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Apprendre de nouveaux métiers pour repartir du bon pied

Evelyne BEAUZOR

Directrice de Birmingh’art

Atelier chantier d’insertion

France Active a été notre lumière dans la nuit, quand Magali Lacambra a pris rendez-vous avec nous et nous a expliqué les solutions que ce réseau pouvait nous apporter. Ce fut un véritable coup de pouce pour notre projet.


Baie-Mahault (Guadeloupe)
Atelier chantier d’insertion

L’association Birmingh’art a été créée en 2017. A l’origine, il s’agissait de développer la pratique artistique en Guadeloupe. Très vite, les fondateurs de l’association ont été confrontés à la réalité difficile du territoire lorsqu’une personne a été tuée lors du vol d’un téléphone portable. Véritable choc pour la communauté, cet événement les a amenés à transformer l’association en atelier chantier d’insertion. Birmingh’art permet désormais aux personnes éloignées de l’emploi de retrouver leur voie à travers diverses activités. Cet atelier chantier d’insertion fonctionne autour de trois grands pôles. L’agroécologie est celui qui remporte le plus de succès auprès des personnes accompagnées, cela les reconnecte avec la nature, le vivant et leur responsabilité citoyenne. Le deuxième pôle, le recyclage de palette, les incite à la réflexion pour régler les problèmes techniques et à faire preuve de créativité. Et enfin, les bénéficiaires sont aussi amenées à réaliser des travaux autour du bâtiment (maçonnerie, électricité, peinture) ce qui contribue à enrichir leur savoir-faire. En travaillant au sein de chacun des pôles, les personnes accompagnées acquièrent de nouvelles connaissances et reprennent confiance en l’avenir. « Le travail d’équipe est la clé. Les profils que nous accompagnons viennent d’horizon très divers, ils ont entre 25 et 60 ans, chacun apporte sa pierre à l’édifice. L’entraide et la bienveillance sont de mise. » précise Evelyne Beauzor, directrice de la structure.L’intégration des nouveaux arrivés dans la structure est organisée en douceur par la directrice de l’association. Petit à petit, Brimingh’art leur apprend à gagner en responsabilité et à pouvoir prendre leur indépendance. Des rendez-vous réguliers sont mis en place pour les accompagner sur les problématiques sociales (recherche de logement, mise en place d’aides…) auxquelles ils peuvent être confrontés. De nombreux ateliers sont organisés tout au long de l’année. En ce moment, l’atelier chantier d’insertion aménage une terrasse pour son local. Il faut fabriquer des bancs, une table et mettre en place un espace jardin. Ce sont d’excellentes mises en situation pour l’équipe accompagnée par l’association. Un bon prétexte qui permet de nombreux échanges entre pairs : « l’échange et l’apprentissage au sein du groupe fonctionne très bien » précise la directrice.

Evelyne Beauzor n’était pas du tout destinée à piloter ce chantier d’insertion. Après un troisième cycle à l’IAE de Paris, elle devient consultante dans un centre de formation continue puis, de retour en Guadeloupe, elle se lance dans la création d’une entreprise consulting. En parallèle, l’association Birmingh’art a pris plus de place que prévue dans sa vie : « c’est ce projet avec des amateurs d’art (comme moi) et des artistes qui m’a embarqué, cela m’a plu et je me sens utile », nous confie-t-elle.

Pour faire fonctionner cette structure, c’est un bras de fer permanent avec les financeurs. « Ils nous financent de manière épisodique. J’ai l’impression que pour eux, notre projet n’est pas sérieux alors qu’il y a un véritable besoin d’accompagnement de ces personnes éloignées de l’emploi sur notre territoire. Dans ce contexte, France Active a été notre lumière dans la nuit, quand Magali Lacambra a pris rendez-vous avec nous et nous a expliqué les solutions que ce réseau pouvait nous apporter. Ce fut un véritable coup de pouce pour notre projet. » précise Evelyne Beauzor. L’association est également soutenue par le service Insertion du département.

Aujourd’hui, s’il fallait dresser le bilan de cette expérience, il serait positif sur de nombreux d’aspects, partage avec nous Evelyne Beauzor. « Les personnes qui quittent notre structure sont à la fois tristes de partir de ce petit cocon et aussi ravies de trouver un emploi. Nous avons un bon taux d’insertion et c’est extrêmement gratifiant de voir toutes ces personnes voler de leurs propres ailes. Pour faire vivre ce projet au quotidien, il faut de la persévérance et de l’opiniâtreté mais la récompense est là : permettre à toujours plus de personnes de retrouver une stabilité. » précise-t-elle.

A bénéficié

d’une prime de

8 000€

d’un investissement de

40 000€

A été accompagné par

France Active Guadeloupe

En 2021

C’est ici ?

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Encourager le retour à l’emploi à travers la culture florale

Flore GEILLON

Fondatrice du Champ des Sourires

Ferme florale favorisant l’inclusion des femmes dans l’emploi

Mon point de départ du projet : aider des femmes éloignées de l’emploi à travers la culture florale. La fleur coupée a un côté très valorisant pour ceux qui la travaillent.


Longvic (Côte d’Or)
Ferme florale favorisant l’inclusion des femmes dans l’emploi

Le marché de la fleur coupée est une aberration écologique. 9 fleurs sur 10 vendues en France proviennent de l’étranger (Equateur, Colombie…). Un bouquet de roses est l’équivalent carbone d’un aller/retour aérien Paris/Londres, sans parler des pesticides qui rentrent ainsi dans nos foyers.
Alors qu’il est tout à fait possible de cultiver des fleurs en France, Flore Geillon démontre qu’il est non seulement possible de produire localement mais également de participer à l’inclusion de femmes éloignées de l’emploi.

Rien ne prédestinait cette chercheuse à monter sa ferme florale. Flore Geillon a débuté sa carrière dans la recherche fondamentale, elle a fait un doctorat en biologie puis s’est orientée vers la gestion de projets en recherche clinique dans le domaine de la cancérologie. Son évolution vers ce type de fonction a été une véritable révélation : « j’ai découvert la gestion budgétaire, l’organisation des plannings et surtout le travail en équipe. Cela m’a beaucoup plu. J’ai eu envie de mettre en pratique ces compétences dans un domaine qui m’anime au quotidien : les fleurs et l’environnement. Parallèlement autour de moi, j’avais beaucoup d’amies qui ont monté leur entreprise, cela m’a donné envie. C’était maintenant ou jamais ».

Pour lancer son projet, elle rejoint l’incubateur Le T, une structure pilotée notamment par France Active Bourgogne. « Le point de départ du projet était ma volonté d’aider des femmes éloignées de l’emploi à travers la culture florale. La fleur coupée a un côté très valorisant pour ceux qui la travaillent. Mais je ne connaissais pas du tout l’Economie sociale et solidaire. » L’incubateur a parfaitement joué son rôle. Il l’a accompagné dans la formalisation et la structuration de son projet. Il lui a fait découvrir le secteur de l’insertion par l’activité économique. Le modèle de l’Atelier Chantier d’Insertion correspondait bien au modèle économique qu’elle imaginait.

L’incubateur Le T étant piloté notamment par France Active, la passerelle vers le financement du projet a été naturelle. France Active Bourgogne a investi dans le projet et a garanti l’emprunt bancaire.
Pour les autres financements, rien ne s’est passé comme elle l’imaginait. C’est finalement la métropole, le département (par le biais d’un soutien aux micro-filières agricoles) et Carrefour à travers une convention de revitalisation qui lui ont apporté les ressources complémentaires nécessaires au lancement du projet.

« En tant qu’Atelier Chantier d’Insertion nous allons mettre en place dès le lancement de l’activité, un parcours personnalisé pour les femmes en inclusion : elles auront des rendez-vous mensuels avec une personne dédiée pour qu’elle puisse établir leur projet professionnel. Cette personne pourra les accompagner, en fonction de leur besoin, sur les aspects de gestion budgétaire ou de lutte contre les addictions » poursuit Flore.

Persévérance, créativité et engagement sont les trois qualités qui ont le plus servi à Flore lors de la mise en place de son projet. Plus que quelques mois de patience avant de pouvoir travailler la terre et voir fleurir un nouvel avenir pour les femmes accompagnées par le Champ des Sourires.

Site internet

A bénéficié

d’une garantie de

32 000€

d’un investissement de

20 000€

A été accompagné par

France Active Bourgogne

En 2023

C’est ici ?

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Faire de son restaurant un outil social et écologique

Nicolas JOSSE

Fondateur d’Altermarché

Restaurant – traiteur

Pour mon financement, j’ai pu compter sur plusieurs acteurs : France Active m’a soutenu à travers une garantie sur mon prêt bancaire et m’a aidé à construire mon business plan. Le Réseau Entreprendre®, m’a octroyé un prêt d’honneur et j’ai obtenu des subventions de la part de plusieurs financeurs.


Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne)
Restaurant – traiteur

Aujourd’hui, nous vous invitons à pousser la porte de ce restaurant, traiteur, champignonnière en proche banlieue parisienne. Le fondateur a souhaité faire de ce lieu de vie, un lieu d’inclusion sociale à travers l’insertion de personnes éloignées de l’emploi tout en restant très exigeant sur le choix des produits proposés. La carte est courte, les produits sont frais, locaux et de saison. Une belle histoire où écologie et social vont de pair.Tartinade végétarienne, poulet avec une sauce à la menthe et aux petits pois et tarte aux fraises de Seine-et-Marne, tel était un exemple de menu que vous pouviez déguster à la fin du printemps chez Altermarché. Au choix 4 entrées, 3 plats (viande, poisson et végétarien), 4 desserts : la carte change toutes les semaines en fonction des arrivages de produit de saison, bios et à 50% en circuits courts.
Altermarché est un restaurant traiteur, champignonnière et conserverie basé à Saint-Maur-des-Fossés. Sept salariés y travaillent dont deux en insertion. Ils vous proposent : petits déjeuners, plats, cocktail, buffet le tout en zéro déchet. « Nous sommes les seuls à avoir un tel niveau d’exigence : 95% de nos produits sont bios », précise Nicolas Josse, fondateur de la structure. Et leurs clients : WWF, Abbé Pierre, Confédération Paysanne, plusieurs associations qui interviennent dans le secteur de l’environnement, plusieurs marchés publics… reconnaissent la qualité des produits et leur savoir-faire.
Auparavant salarié d’une grande structure d’insertion et diplômé d’un CAP cuisine il y a 15 ans, Nicolas Josse a voulu changer d’air et réaliser son rêve d’enfant : ouvrir son restaurant.

La restauration est un secteur dans lequel il y a beaucoup de turn-over. « Au cours des deux premières années cela a été compliqué de stabiliser l’équipe. Mais depuis le début de l’année, j’ai de très bons collaborateurs. Je sais que je peux compter sur eux. » poursuit-il.
Des obstacles, il en a rencontré : « j’étais novice dans la profession et j’ai ouvert en 2021, en plein COVID. Si je n’avais pas eu mon apport personnel, la trésorerie n’aurait pas tenu. »

« Pour mon financement, j’ai pu compter sur plusieurs acteurs : France Active m’a soutenu à travers une garantie sur mon prêt bancaire et m’a aidé à construire mon business plan. Le Réseau Entreprendre® m’a octroyé un prêt d’honneur et j’ai également obtenu des subventions de la part de plusieurs financeurs.

Si je devais tirer un bilan aujourd’hui, je dirais que ce qui me rend le plus heureux est de pouvoir satisfaire mes clients tout en créant une bonne ambiance au sein de l’équipe avec laquelle je travaille chaque jour et servir de tremplin aux salariés en insertion.
Je n’avais pas mesuré l’immense charge de travail et l’impact physique et psychologique qu’un restaurant implique. C’est extrêmement éprouvant, mais j’ai le soutien de mes proches et notamment de ma conjointe. »

Un conseil pour un entrepreneur qui souhaite se lancer ?

« Je lui dirais de prendre le temps de contacter tous les partenaires du territoire, se faire connaitre. Et surtout aller voir les financeurs. Le fait de nouer un réseau de partenaires avec des connaissances interpersonnelles cela n’a pas de prix. L’humain est très important. »


Site internet

A bénéficié

d’une garantie de

60 000€

de primes d’un total de

15 000€

A été accompagné par

France Active Métropole

Depuis 2016

C’est ici ?

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Humaniser la prise en charge des défunts et de leur famille

Séverine MASUREL

Fondatrice de la coopérative funéraire de Lille

Scic de pompes funèbres

Quand j’ai découvert ce concept, ce fut un vrai déclic, je me suis demandé pourquoi cela n’existait pas dans ma région. Je trouvais le fonctionnement sain et c’est ce qui m’a séduit.


Lille (Nord)
Pompes funèbres coopératives

En France, on dénombre plus d’un décès chaque minute. Bien que le sujet soit tabou, nous y sommes tous un jour confronté. Quand cela arrive, les familles fragilisées par cette nouvelle, souhaitent bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’une écoute attentive. C’est le rôle que s’est donné la coopérative funéraire de Lille, fondée par Séverine Masurel.

C’est par le fruit du hasard et des rencontres que cette Lilloise se retrouve à la tête de la première coopérative funéraire des Hauts de France.

Avec une formation en management et gestion, Séverine Masurel a travaillé 24 ans dans le commerce textile, chez Damart. Son dernier poste en date était responsable du service approvisionnement et gestion des stocks. « J’ai eu la chance de travailler dans une société qui a permis ma reconversion. J’y ai appris la gestion, le management, la gestion de projet, le travail en équipe, mais à 47 ans j’avais le besoin fort de me tourner davantage vers les relations humaines, l’accompagnement. »

Parallèlement et au gré de recherches sur internet, elle tombe par hasard sur un article présentant la coopérative funéraire de Nantes. Elle est séduite par le concept. « C’est une autre façon de voir les obsèques et la relation avec les familles », nous précise-t-elle.

Les coopératives funéraires sont des entreprises de pompes funèbres mais pas comme les autres. Elles mettent l’humain et le respect des volontés du défunt au centre de leurs actions et le respect de l’environnement fait partie de leur ADN. Le concept vient du Canada, et se concrétise la plupart du temps en France sous forme de SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). Ces structures doivent être rentables, mais le profit dégagé est à 100% réinvesti dans la coopérative pour améliorer son fonctionnement et donc au seul profit des familles. Il n’y a pas d’enrichissement personnel. Les salariés de la coopérative ont un salaire fixe et n’ont pas de prime sur la vente de biens ou de services.

Par ailleurs, ces structures sont totalement transparentes sur les prix et sur ce qui est obligatoire ou ne l’est pas.

« Quand j’ai découvert ce concept, ce fut un vrai déclic, je me suis demandée pourquoi cela n’existait pas dans ma région. Je trouvais le fonctionnement sain et c’est ce qui m’a séduit ». Le projet prend forme progressivement. Elle commence par suivre des formations dans le domaine funéraire, elle lance une association de préfiguration et décide de partir à la découverte des structures pionnières en France.

Elle fait un stage de 15 jours au sein de la coopérative funéraire de Nantes et d’une journée au sein de celle de Rennes. Ces immersions lui permettent de mieux comprendre le fonctionnement, de rencontrer les familles, de voir l’accompagnement dont elles bénéficient, le rapport au défunt et l’organisation concrète d’une coopérative.
« Je ne venais pas du monde de l’ESS, ces modes de gouvernance et ces modèles économiques m’étaient totalement étrangers. J’avais besoin de voir par moi-même comment tout cela était organisé, de comprendre, et je fus séduite. »

Elle avance sur son budget prévisionnel et rencontre l’Union régionale des Scop pour le finaliser et écrire les statuts de la SCIC. Par ce biais, elle rencontre les banques et France Active Nord pour lui permettre de financer son projet. Elle obtiendra un investissement ainsi que la garantie de son prêt bancaire de la part de France Active.

La coopérative a ouvert en janvier 2022. En complément de ses activités, elle s’est donnée comme mission de lever le tabou sur la mort en organisant régulièrement des événements ouverts à tous : (visio) conférences, « cafés mortels », ateliers, visites… Au programme de ces rendez-vous : la découverte de nouvelles pratiques ou nouveaux rites, des temps d’échanges entre les participants, de l’information générale sur la Mort et le Funéraire.

Elle propose également des ateliers sur les volontés funéraires afin d’informer chacun d’entre nous sur les éléments indispensables à anticiper, les discussions à avoir avec ses proches.
Elle a d’excellents retours sur ces événements de la part des participants qui se sentent plus légers et mieux informés sur les démarches à accomplir.

Séverine est particulièrement fière de pouvoir accompagner les familles dans ces périodes difficiles et elles rendent bien en lui donnant des retours très positifs. Depuis son lancement, la SCIC se développe et Séverine continue à échanger avec les autres coopératives funéraires. Elle est la 7e à s’être créée en France, d’autres sont en projet. Chaque mois, elle ne loupe sous aucun prétexte la visio qui leur permet à toutes de mettre en commun leurs pratiques et de trouver des solutions aux difficultés ponctuelles auxquelles elles peuvent être confrontées. Ses projets à moyens termes seraient d’agrandir l’équipe et d’avoir sa propre salle de cérémonie.

Site internet

A bénéficié

d’une garantie de

50 000€

d’un investissement de

30 000€

A été accompagné par

France Active Nord

En 2021 et 2022

C’est ici ?

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Grand Ouest : l’inclusion, l’écologie au cœur de l’action

Fabrice PRÉAULT et Dominique FIÈVRE

Président et directeur général du Groupe Estille

17 entreprises engagées pour l’inclusion et l’écologie

Nous avons établi une vraie relation de confiance avec France Active Pays de la Loire qui nous soutient depuis de nombreuses années sur nos différents projets.


La Roche-sur-Yon (Vendée)/ Nantes (Loire Atlantique)
Groupe d’entreprises inclusives dans les domaines l’économie circulaire, des loisirs, des services, de la logistique/transport et de la formation

Depuis 25 ans, les différentes entités du groupe Estille œuvrent en faveur de l’inclusion et de la protection de l’environnement. A l’origine, deux hommes : Dominique Fièvre et Fabrice Préault convaincus que le social, l’écologie et l’économique vont de pairs et sont conciliables. « C’est avant tout une histoire de rencontre et de conviction. Nous partageons la même vision de l’entreprise inclusive » précise Fabrice Préault

Surveillant, enseignant puis éducateur de rue, tel est le parcours de Fabrice Préault, aujourd’hui président du Groupe Estille. En 1996, il créé Trait d’Union. Il s‘agit d’une entreprise d’insertion basée à La Roche-sur-Yon et spécialisée dans la gestion des déchets. Progressivement, il lance d’autres entreprises et notamment Siti Intérim (entreprise d’intérim d’insertion) mais aussi une entreprise adaptée spécialisée dans le conditionnement et une autre dans le secteur du travail paysager employant des personnes en situation de handicap. En 2018, le groupe se structure au sein d’une holding : Soltiss. Il préside aujourd’hui le Groupe Estille.Quant au directeur général du Groupe, Dominique Fièvre, il prend la tête d’Ares (insertion dans l’emploi de personnes sans domicile fixe en région parisienne) après un passage au Centre des jeunes dirigeants de l’ESS en tant que chargé de mission, puis il dirige ID’EES Intérim (réseau d’agences d’intérim d’insertion) pendant une quinzaine d’années. En 2014, il rejoint Envie 44 pour en prendre la direction. L’entreprise inclusive œuvre dans les domaines du réemploi, de la logistique et du transport. Soltiss et Envie 44 sont très proches en termes d’activités, de fonctionnement et de vision. En 2021, elles décident de fusionner pour accélérer leur changement d’échelle et améliorer leur impact social, économique et environnemental. Il s’agissait de mieux grandir et ainsi aborder plus sereinement la complexité d’un contexte économique et social toujours plus changeant. La concrétisation de se rapprochement a donné naissance au Groupe Estille.https://vimeo.com/854962377?share=copy

La naissance du Groupe Estille

4 pôles structurent les activités des 17 entités du groupe : bien-être, tourisme, loisirs / économie circulaire et industrie / ressources et compétences / logistique et transports. Ces 4 pôles sont accompagnés dans leur quotidien par un pôle qui regroupe les fonctions supports. Sur ces structures, dix sont des entreprises d’insertion, trois des entreprises adaptées, deux des chantiers d’insertion, un centre de formation et une association intermédiaire.

” Nous voulons faire grandir les activités dans leur territoire respectif et les Hommes qui travaillent au quotidien dans nos entreprises et ce, en collaborant avec l’écosystème local. Nous avons des activités à impact et nous voulons continuer à répondre aux besoins sociaux. “ précise Dominique Fièvre dans ce même article.

Parmi leur projet en cours

Le 1er juillet 2023, ouvre « Le Potager Extraordinaire », un parc de loisirs autour du végétal à La Roche-sur-Yon. Il s’agit d’un lieu immersif pour s’informer et apprendre à mieux s’alimenter, à cultiver… tout en préservant la biodiversité.

France Active est aux côtés des différentes structures du groupe depuis de nombreuses années, une relation de confiance s’est établie entre les deux entités. France Active Pays de la Loire a challengé Estille sur les différents aspects du projet lors de la création du groupe.

Propos recueillis par le journal l’Informateur judiciaire.


Site internet

A bénéficié

d’un total de garanties de

150 000€

d’un total d’investissements de

720 000€

d’un total de primes de

40 000€

A été accompagné par

France Active Pays de la Loire

Depuis 2005

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Remise en forme et lien social au cœur du projet de Silver Form en Guyane

Jean-François EKANDE

Fondateur et président de Silver Form

Activité physique adaptée en Guyane

Pour concrétiser le projet, j’ai eu l’appui de différentes structures et notamment de France Active qui est intervenue en garantie du prêt.


Guyane (outre-mer)
Activité physique adaptée en Guyane

Basé en Guyane, Silver Form est un centre de réadaptation et de remise en forme destiné à des personnes qui n’ont plus l’habitude de faire de l’activité physique, qu’elles aient ou non des pathologies.
Ce n’est pas une salle de sport classique, ici pas de miroir pour s’admirer. La salle est à taille humaine, car elle peut accueillir 10 personnes par heure ce qui favorise le lien social. Permettre aux personnes de retrouver la forme et de se maintenir en bonne santé tel est le but de Silver Form. Cela passe notamment par un parcours de fauteuils isocinétiques qui permettent de travailler les différentes parties du corps. Ces dix machines accompagnent véritablement le mouvement et par l’accompagnement d’un coach. « Une des adhérentes est arrivée en déambulateur, désormais elle marche avec une canne uniquement, c’est pour elle une amélioration de son confort de vie et pour nous une vraie satisfaction » souligne Jean-François Ekande, gérant de la structure.

La naissance du projet

« J’ai fait mes études dans l’hexagone, travaillé comme commercial en faisant du porte à porte au début et évolué vers un poste de directeur commercial. Quand je suis revenu en Guyane, j’ai eu envie d’entreprendre. J’ai monté plusieurs sociétés puis j’ai rejoint l’agence de développement économique locale pour conseiller les porteurs de projet à la création de leur entreprise.
J’ai eu l’idée de monter ce projet lorsque nous recherchions, avec mon épouse, des solutions à la perte d’autonomie de ma mère, qui aurait eu besoin d’une structure comme celle-là. J’ai trouvé cette franchise et je me suis lancé bien conscient qu’il y a un vrai manque dans ce domaine sur notre territoire Guyanais.

Ayant été au cœur du développement économique du territoire, je connaissais bien les différents acteurs et les aides à la création d’entreprise. Ça n’a pas empêché qu’au départ, quasiment l’ensemble des banques m’aient dit non. Puis, devenu lauréat du Réseau Entreprendre, j’ai finalement obtenu un accord de trois banques. L’infrastructure que nous proposons n’est pas courante :  le mouvement est effectué par la machine, à vitesse constante et s’adapte à chaque personne. La méthode isocinétique permet un travail musculaire optimal afin d’obtenir des gains substantiels de force, d’amplitude musculaire et ainsi réduire la durée d’entrainement et de rétablissement. Si cette technologie n’est pas nouvelle, elle est encore peu destinée au grand public car assez onéreuse.

Pour concrétiser le projet, j’ai aussi eu l’appui de différentes structures, en plus de la banque, Alyse Guyane (une société de capital-risque portée par la collectivité territoriale) et France Active est intervenue en garantie du prêt. »

Silver Form a ouvert depuis janvier et son gérant est satisfait des résultats qui dépassent ses prévisions avec plus d’une centaine d’adhérents grâce au bouche à oreille et à un passage télévisé et ce sans même activer de démarche commerciale.
Son objectif à terme est d’en développer d’autres sur le territoire Guyanais et pourquoi pas sur les Antilles.

Un conseil pour un entrepreneur qui souhaite se lancer ?

« Je lui conseillerai de ne pas attendre que tous les feux soient au vert : lorsqu’on monte un projet, tous les paramètres ne sont pas toujours parfaits mais il faut avancer, foncer et ajuster au fur et à mesure. Quand on en a envie, il faut se lancer ! »


Site internet

A bénéficié

d’une garantie de

50 000€

A été accompagné par

France Active Guyane

En 2021

C’est ici ?

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Siel Bleu, de l’activité physique pour tous et à tout âge

Jean-Daniel MULLER et Jean-Michel RICARD

Co-fondateurs de Siel Bleu

Activité physique adaptée

France Active est à nos côtés depuis de nombreuses années pour nous aider à mener à bien nos nombreux projets.


Strasbourg (Bas-Rhin)
Activité physique adaptée

Créée il y a plus de 25 ans à Strasbourg par deux jeunes diplômés en éducation physique, Siel Bleu poursuit son développement. Le but de l’association ? Proposer de l’activité physique pour prévenir ou diminuer les effets du vieillissement et recréer du lien social. Elle compte aujourd’hui plus de 200 000 bénéficiaires en France, environ 800 salariés et sa croissance se fait aussi au-delà de nos frontières en Belgique, en Irlande, en Espagne et plus récemment à Madagascar.

Siel Bleu, c’est au départ l’idée de deux étudiants en éducation physique qui ont très tôt mesuré les bienfaits de l’exercice physique sur la prévention du vieillissement : « A l’occasion d’un stage auprès de personnes âgées, nous avons développé un programme adapté à ce public. A la fin du stage, elles nous ont dit qu’il ne fallait pas les lâcher en si bon chemin. C’est comme ça qu’est né Siel Bleu. Nous nous sommes rendu compte que l’activité physique avait également des bienfaits psychologiques. Elle leur redonnait le sourire et c’est en conservant ces bénéfices que nous avons voulu développer tous nos programmes. » précise Jean-Daniel Muller. Et cela fait 25 ans que cela dure.

Grâce au bouche-à-oreille, l’association s’est très vite développée « nous avions des demandes d’autres départements auxquelles nous ne pouvions pas répondre. Dès la deuxième année nous avons demandé un Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) pour nous permettre de structurer la croissance de l’association » ajoute-t-il.

Aujourd’hui, Siel Bleu propose de l’activité physique adaptée au sein d’institutions (Ehpad, hôpitaux, cliniques, Esat, résidences autonomie) mais aussi en cours collectifs dans des gymnases, en salles communales ou à l’extérieur pour les membres de l’association. Depuis trois ans, l’association développe ses propres maisons Sport-Santé à Strasbourg, Mulhouse et Angers. Dans ces lieux, l’activité physique est au centre. Ce sont de véritables tiers lieux avec des médecins généralistes, des psychologues ou des micro-crèches qui viennent compléter l’offre.

Siel Bleu accompagne ses bénéficiaires sur les sujets de santé au sens global, selon l’OMS, c’est-à-dire : physique mais aussi mentale et environnementale. L’association propose également à ses bénéficiaires des conseils sur les aspects de la nutrition.

Une levée de fonds pour financer 7 projets de développement

Des projets de développement, ils n’en manquent pas et c’est pour les réaliser qu’ils ont lancé une importante levée en titres associatifs début 2023. Celle-ci vise à financer pas moins de 7 projets structurants :

  • L’un d’entre eux est autour des mobilités douces pour inciter le plus grand nombre à prendre le vélo ou à marcher au lieu de prendre la voiture.
  • Siel Bleu travaille aussi à former les professionnels de la santé et auxiliaires de soin à l’accompagnement des personnes fragilisées par des solutions non médicamenteuses (formation initiale et continue) afin de répondre au manque de personnel formé et de prescription de l’activité physique adaptée, dans un contexte de vieillissement de la population.
  • L’association souhaite digitaliser ses activités pour compléter son offre et être présente auprès de personnes trop isolées ou qui n’ont pas la chance d’avoir des interventions près de chez eux. Siel Bleu va développer une plateforme avec des activités dédiées. Pour cela, l’association a fait l’acquisition d’une start-up qui propose déjà de l’activité physique à distance. Siel Bleu développera des parcours dédiés à des pathologies spécifiques en visio ou via des vidéos adaptées grâce à l’appui de la technologie développée par cette start-up.
  • Le développement des Maisons Bleues est également au programme. Ce seront des lieux de vie qui permettront d’accéder à la prévention santé et qui favorisent le lien social (Maisons sport-santé, tiers-lieux, résidence autonomie)
  • Siel Bleu se développe à l’international. Pour permettre de porter l’ensemble des projets, l’association souhaite créer une Fédération avec un seul objectif : toucher toujours plus de bénéficiaires.
  • Enfin, elle va développer de nouvelles activités thérapeutiques. Tous les ans, l’association sort un nouveau programme pour répondre à un besoin. Le dernier en date portait sur l’endométriose. Il a été réalisé avec des spécialistes et est proposé partout en France et dans le monde.

Pour mener à bien ces projets de développement, France Active est aux côtés de l’association depuis des années, notamment à travers un PIA (Plan Investissement d’Avenir), plan proposé par l’Etat avec des financements sur des projets spécifiques. France Active apporte également des conseils à l’association.

Des conseils pour un entrepreneur qui se lance ?

  • De vivre le projet s’il y croit : il y a toujours des moments compliqués mais il faut s’accrocher.
  • Savoir s’entourer : le fait d’être deux dès le départ a été fondamental et nous avons très vite été bien accompagnés.
  • S’entourer aussi de partenaires pour construire avec vous avec du recul, des compétences différentes, poser les bonnes questions : parfois l’idée est bonne mais n’est pas en adéquation avec le public. Il faut confronter son projet et ne pas hésiter à aller frapper aux portes.


Site internet

Ont bénéficié

de plusieurs garanties d’un montant total de

320 000€

de plusieurs primes d’un montant total de

65 000€

de plusieurs investissements d’un montant total de

950 000€

Ont été accompagné par

France Active Alsace

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Produire de la bière locale en Guyane

Guylene CONSTABLE

Fondatrice et présidente de la Brasserie de l’Ouest Guyanais – SASU

Fabrication de bières locales

Le montage du projet s’est très bien passé car j’ai été véritablement accompagnée ! Charline Nazaret, conseillère de France Active Guyane ne m’a pas simplement demandé de remplir un dossier, elle m’a guidée, elle m’a indiqué ce que mes interlocuteurs attendaient de moi.


Mana, Guyane
Fabrication de bières locales

La brasserie de l’Ouest Guyanais fabrique des bières artisanales à partir de produits locaux (seuls le malt, la levure et le houblon, qui ne sont pas produits en Guyane, sont importés). Aujourd’hui elle vend deux types bières : une blonde à base d’agrumes et une ambrée à base de fleurs d’hibiscus et de gingembre. La bière est disponible en pression et en bouteille de 75cl. La brasserie recycle, en partie, les bouteilles de champagne pour conditionner sa bière. Elle récupère aussi la drêche de la bière (les résidus de malt une fois que la bière a été brassée) pour en faire de la farine et la mettre en vente. Elle peut être utilisée pour faire des cookies, des crackers… « on a mis au point des recettes qu’on donne aux acheteurs avec le paquet de farine. On essaye de recycler un maximum. Arriver au zéro déchet, ça me plait bien ! » souligne Guylene Constable, fondatrice et présidente de la brasserie. De photographe pour la publicité à coordinatrice dans un GRETA, formatrice, enseignante pour l’université de Guyane et chef de projet e-learning, Guylene Constable a eu plusieurs vies professionnelles. Si le projet a germé en 2015, c’est en 2022 qu’elle le concrétisera véritablement.
Le cousin de son conjoint est maître brasseur en Belgique. L’idée initiale était de vendre des bières belges en Guyane mais après une étude des coûts, elle a conclu qu’il n’y aurait pas le marché suffisant, « cela revenait trop cher ». Très soutenue par son entourage, elle a donc décidé de faire sa bière et de la distribuer.

« Le montage du projet s’est très bien passé car j’ai été véritablement accompagnée ! Charline Nazaret, conseillère de France Active Guyane ne m’a pas simplement demandé de remplir un dossier, elle m’a guidée, elle m’a indiqué ce que mes interlocuteurs attendaient de moi. Remplir un dossier pour une collectivité, ce n’est pas la même chose que le remplir pour France Active. J’ai été véritablement soutenue et ça a porté ses fruits.
J’ai obtenu un prêt du Crédit Agricole, sa garantie de la part de France Active et le soutien du programme européen LEADER. »

Elle a été confrontée à de nombreux obstacles lors de la création et notamment la hausse des prix. « Pendant le covid, il n’y avait pas de production et quand tout le monde s’est remis à produire, c’est devenu compliqué pour trouver une salle de brassage. Celle que j’avais choisie n’était disponible que dans dix mois, j’en avais besoin dans deux. J’ai donc changé mon fusil d’épaule, mais ça m’a coûté plus cher. En plus de cela, le fret maritime a doublé ! Mais, je développe progressivement de nouveaux débouchés : j’ai fait le salon de l’agriculture, j’ai été sélectionnée pour le salon du Made in France, je vais commencer à vendre dans deux Carrefour contact en Guyane et dans un hôtel Mercure à Cayenne. J’ai quelques pistes à l’étranger également.
Par ailleurs, on travaille aussi sur une nouvelle recette de bière. On va faire des tests avec des restaurateurs dans quelques semaines.
C’est un peu tôt pour tirer les premiers enseignements mais il y a du positif ! Et puis quand ça ne va pas, mon conjoint est là pour me rebooster. »

Un conseil pour un entrepreneur ?
« Il faut qu’il s’accroche et qu’il soit patient. L’une des qualités pour être entrepreneur, c’est la ténacité. Il est nécessaire aussi de savoir prendre du recul et être à l’écoute de ses consommateurs. »

A bénéficié

d’une garantie de

43 600€

A été accompagné par

France Active en Guyane

1 000€

C’est ici ?

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Scop Ti : réimplanter une filière locale de plantes aromatiques

Olivier LEBERQUIER

Président du conseil d’administration de Scop Ti

Infusions origine France et thés aromatisés

Pour nous, il était essentiel de mettre les hommes et les femmes qui se sont battus, au cœur du nouveau projet.


Gémenos (Bouches du Rhône)
Infusions origine France et thés aromatisés

Olivier Leberquier a rejoint Fralib dès le début de sa carrière professionnelle. Il était technicien de maintenance jusqu’à la fermeture du site du Havre. Un conflit de 18 mois s’est alors engagé. 152 salariés se sont vu proposer un poste au moins équivalent à Gémenos dans le Sud de la France. Ils ont mené une bataille pour trouver un repreneur au Havre mais celui-ci est arrivé 2 ans après la fermeture. Il a repris très peu d’effectif et a obtenu le site à 1 Franc de l’époque symbolique.

52 personnes ont alors accepté la proposition d’Unilever d’aller travailler à Gémenos. La société a « vendu » à ces derniers qu’il s’agissait de l’usine européenne de thés parfumés pour l’ensemble de l’Europe de l’Ouest. Ils auraient du travail jusqu’à leur retraite.

Deux éléments techniques majeurs permettaient de conforter cet aspect : la ligne de coupe et l’aromatisation naturelle.

Dès 1998, ils décident d’arrêter la ligne de coupe et en 2000 l’aromatisation naturelle.

En septembre 2010, le conflit démarre à l’annonce de la fermeture du site.

Leur volonté première était de sauvegarder les emplois : ” Nous n’aurions pas fermé la porte à un repreneur tiers qui aurait conservé nos emplois et l’outil industriel. Nous avons travaillé à une solution alternative, accompagnés par des partenaires : nos experts, les collectivités locales, la Région… Nous avions plusieurs pistes : un repreneur, la Scop, la Scic en partant du principe que la dimension territoriale était un des points forts du projet (un pan entier de celui-ci repose sur la réimplantation de plantes aromatiques dans notre région). Nous avons finalement opté pour la Scop.
Scop Ti, notamment sous la marque “1336” (correspondant au nombre de jours de bataille avec Unilever), réimplante sur le territoire, une filière locale de plantes aromatiques. Pendant la lutte, Scop Ti a testé la possibilité de faire venir du tilleul de la Drôme. Il est cultivé sur place, séché par des producteurs locaux, puis conditionné chez Scop Ti. Olivier Leberquier précise : “en comparaison, le tilleul Eléphant vient d’Amérique latine, il arrive au port d’Anvers, il part en Allemagne pour être coupé et aromatisé, il passe par la Pologne pour être conditionné et il est vendu en France, car il n’est consommé qu’en France. Il s’agit d’une véritable aberration écologique. Chez Scop Ti, toutes nos infusions Bio sont ‘made in France’ ”.

Olivier Leberquier poursuit : “la lutte contre Unilever a duré 4 ans et 76 salariés sont allés jusqu’au bout. Ce temps nous a permis de peaufiner notre projet : le fonctionnement démocratique de l’entreprise, les fonds… Nous avons mis les hommes et les femmes au cœur du projet de l’entreprise. Ils font tous partis de la nouvelle équipe même si financièrement ce n’était pas la meilleure des choses à faire, cela nous paraissait inconcevable de faire autrement.

France Active nous a accompagné à travers plusieurs DLA (dispositifs locaux d’accompagnement) : dans un premier temps quand les premières difficultés sont arrivées et aujourd’hui dans un projet de rachat de terrain avec de nombreux partenaires pour créer un lieu dédié à l’ESS”.


Site internet

A bénéficié

d’un accompagnement du

DLA

A été accompagné par

France Active Provence Alpes Côte d’Azur

C’est ici ?

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