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Constance DE MARNE

Directrice de l’École de production Maurice Leroux

École de production formant les jeunes à partir de 15 ans aux métiers de l’usinage

En proposant une formation qui a un juste équilibre entre théorique et pratique, les jeunes reprennent confiance en eux et se remettent sur la voie de la réussite. 

Une autre façon d’apprendre un métier

Salbris (Loir-et-Cher)
École de production formant les jeunes à partir de 15 ans aux métiers de l’usinage

Donner accès à une formation sécurisante et diplômante à des jeunes dès 15 ans, éloignés du monde éducatif et professionnel, telle est la vocation des écoles de production. Leur modèle a déjà fait ses preuves. En effet, elles sont apparues dans les années 1880 et, en 2020, 35 d’entre elles étaient en activité dans 10 régions françaises. C’est dans ce contexte que l’école Maurice Leroux a ouvert cette même année au cœur de la Sologne, à Salbris, pour proposer un CAP conducteur d’installation de production adapté aux métiers de l’usinage.

 

« Nous avons été la première structure de ce type dans le Centre-Val de Loire à offrir une alternative à des jeunes dès 15 ans qui se retrouvaient sans solution. Il y avait un vrai manque pour ces publics, d’autant plus que nous sommes dans un territoire rural », explique Constance de Marne, sa directrice.

Pédagogie du « Faire pour apprendre »

 

C’est la pédagogie spécifique de l’école reposant aussi bien sur la théorie et que la pratique qui a motivé la jeune femme à en prendre la direction. « L’un de nos points forts est d’allier compétences pédagogiques et professionnelles. Et ce, au travers d’un apprentissage complet mêlant savoirs, savoir-faire avec des mises en situation réelles de production grâce à des entreprises partenaires de la région, mais aussi savoir-être. Par exemple, via un accompagnement du jeune par le jeune, où les uns et les autres se responsabilisent mutuellement, ou encore un travail collectif sur l’identité de l’école et ses valeurs de confiance, respect et entraide. » L’école propose également des heures de sport en soirée et finance 50% du permis de conduire. « L’inclusion professionnelle et sociétale est abordée comme un tout. »

 

Dans cette logique, l’école s’inscrit dans une dynamique globale qui mobilise tout un écosystème territorial : « La réussite de notre modèle repose sur la coopération entre trois acteurs : nos partenaires économiques, c’est-à-dire les entreprises, qui nous passent commande et contribuent à l’immersion professionnelle des jeunes, les collectivités (communautés de communes, département), qui nous soutiennent et identifient les besoins en formation et recrutement, et les structures qui orientent les jeunes vers nous, comme les collèges et lycées, les missions locales, les assistantes sociales, etc. »

 

Cette approche globale, au plus près des besoins des populations et du territoire, a convaincu France Active d’accompagner l’école à sa création. « En plus d’un prêt, ils nous ont aidés dans la construction de notre business plan. Ils ont aussi été un soutien lors des premières discussions avec Crédit Agricole et la Région », confirme Constance de Marne.

Personne ne reste au milieu du chemin

Depuis 2020, l’École Maurice Leroux a accompagné une cinquantaine de jeunes aux profils variés (garçons et filles, mineurs non accompagnés…), de 15 ans en moyenne. Avec un très beau résultat : 100 % de réussite au CAP. « Et dans tous les cas, nous ne laissons jamais un jeune au milieu du chemin. À la sortie, ils ont tous une solution : soit ils ont trouvé un travail, soit ils poursuivent leurs études. »

 

Ces succès confortent la pertinence de la pédagogie proposée. Pour continuer son développement, l’école Maurice Leroux a ainsi ouvert en 2024 l’année de terminale et songe à lancer une nouvelle filière afin de toucher davantage de jeunes et de répondre à d’autres besoins en recrutement du territoire.

 

Grâce notamment à son président, Dominique Gardy, également président de la Fédération nationale des écoles de production, elle est aussi devenue un point de référence pour d’autres structures de ce type qui débutent : « Quand nous avons commencé à réfléchir à notre école en 2017, il en existait 25 en France. Aujourd’hui, elles sont 70. Plus le modèle essaimera, plus les jeunes auront des possibilités de trouver leur voie », conclut Constance de Marne.

A bénéficié du

Avec

un investissement de

150 000€

A été accompagné par

France Active Centre Val de Loire

En 2021

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