’emprunt bancaire.
Pour les autres financements, rien ne s’est passé comme elle l’imaginait. C’est finalement la métropole, le département (par le biais d’un soutien aux micro-filières agricoles) et Carrefour à travers une convention de revitalisation qui lui ont apporté les ressources complémentaires nécessaires au lancement du projet.

« En tant qu’Atelier Chantier d’Insertion nous allons mettre en place dès le lancement de l’activité, un parcours personnalisé pour les femmes en inclusion : elles auront des rendez-vous mensuels avec une personne dédiée pour qu’elle puisse établir leur projet professionnel. Cette personne pourra les accompagner, en fonction de leur besoin, sur les aspects de gestion budgétaire ou de lutte contre les addictions » poursuit Flore.

Persévérance, créativité et engagement sont les trois qualités qui ont le plus servi à Flore lors de la mise en place de son projet. Plus que quelques mois de patience avant de pouvoir travailler la terre et voir fleurir un nouvel avenir pour les femmes accompagnées par le Champ des Sourires.

A bénéficié du

Avec

une garantie de

32 000€

un investissement de

20 000€

A été accompagné par

France Active Bourgogne

En 2023

C'est ici ?

Autres stories

Share this...
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedIn