fbpx

Une fratrie de jeunes entrepreneurs qui ne manque pas d’énergie !

Ananth PURUSHOTHAMAN

Co-fondateur de Shape Eat

Offres de repas équilibrés, disponibles dans les salles de sport

Nous visons la démocratisation d’une alimentation équilibrée, accessible au plus grand nombre, pour les sportifs, mais aussi les personnes des quartiers.


Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
Offres de repas équilibrés, disponibles dans les salles de sport

Le concept de Shape Eat est simple et efficace : donner accès à des repas sains, bons, peu onéreux grâce à des distributeurs connectés installés au cœur de salles de sport.

L’idée a été imaginée par deux frères, Ananth et Magesh Purushothaman, qui n’ont pas attendu pour développer leur fibre entrepreneuriale. Ils sont en effet dans leur vingtaine quand ils se lancent dans l’aventure. Le premier est alors en master d’école de commerce et le second ingénieur aérospatial.

 

« Personnellement, j’en ai eu envie d’entreprendre dès l’enfance, confirme Ananth. J’avais 11 ans quand nous sommes arrivés en France. Nous avons appris le français sur place. Tout de suite, j’ai voulu comprendre comment fonctionnait une entreprise, le management, ce qu’il fallait faire pour que ça marche… »

Un concept inédit pour les salles de sport

Ananth et Magesh sont jeunes, mais pas têtes brûlées. Ananth décide d’y consacrer tout son temps, tandis que son frère se concentre sur le développement des aspects techniques tout en continuant son parcours professionnel.

 

Le projet se construit étape par étape : formation aux normes sanitaires et d’hygiène indispensables à toute activité de restauration, recrutement d’un cuisinier, création des recettes, location d’une cuisine, etc. Une coach sportive, Corine Lecolas, rejoint aussi l’aventure. Son point fort : sa très bonne connaissance des réseaux de salles de sport et de la relation client.

 

Ainsi, un partenariat se noue avec Fitness Park qui installe des distributeurs dans six salles de Seine-Saint-Denis : Villepinte, Les Pavillons-sous-Bois, Villemomble, Courbevoie ou Roissy-en-France. « Les salles de sport ont été convaincues par la démarche. Ce que propose Shape Eat n’existe pas encore. Et pourtant de nombreux sportifs sont en recherche de solutions pour avoir une alimentation qui leur permette de répondre à leurs besoins nutritionnels ciblés (perte de poids, prise de masse musculaire, augmentation des performances, etc.). Nos distributeurs connectés les accompagnent en affichant toutes ces informations », précise Ananth. « À noter également que Shape Eat peut leur donner de la visibilité, car les distributeurs sont accessibles à leurs adhérents, mais aussi à tous les habitants du quartier. »

Un épicentre en Seine-Saint-Denis

L’ancrage territorial tient particulièrement à cœur des fondateurs de Shape Eat. « Nous venons d’Aulnay-sous-Bois et notre activité se déploie à partir de la Seine-Saint-Denis, avec l’objectif de créer de l’emploi dans le département. Nous formons et recrutons ainsi des personnes en réinsertion professionnelle ou en emploi jeunes dans notre cuisine. Sans oublier que nous visons la démocratisation d’une alimentation saine et équilibrée à faible prix dans notre territoire », explique Ananth.

Frappée par la détermination de l’équipe et leur engagement, France Active Métropole (qui intervient sur les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne) a décidé de soutenir le projet avec une prime Jeune Entrepreneur, un prêt d’honneur, ainsi qu’une garantie Égalité Territoires. Grâce au programme Accès + dédié aux néo-entrepreneurs issus de zones fragiles. Ananth a également pu suivre des ateliers sur la digitalisation de son entreprise. « Cet accompagnement nous a permis de partir de manière solide et de bénéficier de la trésorerie nécessaire pour nous lancer », confirme-t-il.

Aujourd’hui, quelques mois après la création de Shape Eat, les voyants sont au vert : « le chiffre d’affaires augmente, le concept séduit le réseau des salles de sport dans la région. À l’avenir, on se projette vers développement au niveau national et pourquoi par européen ? Rien ne nous empêche d’avoir cette ambition ! », conclut Ananth.

Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :

En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :

  • la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
  • la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
  • la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
  • une sensibilisation à l’engagement.

Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 1 000€


Site internet

A bénéficié du


Avec

plusieurs garanties d’un total de

102 000€

deux primes d’un total de

6 000€

A été accompagné par

France Active Métropole

En 2022 et 2023

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Matériel médical reconditionné : la filière se déploie

Philippe ROBIN

Directeur général d’Envie Autonomie

Une filière de reconditionnement d’aides techniques médicales

Proposer des équipements médicaux de seconde main répond à un enjeu social, économique et environnemental fort.


Paris – France entière
Une filière de reconditionnement d’aides techniques médicales

Tout a commencé en 2015. Philippe Robin dirige alors une entreprise d’insertion du réseau Envie dans le Maine-et-Loire, spécialisée dans le reconditionnement d’appareils électroménagers. « À l’époque, des associations nous alertaient sur le fait que de nombreuses personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie ne parvenaient pas à s’équiper en aides techniques médicales (fauteuils roulants manuels ou électriques, fauteuils d’hygiène, lits médicalisés, lève-personnes…) », se souvient-il. En effet, malgré les remboursements de la Sécurité sociale, des complémentaires santé, et les aides des départements ou d’autres organismes, le reste à charge est souvent important et de nombreux matériel ne bénéficient d’aucune prise en charge.

« Le réseau Envie, depuis trente ans, collecte et trie des équipements électroménagers qui vont être jetés, en reconditionne une partie en atelier avec du personnel en contrat d’insertion et les distribue avec toutes les garanties et conformités attendues. C’est une longue expérience. Nous avons donc décidé d’adapter ce savoir-faire au matériel médical », complète-t-il.

Une réponse à un vrai besoin

Première étape de ce processus : vérifier qu’il existe bien un gisement de matériel à collecter, ainsi qu’un besoin réel de la part des bénéficiaires. « Ces premières intuitions se sont très vite confirmées. Et comme Envie est un réseau qui bouge beaucoup, l’expérimentation lancée à Angers s’est rapidement dupliquée à Nancy, Lyon, etc. », explique Philippe Robin. Les premiers partenariats se nouent également, avec les conseils départementaux, l’ADEME, certains groupes de protection sociale… En 2017, l’initiative est même lauréate de l’appel à projet des Pionniers French Impact, ce qui donne un coup d’accélérateur à son déploiement national.
Le modèle convainc, en effet, à plusieurs niveaux. En raison de son impact économique et social, tout d’abord, car le prix d’un matériel médical reconditionné est 50 % moins cher qu’un neuf, ce qui le rend beaucoup plus accessible aux foyers les plus modestes.

En raison de son impact environnemental, également. Chaque année, près de 240 000 aides techniques sont jetées alors que plus du tiers pourrait être réemployé. De même, un fauteuil roulant reconditionné émet 97 % de CO2 en moins que le même en neuf.

« L’effet sur les finances du système de santé ne serait pas négligeable non plus, car la Sécurité sociale dépense aujourd’hui un milliard d’euros par an pour ce type d’équipements », rappelle Philippe Robin. À l’heure actuelle, les aides techniques de seconde main ne sont pas encore remboursées par la Sécurité sociale. « La loi de finances 2020 prévoyait la prise en charge des fauteuils roulants manuels ou électriques pour commencer, mais nous sommes toujours en attente de la publication du décret d’application. »

La création d’un véritable réseau

Après une levée de fonds lancée en 2019, la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif).  Envie Autonomie voit le jour. Au nombre de ses sociétaires, se trouvent notamment les entreprises du réseau Envie, mais aussi France Active, qui a également pris des titres participatifs et siège au comité d’investisseurs. « Ce modèle de SCIC nous permet d’être autonomes et de nous adjoindre les forces de partenaires qui concourent à notre pilotage stratégique en partageant les mêmes engagements d’inclusion et d’économie sociale et solidaire. À l’instar de France Active, dont l’accompagnement soutient notre développement national. »

Résultat de cette dynamique : Envie Autonomie est implanté sur une vingtaine de départements, embauche aujourd’hui 127 personnes, dont la moitié en contrat d’insertion. En 2023, plus de 33 000 aides techniques ont été collectées et 8 000 redistribuées : « Les volumes jetés chaque année en France montrent que nous avons une large marge de progrès. Mais nous savons que notre offre de seconde main répond à un vrai besoin des particuliers, comme des établissements médico-sociaux qui sont de plus en plus engagés dans des démarches environnementales. Sans oublier que les besoins en soutien à l’autonomie vont considérablement augmenter ces prochaines années avec le vieillissement de la population », conclut Philippe Robin.


Site internet

A bénéficié du

Avec

plusieurs investissements d’un total de

300 000€

A été accompagné par

France Active

En 2021 et 2022

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

La ferme des ailleurs, un havre de paix, de rencontre et d’ouverture

Caroline NIO

Directrice générale du Centre Hélène Borel et superviseuse de la Ferme des ailleurs

Résidence de tourisme adaptée et inclusive

Nous avons à cœur de porter un projet économique, social, culturel et touristique totalement inédit en France.


Les Arleux (Nord)
Résidence de tourisme adaptée et inclusive

Depuis le 4 mars 2024, un vieux corps de ferme centenaire a repris vie. Appelée La Ferme des Ailleurs, cette bâtisse totalement rénovée abrite une résidence de tourisme unique en son genre en France.

Rendre possibles de vrais moments de répit

Le concept est porté par le Centre Hélène Borel (voir encadré). « L’association, basée dans les Hauts-de-France et fondée dans les années 60, gère des établissements et des services médico-sociaux à destination des personnes atteintes de sclérose en plaques, explique sa directrice générale Caroline Nio. Depuis quelques années, nous avons souhaité développer en parallèle des activités issues de l’Economie sociale et solidaire. Nous avons ainsi créé un club de sport un espace de coworking ouverts à tous. La Ferme des ailleurs s’inscrit dans cette dynamique. »

Son concept ?

Proposer des hébergements modulables – de la chambre au 4-pièces – totalement accessibles, ainsi qu’un accompagnement sur mesure des personnes en situation de handicap et de leurs aidants. « Aujourd’hui, en France nous comptons plus de 8 millions d’aidants. Or, très peu de structures leur donnent la possibilité de prendre le temps de souffler un peu, de trouver du répit pour recharger les batteries. À la Ferme des Ailleurs, nous préparons en amont leurs séjours pour identifier avec les eux les moments où ils auront besoin d’un relais par des personnes formées auprès de leur proche, ce qui leur permettra de passer des vacances ensemble, mais aussi avec des parenthèses de détente. »

Une alternative d’hébergement pour toutes et tous

L’ambition première de la Ferme des Ailleurs est d’offrir un havre de paix aux personnes handicapées et leur famille, mais pas seulement ! Elle peut accueillir également des touristes, des travailleurs en déplacement, des membres d’associations sportives venues en compétition dans la région, des collègues en séminaires d’entreprise… « Sa vocation est l’inclusion ! », résume Caroline Nio. D’ailleurs, son architecture est conçue pour favoriser la rencontre. Ainsi, en plus des chambres ou appartements, différentes salles communes offrent la possibilité de cuisiner ensemble, échanger, partager un atelier (par exemple de découverte de la gastronomie locale)… Des expositions, concerts et autres animations festives sont également proposés. Cette dynamique concourt par ailleurs à la revitalisation du bourg de 3000 habitants, ancien lieu de villégiature des mineurs de la région. « Nous avons à cœur de porter un projet économique, social, culturel et touristique totalement inédit », s’enthousiasme Caroline Nio.
Pour rendre possible ce nouveau modèle, Les Fermes des Ailleurs a bénéficié du soutien de France Active Nord Actif. « Ils nous ont accompagnés dans le montage de notre plan de financement qui intègre des investissements privés et quelques subventions publiques, comme celles issues du Feder (Fonds européen de développement régional). Or, ces dernières sont souvent versées avec des mois voire des années de décalage. Le prêt participatif de France Active nous a donc permis de lancer la structure, mais aussi de compter sur un partenaire avec lequel nous partageons les mêmes valeurs d’engagement », conclut Caroline Nio.


Site internet de la Ferme des ailleurs

Le Centre Hélène Borel, 60 ans au service des personnes handicapées et de leurs aidants

Créé dans le Nord de la France dans les années 60, le Centre Hélène Borel a pour objectif d’aider les personnes en situation de handicap à vivre dignement. Au fil du temps, l’association s’est structurée autour de quatre pôles : soins, hébergements en foyers d’accueil, résidences services ou logements autonomes, autres activités (services, aides à domicile, sport santé…). Aujourd’hui, le Centre Hélène Borel compte 11 établissements et services, emploie près de 350 professionnels et accompagne environ 1 200 personnes par an.

A bénéficié des

Avec

plusieurs investissements d’un total de

265 000€

plusieurs garanties d’un total de

76 500€

d’une prime de

8 000€

A été accompagné par

France Active Nord

Depuis 2009


Ecouter tous les épisodes du podcast
Impacts solidaires

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Une auto-école nomade pour couvrir des zones reculées de Guyane

Nathalie CHARLES

Créatrice de l’auto-école sociale et nomade

Cours de conduite itinérant

Les auto-écoles sont habituellement situées en centre-ville, ce qui les rend difficiles d’accès pour les personnes habitant les zones les plus reculées. Beaucoup sont contraintes d’annuler leurs cours, certaines renoncent même à passer le permis pour cette raison.


Matoury, Guyane
Cours de conduite itinérant

Avec son camion aménagé, l’Auto-école sociale nomade vient à la rencontre des habitants des zones reculées de Guyane pour leur permettre de passer leur permis à un coût accessible. Un vrai coup de pouce pour désenclaver les territoires isolés et favoriser l’insertion professionnelle des populations les plus précaires. Nathalie Charles a déjà exercé quelques années en tant qu’enseignante de conduite et de sécurité routière en métropole et en Guyane quand lui est venue l’idée de créer l’Auto-école sociale nomade (AESN). « Les auto-écoles sont habituellement situées en centre-ville, ce qui les rend difficiles d’accès pour les personnes habitant les zones les plus reculées. Beaucoup sont contraintes d’annuler leurs cours, certaines renoncent même à passer le permis pour cette raison », explique-t-elle.

Une offre accessible géographiquement et financièrement

En 2022, Nathalie Charles lance l’AESN et débute son activité à Matoury, bourg non loin de la capitale, Cayenne, mais dont certains quartiers ruraux sont très isolés. Concrètement, l’auto-école est installée dans un camping-car aménagé : « avec un espace simulateur pour permettre aux élèves de se familiariser avec l’intérieur du véhicule, d’apprendre le passage en ville et la circulation sur route dans un environnement sécurisé, ainsi qu’un espace de cours équipé d’un téléviseur et de boîtiers pour réviser le code. »

 

Avec ce camion, Nathalie Charles peut également proposer ses services dans des zones plus éloignées, comme au village de Cacao ou encore au village amérindien de Sainte-Rose-de-Lima. Et ce, à des prix accessibles au plus grand nombre. « Pour la préparation au code, 40 heures de conduite et tout l’accompagnement, les jeunes paient en général 350 euros – pour un coût environ de 1750 euros. » Ce modèle étant rendu possible par les partenariats noués avec la communauté d’agglomération Agglo’GAL pour les moins de 29 ans, la collectivité territoriale de Guyane pour les bénéficiaires du RSA, mais aussi la préfecture, certaines fondations (Vinci, Fondation de France, par exemple).

Une trésorerie à consolider

Cette dépendance aux financements publics ou aux soutiens extérieurs a un impact sur ses besoins en fonds de roulement. « Nous avons, en effet, ressenti une tension sur notre trésorerie en raison des temporalités de ces versements », confirme Nathalie Charles qui s’est alors tournée vers France Active Guyane, officiellement créée en 2023. Après une rencontre sur le terrain et une analyse approfondie du projet, cette dernière accorde à l’AESN son premier prêt participatif de 40 000 euros. « La Guyane connaît un taux de chômage élevé, notamment chez les plus jeunes. Or, ici, sans permis, difficile d’accéder aux services de base, à la formation ou à l’emploi. L’AESN a donc une vocation très forte de développement économique et d’insertion des jeunes, ce qui répond parfaitement à nos valeurs d’engagement », explique Charline Nazaret, directrice de France Active Guyane. Outre la nature du projet, cette dernière a été également attentive à la gouvernance de la structure qui emploie, en plus de Nathalie Charles, une secrétaire polyvalente : une jeune embauchée en premier emploi qui a connu une période de déscolarisation en contrat PEC (parcours emploi compétence).


Site internet

A bénéficié du

Avec

un investissement de

40 000€

A été accompagné par

France Active Guyane

En 2024

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Du textile réutilisable provençal et solidaire pour les blocs opératoires

Régine WEIMAR

Fondatrice de Protectus

Textile réutilisable pour les blocs opératoires

Notre objectif est de s’inscrire dans l’écosystème français de la production de textile technique tout en ayant une dimension sociale, solidaire et locale.


Marseille – Bouches du Rhône
Textile

Fondatrice de la société à mission Protectus, Régine Weimar démontre qu’il possible de conduire la transition sociale et écologique dans le secteur hospitalier en développant des vêtements réutilisables pour le personnel soignant du bloc opératoire.

Accompagnée dès l’émergence du projet par France Active Provence Alpes Côte d’Azur, ce projet change la donne dans le milieu hospitalier, et s’inscrit dans un écosystème territorial social et solidaire.

Régine WEIMAR, quel est le moteur qui vous a poussé à créer Protectus ?

En créant Protectus Société à Mission, je souhaitais entreprendre autrement. J’ai eu de nombreuses expériences dans le monde de la mode et du textile et je suis persuadée que l’on peut générer de la plus-value en faisant attention au vivant et au bien-être des collaborateurs.

L’idée de travailler des vêtements pour le domaine hospitalier a émergé après le covid. Nous avions été sollicités pour créer des masques et des blouses, et J’ai pris conscience de l’immensité des tonnes de déchets générées dans les établissements de santé à ce moment-là. Les vêtements sont le plus souvent à usage unique et incinérés ensuite.

J’ai donc voulu que Protectus réponde à cet enjeu de transition écologique en développant des matières techniques, innovantes, recyclables et réutilisables pour le personnel soignant. Nous souhaitons que cette production se fasse en France avec des structures solidaires.

Comment France Active vous a accompagnée au démarrage de votre projet ?

Dans un premier temps, nous avons travaillé avec France Active pour structurer le projet tant sur le business model et le plan de financement que sur les aspects juridiques.

Ludovic, notre conseiller, nous a accompagné sur ces nombreux sujets transversaux pour construire notre réflexion. Nous sommes passés avec lui d’un projet émergent à un projet construit avec une stratégie claire pour se présenter face aux partenaires bancaires.

France Active, au-delà du financement et du conseil, c’est aussi une source d’encouragement pour aller plus loin.

Comment réussir à se développer dans l’écosystème territorial ?

Notre objectif est de s’inscrire dans l’écosystème français de la production de textile technique tout en ayant une dimension sociale, solidaire et locale.

L’entreprise d’insertion FIL ROUGE a été notre premier partenaire pour la production des vêtements. Cette structure marseillaise recrute et accompagne des personnes éloignées de l’emploi et s’inscrit dans une production locale.

Nous sommes fiers d’avoir réussi à créer une nouvelle chaine de valeur sur notre territoire qui répond à de nombreux enjeux sociaux et environnementaux.

Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs ?

Le plus important c’est de ne pas être seul et de s’entourer de gens qui ont les mêmes valeurs que vous. C’est essentiel d’échanger autour de votre projet sans pour autant dévier de son ambition de départ. Il faut être persuadé de son idée et la tester sur le marché. Pour résumer, il faut être fort dans ses convictions, et agile dans le pilotage du projet. Ne lâchez rien !

Quels sont les prochaines étapes pour Protectus ?

Protectus a pour ambition de devenir un acteur majeur du marché. Nous sommes aujourd’hui présents sur la partie non-stérile du secteur hospitalier. On aimerait passer dans peu de temps à la partie stérile qui est plus technique. Nous effectuons aussi des recherches scientifiques en partenariat avec le CNRS. Nous souhaitons continuer notre collaboration avec France Active car nous sommes alignés en termes de valeur : entreprendre avec du sens.

Site internet

A bénéficié des


Avec

plusieurs garantie de

63 000€

plusieurs investissements de

120 000€

A été accompagné par

France Active Provence Alpes Côte d’Azur

Dès 2022

Le regard de France Active



Ludovic GELARD
Chargé d’expertise chez France Active Provence Alpes Côte d’Azur
Comment avez-vous accompagné et financé le projet Protectus ?

Au début de notre collaboration avec Protectus, l’enjeu était de confirmer la solidité du business model et de contribuer à connecter le projet avec l’écosystème. France Active a donc rassemblé plusieurs acteurs et partenaires comme l’ADEME, des entrepreneurs spécialisés dans la Transition Ecologique et la filière textile, ainsi que des financeurs afin de créer un cadre collectif pour avancer efficacement.
En 2022, France Active a financé le démarrage du projet sur un site pilote, avec le Crédit Coopératif. En janvier 2023, dans le contexte de primo-développement du projet, convaincu du modèle de Protectus et de sa démarche, le projet fut à nouveau financé pour se lancer à plus grande échelle.

Quel a été le rôle de France Active pour ouvrir le projet aux partenaires financeurs ?

En plus contribuer à connecter Protectus à l’écosystème et à nos partenaires, l’enjeu a été de mobiliser des co-financeurs pour son développement. Notre appui vise à faciliter cette mise en relation et à faciliter les échanges entre les investisseurs et Protectus. C’est notre rôle d’investir du temps pour accompagner un projet et de le rendre accessible aux financeurs.

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

En Guadeloupe, quand agriculture durable rime avec insertion

Natacha KANCEL

Responsable du projet Drain’ailes

Insertion dans l’agriculture durable

Lors du montage financier de notre projet, il est apparu un besoin en fonds de roulement important pour pouvoir pérenniser l’activité et la développer. Ce prêt nous a donné cette stabilité pour avancer


Sainte-Rose – Guadeloupe
Insertion dans l’agriculture durable

Drain’ailes est la première association guadeloupéenne à obtenir un prêt gratuit par France Active Guadeloupe. Grâce à ce soutien financier, elle consolide son assise économique qui lui permet d’écrire un nouveau chapitre pour son territoire, rural et au fort taux de chômage, et la douzaine de femmes en insertion qui y travaillent dans le domaine de l’agriculture durable.

C’est à Sainte-Rose, ville du nord Basse-Terre, en Guadeloupe, que Natacha Kancel a implanté son atelier chantier d’insertion Drain’ailes. Sur cette exploitation, elle y emploie, depuis fin 2023, une douzaine de femmes en insertion autour de trois activités : agroforesterie (cacao, vanille, café…), agriculture biologique en permaculture (maraîchage, arbres fruitiers…) et agrotransformation (sauces, assaisonnements, jus…).

Un patrimoine culinaire et agricole

En créant Drain’ailes, Natacha Kancel visait un objectif : transmettre le patrimoine naturel de l’île. D’abord aux jeunes générations : « Beaucoup de jeunes se détournent aujourd’hui des produits locaux au profit d’aliments transformés et importés, souvent mauvais pour la santé, explique-t-elle. Ma volonté est donc de leur faire découvrir les productions de notre terroir, comme nos sirops ou confitures de fruits, qui ont le double avantage d’être 100% guadeloupéens et bien moins sucrés. »

Cette transmission passe également par les femmes. Natacha Kancel s’est, en effet, inspirée de sa grand-mère et de sa mère qui, comme beaucoup à l’époque, avaient un petit bout de jardin qu’elles cultivaient elles-mêmes. « Mon objectif est de réapprendre aux femmes du territoire ces savoir-faire qui leur permettent de gagner en pouvoir d’achat et de retrouver la fierté de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille grâce au fruit de leur travail. » À Drain’elles, la plupart des femmes en insertion sont des mères isolées. 

 Finalement, avec l’association, nous avons à cœur de développer l’autonomie alimentaire, l’économie et l’éducation, mais aussi de donner une image positive de Sainte-Rose, souvent citée malheureusement pour son chômage et son taux de délinquance », complète-t-elle.

Ainsi, quand le Dispositif régional d’accompagnement des Structures d’insertion par l’activité économique (DRA SIAE) qui l’accompagne la réoriente vers France Active Guadeloupe nouvellement créée et soutenue par le Fonds social européen (FSE+), cette dernière n’hésite pas à soutenir le projet.

« Drain’ailes répond à tous les points de l’engagement porté par France Active », confirme Magali Lacambra, directrice de France Active Guadeloupe. À savoir : une gouvernance participative, une action sur le secteur social et de l’emploi, au cœur d’un territoire à forts besoins et en réponse à des enjeux de transition durable.

Un accompagnement inédit pour les associations

Drain’ailes est ainsi la première association à bénéficier d’un prêt gratuit – c’est-à-dire à taux zéro – accordé par France Active Guadeloupe (d’un montant de 21 000 euros). « Lors du montage financier de notre projet, il est apparu un besoin en fonds de roulement important pour pouvoir pérenniser l’activité et la développer. Ce prêt nous a donné cette stabilité pour avancer », confirme Natacha Kancel.

Le prêt gratuit, proposé par France Active Guadeloupe, doté par la Banque des Territoires, la Région et le Département, est un produit innovant. « Ce prêt gratuit constitue une solution accessible et un vrai levier pour les associations qui ont souvent des difficultés à accéder aux prêts bancaires, rappelle Magali Lacambra. Nous pouvons alors intervenir en tant que co-financeur à hauteur de 70% des besoins. Ce qui ouvre les portes à de nouvelles solutions financières pour les associations. »

Avec ce soutien, Drain’ailes peut dès lors se tourner vers l’avenir en multipliant les projets et a donc les moyens d’augmenter sa capacité d’autonomie financière : extension de l’atelier pour accueillir une dizaine de personnes supplémentaires (notamment pour proposer des huiles essentielles ou des eaux florales), ou encore amélioration du process de transformation de la vanille. « D’ici 2-3 ans, nous avons l’ambition de présenter notre vanille au concours général, ce qui sera un levier en plus pour valoriser le travail des femmes qui la produisent », conclut Natacha Kancel.

L’offre France Active Guadeloupe se structure

Avec la volonté de rendre disponible son offre sur tous les territoires, France Active a créé en 2023 France Active Guadeloupe, après deux années d’expérimentation. « Les financements via France Active Investissement, notamment les prêts participatifs, existaient déjà en Guadeloupe. Avec la création de l’association France Active Guadeloupe, nous sommes maintenant en mesure de proposer des prêts gratuits aux associations. Nous jouons alors un rôle d’investisseur en lien avec d’autres cofinanceurs, pour donner un outil inédit aux structures qui se montent, se relancent ou rencontrent des difficultés. Notre palette d’accompagnement s’étoffe », explique Marie Chauvin, responsable du service Offre et conseil.

A bénéficié du

Avec

un investissement de

21 000€

A été accompagné par

France Active Guadeloupe

En 2024

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Nouveau modèle, nouveau départ pour Pléiades

Christophe DAMIRON

PDG de la Scop Pléiades

Services médico-sociaux à domicile

En faisant le pari de la Scop, nous avons posé les bases d’une nouvelle pérennité économique et d’un projet mobilisateur pour le collectif.


Feurs (Loire)
Services médico-sociaux à domicile

En devenant une Scop (société coopérative et participative) en juillet 2023, l’ex-association Pléiades a ouvert un nouveau chapitre pour ses 300 salariés et ses 3 000 bénéficiaires des services médico-sociaux à domicile qu’elle propose pour tous les âges de la vie.
.

« Pléiades a connu des tsunamis successifs », résume Christophe Damiron, son actuel PDG. La structure est en effet née du regroupement de plusieurs associations, la dernière en date aboutissant à une procédure de redressement judiciaire déclenchée par le tribunal de Saint-Étienne en 2018. Christophe Damiron, ancien militaire, depuis vingt ans dans le monde du médico-social, rejoint alors l’embarcation en tant que directeur général, pour travailler à un plan de sortie de crise : « en juillet 2020, nous mettons sur pied un plan de continuation qui se heurte à la pandémie Covid. Celle-ci a certes créé un effet d’aubaine avec l’augmentation des besoins de nos publics, mais sans résoudre notre déficit financier dû en partie à une tarification encadrée trop faible. Or, l’enjeu était grand, car nous avions plus de 300 salariés sur le terrain, motivés et mobilisés », se rappelle-t-il.

La sortie de crise par la voie coopérative

Pléiades opte alors pour un radical changement de modèle quand Christophe Damiron se met en relation avec l’UR Scop (Union régionale des Scop) d’Auvergne-Rhône-Alpes. « Ils ont challengé durant six mois notre modèle économique, ce qui nous a permis de remettre en perspective et de consolider notre projet d’entreprise. Par exemple, en axant notre développement sur des services de conciergerie. En parallèle, la tarification réglementée a été revue à la hausse, ce qui nous nous a donné plus d’assise économique », explique-t-il.
Sans oublier que le modèle coopératif est fondamentalement participatif : ainsi 37 % des salariés de Pléiades ont accepté de devenir sociétaires en investissant un mois de salaire. Ce qui a représenté une vraie force à la barre du tribunal quand il a fallu défendre le projet.
« Mais au-delà de l’annulation de la dette de l’association grâce à sa liquidation judiciaire, du nouveau modèle économique en Scop et de la mobilisation des salariés, encore fallait-il reconstituer notre fonds de roulement », précise Christophe Damiron. L’UR Scop le met alors en relation avec différents financeurs et avec France Active qui lui apporte des garanties bancaires et un investissement à hauteur de 250 000€. « Sans ce soutien du mouvement coopératif, du Crédit Coopératif et de France Active, nous n’aurions pas réussi à convaincre le tribunal et les investisseurs de notre capacité à reprendre l’association et à nous engager sur une voie équilibrée et pérenne. Une des clés du succès est d’être bien entourés et cela a été le cas », complète-t-il.

Une Scop désormais à flot

Presque un an après le lancement de la Scop, Pléiades compte environ 90 sociétaires et connaît une situation économique favorable « Aujourd’hui, tous les voyants sont au vert. Nous avons retrouvé la possibilité d’investir dans nos projets. »
Pour Christophe Damiron, les prochains mois vont dès lors être cruciaux pour relever deux défis majeurs. « Le premier sera de confirmer la solidité de notre rentabilité. Car n’oublions pas que les structures de l’ESS sont des entreprises qui doivent être viables économiquement. C’est un prérequis indispensable. »
Le second : être attractifs en tant qu’employeur. « Comme beaucoup d’acteurs du secteur médico-social, nous faisons face à une crise des vocations. Ce qui nous oblige à nous montrer innovants dans nos recrutements et à intégrer de l’agilité et de l’adaptabilité. Là aussi, la gouvernance coopérative est un plus, car elle permet aux sociétaires de reprendre la main sur la définition des conditions de travail et la stratégie. »


Site internet

A bénéficié du

Avec

une garantie de

100 000€

un investissement de

250 000€

A été accompagné par

France Active Loire

En 2023

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

“A Meda”, une épicerie qui fait du lien social sa spécialité 

Dominique MARTINI

Co-gérante d’“A Meda”

Epicerie fine de produits locaux et bar à vins

La prime du programme Accès+ dont j’ai pu bénéficier a été décisive car elle nous a permis de financer notre laboratoire de production, au moment où nous avions le plus besoin de fonds.
L’accompagnement de France Active a été super, ils ont été très réactif, ce qui nous a permis d’ouvrir « A Meda » rapidement.



Levie (Corse)
Epicerie fine de produits locaux et bar à vins

Dominique Martini, a repris une épicerie spécialisée dans les produits régionaux de son village natal du sud de la Corse : Levie. Le programme Accès+, soutenu par le ministère du Travail de la Santé et des Solidarités lui a permis de se lancer plus sereinement.

Dominique MARTINI, pouvez-vous nous présenter votre projet ?

A Meda, est une épicerie fine spécialisée en produits locaux corses. Ils sont sélectionnés par nos soins auprès de petits producteurs des environs ou confectionnés directement sur place, notre produit phare est la Sciacce de Levie à la pomme de terre. Avec mon conjoint, nous avons débuté cette aventure lorsque nous sommes devenus parents. Nous avons fait le pari d’un changement de vie, en nous installant dans le village d’où nous sommes originaires.

Attachés à notre terroir, nous travaillons avec un maximum de producteurs locaux, avec des produits de qualité vendus à un prix raisonnable pour une clientèle locale principalement. Ce qui nous tient à cœur, c’est d’être un lieu ouvert à tous qui maintient le lien intergénérationnel dans la commune. Pour cela, nous organisons des soirées festives car nous voulons aussi apporter de l’animation toute l’année, y compris en dehors des saisons touristiques.

Pourquoi vous êtes-vous tourné vers France Active ? Et que retenez-vous de cet accompagnement ?

France Active nous a accompagné en garantissant le prêt nécessaire à l’achat du fonds de commerce que nous avons repris. Sans cet appui, “A Meda ”aurait pu difficilement voir le jour.
Au départ, je ne connaissais pas du tout l’association, c’est ma banque qui m’a transmis les coordonnées de France Active Corse. Cette aide précieuse a pu nous permettre de démarrer avec une trésorerie confortable, un vrai plus pour pouvoir se lancer !

Alors que nous devions ouvrir l’épicerie, le partenaire qui devait réaliser les spécialité Corse proposées à la vente s’est désisté. La prime du programme Accès+ dont j’ai pu bénéficier a été décisive car elle nous a permis de financer notre laboratoire de production, au moment où nous avions le plus besoin de fonds.
L’accompagnement de France Active a été super, ils ont été très réactif, ce qui nous d’ouvrir « A Meda » rapidement.

Quels sont vos projets pour les années à venir ?

Nous souhaitons continuer à nous développer davantage. En particulier sur la confection de spécialité sur place, pour à l’avenir, devenir producteur nous-même. C’est grâce à ces produits que nous pouvons faire rayonner notre commerce, notre village et notre territoire.

Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :

En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :

  • la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
  • la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
  • la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
  • une sensibilisation à l’engagement.

Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 3 000€.

A bénéficié du

Avec

une garantie de

80 000€

une prime de

3 000€

A été accompagné par

France Active Corse

En 2022

Le regard de France Active


Alicia CHERENTI
Chargée de mission chez France Active Corse

Quels étaient les premiers besoins de Dominique Martini, lorsqu’elle a pris contact avec France Active Corse ?

Dominique Martini et Baptiste Nicolai ont eu une belle opportunité en reprenant l’épicerie “A Meda”. Située dans une zone rurale excentrée, c’est un projet que nous avons eu à cœur de soutenir, car il a un réel impact positif sur son territoire : il le dynamise, il rapproche les habitants tout en faisant vivre l’économie locale. C’est un de nos partenaires bancaires qui a pu nous mettre en relation. L’accompagnement a été rapide et fluide lors du lancement du projet.

Qu’est-ce que France Active Corse a mis en place pour aider cet entrepreneur ?

Pour compléter leurs apports personnels, ils ont pu bénéficier d’une garantie égalité territoire, qui a couvert 80% de leur emprunt, du fait de l’implantation dans un territoire rural fragile. A travers le programme Accès+ du pacte Création de France Active Dominique Martini a participé à des webinaires. Notamment avec notre partenaire Entrepreneurs de la Cité sur la thématique de la Protection & de la Sécurisation afin de mieux connaitre les risques auxquelles les entreprises pourraient être confrontées. Notre soutien est essentiel pour ces entrepreneurs, engagés dans un parcours de création, cela sécurise le projet et leur facilite l’accès à des financements.

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

L’autopartage fait sa place dans l’agglomération toulousaine

Alexandre JOUAVILLE

Directeur général de la coopérative Citiz Occitanie

Autopartage

En tant que partenaire, France Active renforce l’écosystème de l’Economie sociale et solidaire en crédibilisant des projets comme le nôtre.


Toulouse et son agglomération 
Autopartage

En mutualisant les véhicules et en réduisant la dépendance à la voiture, l’autopartage est une solution de mobilité innovante et vertueuse pour faire face aux enjeux environnementaux et contribue au mieux-vivre en ville. Il y a plus de 20 ans, naissait le réseau Citiz, aujourd’hui présent dans 200 villes avec un flotte de plus de 2000 voitures disponibles 24h/24. En Occitanie, Citiz propose des voitures dans 45 stations dans toute la région (pour éviter de centrer sur la métropole). France Active est aux côtés des structures de ce réseau pionnier de l’autopartage depuis de nombreuses années.    https://vimeo.com/900929165?share=copy

Alexandre JOUAVILLE, pouvez-vous présenter votre structure en quelques mots ? 

 

Citiz est une coopérative proposant une flotte de voitures en libre-service dans les territoires. Pionnier de l’autopartage en France, nous défendons une vision de la mobilité alternative à la possession d’une voiture individuelle. En permettant d’accéder facilement à une voiture de façon occasionnelle, Citiz remplace 8 voitures individuelles et libère 3 places de stationnement en voirie. Notre ambition est de développer des stations en lien avec toutes les infrastructures d’offres de mobilité durable et de transports en commun dans la région. 

En quoi l’engagement est-il au cœur du projet de Citiz ? 

Tout d’abord, nous sommes une Scic, une société coopérative d’intérêt collectif où toutes les parties prenantes prennent les décisions en commun. Citiz est également un projet ambitieux d’intérêt général qui agit pour l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens, en limitant le nombre de voitures et l’espace dédié au stationnement en ville. Notre projet s’attache par ailleurs à réduire son impact environnemental en proposant des voitures le moins émissives possibles. Nous souhaitons également donner à certains foyers la possibilité d’accéder à un moyen de transport individuel à moindre coût, grâce à une politique tarifaire transparente et incitative (coût de la location à l’heure, au kilométrage…). 

En quoi France Active vous a-t-elle permis de renforcer vos engagements ? 

France Active adopte une approche prospective de l’engagement avec des critères permettant de s’assurer qu’une finalité engagée soit vraiment au cœur des projets qu’ils accompagnent. Grâce à leur regard critique lors de l’étude de notre dossier, ils nous ont permis de renforcer l’engagement de notre projet. En tant que partenaire, France Active renforce l’écosystème de l’Economie sociale et solidaire en crédibilisant des projets comme le nôtre. 


Site internet

A bénéficié du

Avec

plusieurs investissements d’un total de

395 000€

une garantie de

84 000€

une prime de

8 000€

A été accompagné par

France Active MPA Occitanie

Depuis 20211

Le regard de France Active



Hélène GAUTHIER
Coordinatrice financement chez France Active MPA Occitanie
En quoi la démarche de Mobidys répond-elle à la vision de l’engagement que porte France Active ?

Le principal engagement de Mobidys c’est l’inclusion, permettre à chacun avec un handicap ou non d’avoir accès à la culture et plus particulièrement aux livres. Que ce soit de la lecture plaisir, ou de l’accès à des manuels scolaires adaptés, Mobidys s’adresse à tous les besoins, tout en respectant la chaîne du livre. Au-delà du contenu, Mobidys permet de donner une chance à chaque enfant d’une même classe de progresser. En effet, les livres numériques sont de véritables aides à la compréhension et permettent de dépasser les différences. Le confinement a mis en évidence les limites des cours à distance et la nécessité de la digitalisation des supports en tenant compte des problématiques de chacun afin d’adapter les ressources scolaires.

Comment comptez-vous accompagner Mobidys dans la durée ?

La relation initiée avec Mobidys date de 2018. Nous avons accompagné l’entreprise dans les différentes étapes de son développement : amorçage avec la mise en place d’un prêt Pays de la Loire Engagé, à l’occasion d’un changement d’échelle, plus récemment en permettant à France Active de prendre part au capital de l’entreprise.

L’accompagnement mis en oeuvre est venu répondre aux besoins financiers, mais aussi aux besoins de conseil, notamment en mobilisant le Dispositif Local d’Accompagnement. Ainsi, nous avons pu apporter du conseil pour appuyer la mise en place d’une stratégie en termes de mangement adapté au changement d’échelle de Mobidys. Notre objectif est d’inscrire notre relation dans la durée.

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories