Contribuer au dynamisme local en proposant une nouvelle offre touristique

Raphaëlle RAMEY
Fondatrice de Trip Tribu
Location de vans aménagés pour des escapades nature
Ne sous-estimez pas la valeur d’un bon réseau. Avec du soutien et des conseils, tout devient possible.
Vieu-d’Izenave (Ain)
Location de vans aménagés
Un concept de voyage unique dans l’Ain
Prêts pour l’aventure ? Trip Tribu vous propose de partir au volant d’un van aménagé à la découverte, par exemple, du Parc Naturel du Haut Jura, du point culminant du Bugey (le Grand Colombier) ou du lac de Genin en région Auvergne Rhône Alpes. Raphaëlle Ramey, la créatrice de cette structure propose la location de vans aménagés (5 places, 4 couchages) parfaitement équipés pour partir en toute autonomie en pleine nature.
À bord, tout est inclus pour simplifier la vie des voyageurs : assurance, draps, ménage de fin de séjour, et bien plus encore ! Les clients peuvent choisir des options supplémentaires, comme des porte-vélos, des vélos électriques, et même des road books qui suggèrent des trajets et des sites incontournables dans la région.
Pourquoi Trip Tribu ?
Raphaelle a imaginé Trip Tribu pour offrir aux vacanciers une expérience sur-mesure, où chaque détail est pensé pour répondre aux besoins spécifiques de chaque voyageur. “Nous voulons que nos clients vivent une aventure sans tracas, en pleine nature, avec le confort d’un hôtel mais la liberté d’un road trip. J’accorde beaucoup d’importance à les avoir en ligne pour établir un devis qui correspond à leurs attentes. Chaque voyage est différent, nous mettons un point d’honneur à adapter nos prestations aux besoins de nos clients”.
Un lancement réussi
Après avoir travaillé dans la communication et acquis de l’expérience en commerce, Raphaëlle se lance dans cette aventure familiale début 2024. Avec le soutien de France Active, qui lui a permis d’obtenir une garantie bancaire et un prêt, elle a pu financer ses premiers véhicules et démarrer son entreprise sereinement. “Cet appui a été essentiel dans mon projet, la garantie a eu deux grands bénéfices : celui de m’éviter une caution personnelle qui m’aurait mis davantage en risque et celui de rassurer la banque qui, avec l’aval de France Active, est confiante par rapport à mon projet. L’accompagnement de France Active est également précieux dans la durée, mon conseiller a travaillé avec moi à mettre tous les outils en place afin que je puisse assurer au mieux la gestion financière de mon entreprise. J’ai été également épaulée par mes proches qui ont une expérience dans l’entrepreneuriat.”
Un accompagnement sur-mesure avec France Active
“Grâce aux ateliers et formations offerts par France Active et la Fabrique des Possibles, Raphaëlle a pu affiner son approche entrepreneuriale et bénéficier d’outils précieux en gestion financière et marketing. Elle correspond parfaitement au profil de personne qui ont plus de difficulté à accéder au crédit bancaire : une jeune femme, entrepreneure en territoire rural… c’est notamment pour cela que France Active a été à ses côtés pour la création de son entreprise.” précise Franklin Witham, le conseiller France Active Ain qui l’a accompagné.
Elle partage son parcours avec enthousiasme et encourage les autres entrepreneurs à se lancer : « Ne sous-estimez pas la valeur d’un bon réseau. Avec du soutien et des conseils, tout devient possible. » précise-t-elle
Un service de proximité avec une touche humaine
Trip Tribu attire aussi bien des clients locaux, que des voyageurs d’autres régions ou de l’étranger, à la recherche d’une expérience immersive et confortable. Que les clients réservent via le site web ou contactent Raphaëlle par téléphone, chaque réservation est un moment de partage. “Nous ne voulons pas perdre le côté humain. Je prends le temps de comprendre les attentes de chaque client pour optimiser leur séjour.”
Les valeurs d’une entreprise solidaire
En plus d’offrir une option de tourisme respectueuse de l’environnement, Trip Tribu contribue au dynamisme économique local. Raphaëlle a embauché une salariée pour l’entretien des véhicules, créant ainsi un emploi dans la région. De plus, elle s’engage à faciliter le tourisme dans l’Ain, une région aux paysages variés et aux richesses naturelles, de ses montagnes à ses lacs.
Aujourd’hui, Trip Tribu continue de grandir et envisage d’étendre son offre avec d’autres véhicules de loisir. L’avenir est prometteur, et Raphaëlle est prête à relever de nouveaux défis pour faire de Trip Tribu une référence dans le tourisme sur son territoire.
A bénéficié du
Avec
une garantie de
50 000€
A été accompagnée par
France Active Ain
En 2024
C’est ici ?
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Recyclage des déchets : le Groupe Coopératif Demain mise sur l’innovation

Matthieu GROSSET
PDG du Groupe Coopératif Demain
Recyclage de déchets
Nous souhaitons aller plus loin dans la dépollution, la préservation des ressources et le développement des compétences.
Lons-le-Saunier (Jura)
Recyclage de déchets
Elle s’appelle Trivolution 3 et cette plate-forme de tri nouvelle génération va révolutionner le recyclage des Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Alliant savoir-faire humain, juxtapositions de process mécaniques et nouvelles technologies, cette ligne apporte des réponses aux grands enjeux de la filière : miniaturisation des flux, dépollution et séparation des déchets contenant des substances chimiques dangereuses.
Lancée en août 2024 à Lons-le-Saunier, ce projet opéré par le Groupe Coopératif Demain fait notamment appel à une machine de tri par rayon à fluorescence X. « Il s’agit d’une première en Europe ! », confirme Matthieu Grosset, son PDG. « Nous misons sur cette innovation pour aller au plus près de la dépollution, en valorisant plus de matière et en favorisant le réemploi au profit de l’industrie locale principalement. Ainsi, nous poursuivons notre objectif historique de préserver l’environnement et de faire attention aux ressources. »
https://vimeo.com/1037363619
Investir pour l’environnement et les compétences
L’installation de cette ligne haute technologie a nécessité trois ans de travail, un investissement de 20 millions d’euros, ainsi que l’achat et l’aménagement d’un nouveau bâtiment à proximité du site historique. Le Groupe Coopératif Demain a dès lors compté sur son expérience, sa solidité et son réseau de partenaires. « Le Groupe existe depuis 30 ans, prend en charge plus de 30 000 tonnes de déchets par an, emploie 250 personnes, dont 120 en contrat d’inclusion, et rayonne sur tout le Jura », explique Matthieu Grosset.
Ce projet a aussi nécessité le recrutement d’une soixantaine de personnes. « Et comme nous sommes pionniers dans cette filière, nous avons également créé notre propre organisme de formation Demain Talents. Celui nous permet de garantir un haut niveau d’exigence sur la sécurité, mais aussi d’investir sur les compétences au quotidien. Que ce soit dans le cadre de notre projet d’insertion ou pour nos collaborateurs déjà en poste et qui étoffent ainsi leur parcours professionnel. »
Un réseau de partenaires
Pour se lancer dans un projet d’une telle envergue, le Groupe Coopératif Demain a reçu la confiance de ses partenaires. Ses clients locaux et nationaux, d’abord, au premier rang desquels l’éco-organisme Ecosystem qui lui a assuré l’augmentation de son tonnage annuel. « Notre ambition est avant tout d’intensifier notre activité dans le Jura et donc d’apporter une valeur ajoutée aux entreprises du territoire », précise Matthieu Grosset. Les financeurs sont intervenus en titres participatifs (Banque des Territoires, Esfin-Ides, Inco et Sofiscop), mais aussi en prêts (BPI, Crédit Agricole, Crédit Coopératif, Banque Populaire). L’ADEME soutient également le projet dans le cadre de France 2030… et bien sûr France Active. « Il s’agit d’un partenaire historique qui a été à nos côtés depuis bientôt 20 ans. À chaque étape de notre développement, ils ont répondu présents et ont été décisifs dans le tour de table par leur rigueur dans l’accompagnement et par leur implication forte ! »
Le Groupe Coopératif Demain en bref
Le Groupe Coopératif Demain a été créé en 1993 et compte 4 entreprises :
- Demain SCOP qui porte les activités historiques de services à l’environnement et recyclage : ingénierie et expertise en services de recyclage,
- Altera Interim, entreprise de travail temporaire d’insertion
- L’Atelier Textile Jurassien, confectionneur de produits textiles (notamment les vêtements pour professionnels)
- Demain Talents, organisme de formation.
A bénéficié du
Avec
plusieurs garanties d’un total de
237 500€
une prime de
15 000€
plusieurs investissements d’un total de
2 750 000€
A été accompagné par
France Active Franche Comté
Depuis 2014
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Une alternative humaniste d’hébergement pour seniors

Sandra GRENTZINGER
Directrice de la Marpa de la Doller
Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa)
La Marpa est une maison de vie partagée, alliant accompagnement au bien-vieillir et convivialité, permettant à la fois le maintien de l’autonomie et la préservation du lien social.
Sentheim (Haut-Rhin)
Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa)
Bienvenue à la Marpa de la Doller ! Située à Sentheim, bourg de 1600 habitants au cœur de l’Alsace, cette Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie accueille au maximum 25 résidents. Moyenne d’âge : 87 ans. Tous ont un appartement privatif (T1bis de 40 m2 pour les personnes seules et T2 de 50 m2 pour les couples), avec la possibilité de partager les repas ensemble et de profiter des espaces communs, ainsi que des moments convivialité et d’activité. « L’objectif est que chacun puisse participer à la vie de la Maison, explique Sandra Grentzinger. Ils peuvent ainsi donner leur avis sur le menu de la semaine ou le programme d’activités, donner un coup de main pour les préparations culinaires ou pour préparer la table… C’est une vraie maison de vie, où les capacités de chacun sont valorisées et le sentiment d’utilité dynamisé ! »
À la différence d’un Ehpad, la Marpa n’est pas médicalisée. En revanche, du personnel d’accompagnement est bien présent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. « Il s’agit donc d’une très bonne alternative d’hébergement permettant à la fois le maintien de l’autonomie et la préservation du lien social. »
https://vimeo.com/1026824371
Un ancrage associatif fort
Les premières Marpa ont été lancées dans les années 80 par la Mutualité sociale agricole (MSA) dans le cadre de son programme d’action contre la dépendance. L’idée était de pouvoir garder les personnes âgées au village. Aujourd’hui, elles sont plus de 200 en France. Celle installée dans la vallée de la Doller a été ouverte en 2009.
Mais après une quinzaine d’années d’existence, cette maison s’est trouvée à un tournant. Crise Covid, vacance de la direction durant plusieurs mois, charges en très forte augmentation… Face à ces défis de plus en plus forts, Sandra Grentzinger décide de rejoindre la Marpa et d’en devenir la directrice. Il faut dire qu’elle en connaît bien le fonctionnement après une expérience dans le groupe MSA Alsace où elle accompagnait les différentes structures et un premier poste de directrice à la Marpa d’Huningue dont elle a piloté l’ouverture en 2017. « Après cinq années, la Marpa d’Huningue était sur les rails. J’ai donc eu envie de rejoindre celle de La Doller, par envie d’apporter quelque chose de neuf à l’équipe mais aussi parce que son modèle 100 % associatif m’attirait. L’engagement au service des personnes âgées y est particulièrement fort. »
Pérenniser le modèle
Dès son arrivée, la nouvelle directrice s’est donné plusieurs objectifs : « remettre à plat les protocoles et les pratiques, redynamiser la formation des personnels et surtout rechercher des optimisations budgétaires à qualité équivalente face aux charges en forte hausse. Nous avons ainsi passé en revue l’ensemble de nos fournisseurs. » Durant cette période de reprise en mains, Sandra fait appel à France Active. « Notre modèle économique ne repose que sur les facturations des résidents qui ont très peu de capacités budgétaires supplémentaires. » France Active accorde alors un contrat d’apport associatif de 30 000 euros. « Cela nous a donné de l’air au niveau de la trésorerie. En plus, j’ai apprécié le suivi et les entretiens téléphoniques. Ces échanges réguliers m’ont permis de me poser les questions sous un autre angle et d’orienter mes priorités. Car l’enjeu pour les prochaines années est de préserver notre modèle à taille humaine qui offre une vraie qualité de vie et d’accompagnement aux résidents. »
A bénéficié du
Avec
un investissement de
30 000€
A été accompagné par
France Active Alsace
En 2023
C’est ici ?
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Une autre façon d’apprendre un métier

Constance DE MARNE
Directrice de l’École de production Maurice Leroux
École de production formant les jeunes à partir de 15 ans aux métiers de l’usinage
En proposant une formation qui a un juste équilibre entre théorique et pratique, les jeunes reprennent confiance en eux et se remettent sur la voie de la réussite.
Salbris (Loir-et-Cher)
École de production formant les jeunes à partir de 15 ans aux métiers de l’usinage
Donner accès à une formation sécurisante et diplômante à des jeunes dès 15 ans, éloignés du monde éducatif et professionnel, telle est la vocation des écoles de production. Leur modèle a déjà fait ses preuves. En effet, elles sont apparues dans les années 1880 et, en 2020, 35 d’entre elles étaient en activité dans 10 régions françaises. C’est dans ce contexte que l’école Maurice Leroux a ouvert cette même année au cœur de la Sologne, à Salbris, pour proposer un CAP conducteur d’installation de production adapté aux métiers de l’usinage.
« Nous avons été la première structure de ce type dans le Centre-Val de Loire à offrir une alternative à des jeunes dès 15 ans qui se retrouvaient sans solution. Il y avait un vrai manque pour ces publics, d’autant plus que nous sommes dans un territoire rural », explique Constance de Marne, sa directrice.
https://vimeo.com/1018592574
Pédagogie du « Faire pour apprendre »
C’est la pédagogie spécifique de l’école reposant aussi bien sur la théorie et que la pratique qui a motivé la jeune femme à en prendre la direction. « L’un de nos points forts est d’allier compétences pédagogiques et professionnelles. Et ce, au travers d’un apprentissage complet mêlant savoirs, savoir-faire avec des mises en situation réelles de production grâce à des entreprises partenaires de la région, mais aussi savoir-être. Par exemple, via un accompagnement du jeune par le jeune, où les uns et les autres se responsabilisent mutuellement, ou encore un travail collectif sur l’identité de l’école et ses valeurs de confiance, respect et entraide. » L’école propose également des heures de sport en soirée et finance 50% du permis de conduire. « L’inclusion professionnelle et sociétale est abordée comme un tout. »
Dans cette logique, l’école s’inscrit dans une dynamique globale qui mobilise tout un écosystème territorial : « La réussite de notre modèle repose sur la coopération entre trois acteurs : nos partenaires économiques, c’est-à-dire les entreprises, qui nous passent commande et contribuent à l’immersion professionnelle des jeunes, les collectivités (communautés de communes, département), qui nous soutiennent et identifient les besoins en formation et recrutement, et les structures qui orientent les jeunes vers nous, comme les collèges et lycées, les missions locales, les assistantes sociales, etc. »
Cette approche globale, au plus près des besoins des populations et du territoire, a convaincu France Active d’accompagner l’école à sa création. « En plus d’un prêt, ils nous ont aidés dans la construction de notre business plan. Ils ont aussi été un soutien lors des premières discussions avec Crédit Agricole et la Région », confirme Constance de Marne.
Personne ne reste au milieu du chemin
Depuis 2020, l’École Maurice Leroux a accompagné une cinquantaine de jeunes aux profils variés (garçons et filles, mineurs non accompagnés…), de 15 ans en moyenne. Avec un très beau résultat : 100 % de réussite au CAP. « Et dans tous les cas, nous ne laissons jamais un jeune au milieu du chemin. À la sortie, ils ont tous une solution : soit ils ont trouvé un travail, soit ils poursuivent leurs études. »
Ces succès confortent la pertinence de la pédagogie proposée. Pour continuer son développement, l’école Maurice Leroux a ainsi ouvert en 2024 l’année de terminale et songe à lancer une nouvelle filière afin de toucher davantage de jeunes et de répondre à d’autres besoins en recrutement du territoire.
Grâce notamment à son président, Dominique Gardy, également président de la Fédération nationale des écoles de production, elle est aussi devenue un point de référence pour d’autres structures de ce type qui débutent : « Quand nous avons commencé à réfléchir à notre école en 2017, il en existait 25 en France. Aujourd’hui, elles sont 70. Plus le modèle essaimera, plus les jeunes auront des possibilités de trouver leur voie », conclut Constance de Marne.
A bénéficié du
Avec
un investissement de
150 000€
A été accompagné par
France Active Centre Val de Loire
En 2021
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Un lieu de vie, de travail et d’accueil qui lutte contre la fracture numérique

Aurélie CHARBONNIER
Co-fondatrice de l’Attribut
Un tiers-lieu au service de l’inclusion numérique
Nous avons été frappés par l’ampleur de la fracture numérique. Le phénomène touche tous les territoires, toutes les populations.
Châteauneuf-Val-de-Bargis (Bourgogne-France-Comté)
Un tiers-lieu au service de l’inclusion numérique
C’est au cœur du Nivernais, qu’Aurélie Charbonnier et David Achache ont lancé l’association L’Attribut en 2019. Leur projet : promouvoir l’inclusion numérique dans ce territoire rural. Pour cela, les co-fondateurs allient leurs compétences : Aurélie dans le domaine de la gestion de projets culturels, David dans le numérique et les nouvelles technologies.
Le thème de l’inclusion numérique leur est apparu comme une évidence au moment de l’étude de territoire : « nous avions déjà été frappés par l’ampleur de la fracture numérique lorsque David travaillait à Suresnes, en banlieue parisienne. Le phénomène touche, en effet, tous les territoires, toutes les populations. Et, quand nous sommes arrivés dans la Nièvre et que nous avons commencé à échanger avec les acteurs locaux, c’est un besoin qui a émergé très fortement. Nous avons donc décidé d’orienter notre association sur ce thème. »
https://vimeo.com/1018592857
Un panel de services sur place et hors les murs
Pour affiner le projet, Aurélie et David rejoignent l’incubateur T, piloté par France Active Bourgogne et dédié aux entrepreneurs engagés. « Notre projet était déjà bien avancé, mais l’incubateur a favorisé les synergies grâce aux échanges que nous avions avec les autres entrepreneurs. Cette incubation nous a permis de challenger le projet, le tester et le pousser un peu plus loin. »
Le couple installe alors leur activité au sein de l’ancien presbytère de Châteauneuf-Val-de-Bargis qu’ils rénovent. C’est ce qui deviendra « L’Attrium », le tiers-lieu ouvert en 2021 pour accueillir bon nombre des services conçus par L’Attribut : revalorisation d’ordinateurs personnels, ateliers pour enfants, adultes et seniors, initiation à la programmation robotique ou drone, accès en autonomie au fab lab avec machine 3D ou à la brodeuse numérique…
En parallèle, des animations « hors les murs » sont proposées dans des écoles, des centres de loisirs, ou grâce à un partenariat avec le centre social.
Quelques mois après le lancement, l’Attribut obtient également le label France Services dont le but est d’accompagner tous les citoyens dans leurs démarches du quotidien. « En aidant les riverains dans leurs besoins administratifs nécessitant un usage du numérique, cela nous a permis de leur proposer de poursuivre l’accompagnement pour qu’ils puissent gagner en autonomie. Ça a été une porte d’entrée importante pour nous faire connaître et toucher nos publics. Notre projet a ainsi pu prendre de l’ampleur », commente Aurélie. Avec cette labellisation, Laura, agente France Services, rejoint L’Attribut. Et quand une association locale sollicite L’Attribut pour une formation sur mesure sur les logiciels de création graphique, l’équipe se lance dans l’obtention de la certification Qualiopi lui donnant l’autorisation de délivrer des formations professionnelles.
Un lieu de vie et d’animation du territoire
Le lancement ainsi que la labellisation France Services et la certification Qualiopi ont nécessité un fort investissement en temps de la part des équipes. Pour sécuriser le fonds de roulement durant cette période de structuration, L’Attribut a pu compter sur le soutien de France Active. « Ça a été un vrai coup de pouce pour pérenniser notre modèle. C’est ce qui nous permet aujourd’hui de consolider notre activité, avec la volonté d’en faire un véritable tiers-lieu au service des usagers. » L’Attrium ouvre ainsi ses portes à différentes associations du territoire, des artisans, des expositions photos et dessins… « Aujourd’hui, l’envie est plus que tout de développer un lieu de vie, d’accueil et de travail. Un lieu que chacun peut s’approprier et faire vivre à sa manière », conclut Aurélie.
A bénéficié des
Avec
plusieurs investissements d’un total de
25 000€
A été accompagné par
France Active Bourgogne
En 2021 et 2022
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Apprendre le braille par le jeu, un vrai levier d’inclusion

Jean MASSOU
Président fondateur de Handi Exceller
Accompagner l’apprentissage des personnes en situation de handicap
Beaucoup de personnes mal ou non-voyantes échouent dans l’apprentissage du braille. La force du projet est de proposer une réponse ludique et simple d’utilisation.
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Solutions technologiques et ludiques pour accompagner l’apprentissage des personnes en situation de handicap
Près de 60 % des apprenants abandonnent le braille (Selon l’étude française HOMÈRE sur la déficience visuelle 2022 de l’Association nationale des parents d’enfants aveugles et ses partenaires). En cause, la grande difficulté de ce système d’écriture et le manque d’outils pour en faciliter l’apprentissage.
C’est à ce problème que s’est attaqué Jean Massou dès le lycée. « Tout a commencé par une rencontre. Je cherchais un sujet pour mon projet de terminale. Et en croisant ma voisine Christine, malvoyante, j’ai eu l’idée de lui demander ce qui lui manquait. Tout de suite, elle me parle du braille et de sa grande complexité qui décourage bon nombre de déficients visuels. »https://vimeo.com/1017874463
Deux axes forts : le jeu et l’inclusivité
Jean conçoit alors Br’EYE (qui se prononce comme « braille »), une console pour apprendre le braille en autonomie et en s’entraînant grâce à des jeux accessibles à tous.
Tout s’enchaîne ensuite très vite, car le projet attire l’attention et les prix. En effet, aux Olympiades des sciences de l’ingénieur, Jean, encore lycéen, remporte les régionales puis les nationales. En licence, il se lance dans la démarche Entreprendre pour Apprendre, qui lui permet de se lancer dans les prémices d’une aventure entrepreneuriale. Ici aussi, le prix national est à la clé. « Jusque-là, je poursuivais le projet en ‘“mode garage’”, en parallèle de mes études d’ingénieur. Mais avec cette étape, j’ai commencé à être en relation avec des entreprises, ainsi qu’avec l’Incubateur Lorrain. C’est à ce moment que j’ai senti qu’on pouvait changer de braquet et créer une entreprise pour promouvoir plus largement Br’EYE. »
Il faut dire que l’outil a trois points forts. Tout d’abord, il répond à un vrai besoin non couvert pour les personnes malvoyantes : aucune solution concurrente n’existe sur le marché. Ensuite, il se veut résolument inclusif : « Tout le monde peut l’utiliser ; la personne avec déficience visuelle, mais aussi ses professeurs, ses proches, etc. Car tout se base sur le jeu. C’est un excellent biais pour permettre de toucher le maximum de braille régulièrement sans perdre sa motivation. » Enfin, il mise sur l’autonomie, ce qui représente un vrai accélérateur de l’apprentissage.
Un déploiement cohérent
Pour structurer sa démarche, Jean fonde en 2021 Handi Exceller. Trois ans après, la société basée à Nancy compte huit salariés et a opéré une levée de fonds de 1 million d’euros afin de déployer Br’EYE partout en France, mais aussi depuis quelques mois à l’international. Toujours en recherche d’inclusivité, l’offre s’est également enrichie avec la création de Marble, qui permet aux apprenants de jouer sur ordinateur, donc sans avoir besoin d’un boîtier spécifique.
Dans ce parcours, le jeune entrepreneur retient également l’apport de France Active. « Leur soutien a été très utile à un triple niveau. D’abord, pour la mise en réseau avec les acteurs de l’Economie sociale et solidaire. Ensuite, dans la définition de notre stratégie de financement. Je dirais qu’ils m’ont aidé à mieux saisir les ressorts de cette intelligence financière. Enfin, par l’apport d’une caution bancaire qui a su rassurer pour notre prêt », résume-t-il.
Et bien sûr, le jeune entrepreneur ne compte pas s’arrêter là. « Quand nous aurons finalisé le déploiement de nos outils dans le domaine de la déficience visuelle, nous souhaiterions explorer d’autres aspects du handicap, par exemple les troubles autistiques. Apprendre par le jeu ouvre des potentiels énormes ! »
A bénéficié du
Avec
une garantie de
40 000€
A été accompagné par
France Active Lorraine
En 2023
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Une fratrie de jeunes entrepreneurs qui ne manque pas d’énergie !

Ananth PURUSHOTHAMAN
Co-fondateur de Shape Eat
Offres de repas équilibrés, disponibles dans les salles de sport
Nous visons la démocratisation d’une alimentation équilibrée, accessible au plus grand nombre, pour les sportifs, mais aussi les personnes des quartiers.
Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
Offres de repas équilibrés, disponibles dans les salles de sport
Le concept de Shape Eat est simple et efficace : donner accès à des repas sains, bons, peu onéreux grâce à des distributeurs connectés installés au cœur de salles de sport.
L’idée a été imaginée par deux frères, Ananth et Magesh Purushothaman, qui n’ont pas attendu pour développer leur fibre entrepreneuriale. Ils sont en effet dans leur vingtaine quand ils se lancent dans l’aventure. Le premier est alors en master d’école de commerce et le second ingénieur aérospatial.
« Personnellement, j’en ai eu envie d’entreprendre dès l’enfance, confirme Ananth. J’avais 11 ans quand nous sommes arrivés en France. Nous avons appris le français sur place. Tout de suite, j’ai voulu comprendre comment fonctionnait une entreprise, le management, ce qu’il fallait faire pour que ça marche… »
Un concept inédit pour les salles de sport
Ananth et Magesh sont jeunes, mais pas têtes brûlées. Ananth décide d’y consacrer tout son temps, tandis que son frère se concentre sur le développement des aspects techniques tout en continuant son parcours professionnel.
Le projet se construit étape par étape : formation aux normes sanitaires et d’hygiène indispensables à toute activité de restauration, recrutement d’un cuisinier, création des recettes, location d’une cuisine, etc. Une coach sportive, Corine Lecolas, rejoint aussi l’aventure. Son point fort : sa très bonne connaissance des réseaux de salles de sport et de la relation client.
Ainsi, un partenariat se noue avec Fitness Park qui installe des distributeurs dans six salles de Seine-Saint-Denis : Villepinte, Les Pavillons-sous-Bois, Villemomble, Courbevoie ou Roissy-en-France. « Les salles de sport ont été convaincues par la démarche. Ce que propose Shape Eat n’existe pas encore. Et pourtant de nombreux sportifs sont en recherche de solutions pour avoir une alimentation qui leur permette de répondre à leurs besoins nutritionnels ciblés (perte de poids, prise de masse musculaire, augmentation des performances, etc.). Nos distributeurs connectés les accompagnent en affichant toutes ces informations », précise Ananth. « À noter également que Shape Eat peut leur donner de la visibilité, car les distributeurs sont accessibles à leurs adhérents, mais aussi à tous les habitants du quartier. »
Un épicentre en Seine-Saint-Denis
L’ancrage territorial tient particulièrement à cœur des fondateurs de Shape Eat. « Nous venons d’Aulnay-sous-Bois et notre activité se déploie à partir de la Seine-Saint-Denis, avec l’objectif de créer de l’emploi dans le département. Nous formons et recrutons ainsi des personnes en réinsertion professionnelle ou en emploi jeunes dans notre cuisine. Sans oublier que nous visons la démocratisation d’une alimentation saine et équilibrée à faible prix dans notre territoire », explique Ananth.
Frappée par la détermination de l’équipe et leur engagement, France Active Métropole (qui intervient sur les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne) a décidé de soutenir le projet avec une prime Jeune Entrepreneur, un prêt d’honneur, ainsi qu’une garantie Égalité Territoires. Grâce au programme Accès + dédié aux néo-entrepreneurs issus de zones fragiles. Ananth a également pu suivre des ateliers sur la digitalisation de son entreprise. « Cet accompagnement nous a permis de partir de manière solide et de bénéficier de la trésorerie nécessaire pour nous lancer », confirme-t-il.
Aujourd’hui, quelques mois après la création de Shape Eat, les voyants sont au vert : « le chiffre d’affaires augmente, le concept séduit le réseau des salles de sport dans la région. À l’avenir, on se projette vers développement au niveau national et pourquoi par européen ? Rien ne nous empêche d’avoir cette ambition ! », conclut Ananth.
Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :
En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :
- la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
- la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
- la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
- une sensibilisation à l’engagement.
Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 1 000€
A bénéficié du
Avec
plusieurs garanties d’un total de
102 000€
deux primes d’un total de
6 000€
A été accompagné par
France Active Métropole
En 2022 et 2023
C’est ici ?
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Matériel médical reconditionné : la filière se déploie

Philippe ROBIN
Directeur général d’Envie Autonomie
Une filière de reconditionnement d’aides techniques médicales
Proposer des équipements médicaux de seconde main répond à un enjeu social, économique et environnemental fort.
Paris – France entière
Une filière de reconditionnement d’aides techniques médicales
Tout a commencé en 2015. Philippe Robin dirige alors une entreprise d’insertion du réseau Envie dans le Maine-et-Loire, spécialisée dans le reconditionnement d’appareils électroménagers. « À l’époque, des associations nous alertaient sur le fait que de nombreuses personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie ne parvenaient pas à s’équiper en aides techniques médicales (fauteuils roulants manuels ou électriques, fauteuils d’hygiène, lits médicalisés, lève-personnes…) », se souvient-il. En effet, malgré les remboursements de la Sécurité sociale, des complémentaires santé, et les aides des départements ou d’autres organismes, le reste à charge est souvent important et de nombreux matériel ne bénéficient d’aucune prise en charge.
« Le réseau Envie, depuis trente ans, collecte et trie des équipements électroménagers qui vont être jetés, en reconditionne une partie en atelier avec du personnel en contrat d’insertion et les distribue avec toutes les garanties et conformités attendues. C’est une longue expérience. Nous avons donc décidé d’adapter ce savoir-faire au matériel médical », complète-t-il.
Une réponse à un vrai besoin
Première étape de ce processus : vérifier qu’il existe bien un gisement de matériel à collecter, ainsi qu’un besoin réel de la part des bénéficiaires. « Ces premières intuitions se sont très vite confirmées. Et comme Envie est un réseau qui bouge beaucoup, l’expérimentation lancée à Angers s’est rapidement dupliquée à Nancy, Lyon, etc. », explique Philippe Robin. Les premiers partenariats se nouent également, avec les conseils départementaux, l’ADEME, certains groupes de protection sociale… En 2017, l’initiative est même lauréate de l’appel à projet des Pionniers French Impact, ce qui donne un coup d’accélérateur à son déploiement national.
Le modèle convainc, en effet, à plusieurs niveaux. En raison de son impact économique et social, tout d’abord, car le prix d’un matériel médical reconditionné est 50 % moins cher qu’un neuf, ce qui le rend beaucoup plus accessible aux foyers les plus modestes.
En raison de son impact environnemental, également. Chaque année, près de 240 000 aides techniques sont jetées alors que plus du tiers pourrait être réemployé. De même, un fauteuil roulant reconditionné émet 97 % de CO2 en moins que le même en neuf.
« L’effet sur les finances du système de santé ne serait pas négligeable non plus, car la Sécurité sociale dépense aujourd’hui un milliard d’euros par an pour ce type d’équipements », rappelle Philippe Robin. À l’heure actuelle, les aides techniques de seconde main ne sont pas encore remboursées par la Sécurité sociale. « La loi de finances 2020 prévoyait la prise en charge des fauteuils roulants manuels ou électriques pour commencer, mais nous sommes toujours en attente de la publication du décret d’application. »
La création d’un véritable réseau
Après une levée de fonds lancée en 2019, la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). Envie Autonomie voit le jour. Au nombre de ses sociétaires, se trouvent notamment les entreprises du réseau Envie, mais aussi France Active, qui a également pris des titres participatifs et siège au comité d’investisseurs. « Ce modèle de SCIC nous permet d’être autonomes et de nous adjoindre les forces de partenaires qui concourent à notre pilotage stratégique en partageant les mêmes engagements d’inclusion et d’économie sociale et solidaire. À l’instar de France Active, dont l’accompagnement soutient notre développement national. »
Résultat de cette dynamique : Envie Autonomie est implanté sur une vingtaine de départements, embauche aujourd’hui 127 personnes, dont la moitié en contrat d’insertion. En 2023, plus de 33 000 aides techniques ont été collectées et 8 000 redistribuées : « Les volumes jetés chaque année en France montrent que nous avons une large marge de progrès. Mais nous savons que notre offre de seconde main répond à un vrai besoin des particuliers, comme des établissements médico-sociaux qui sont de plus en plus engagés dans des démarches environnementales. Sans oublier que les besoins en soutien à l’autonomie vont considérablement augmenter ces prochaines années avec le vieillissement de la population », conclut Philippe Robin.
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300 000€
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France Active
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La ferme des ailleurs, un havre de paix, de rencontre et d’ouverture

Caroline NIO
Directrice générale du Centre Hélène Borel et superviseuse de la Ferme des ailleurs
Résidence de tourisme adaptée et inclusive
Nous avons à cœur de porter un projet économique, social, culturel et touristique totalement inédit en France.
Les Arleux (Nord)
Résidence de tourisme adaptée et inclusive
Depuis le 4 mars 2024, un vieux corps de ferme centenaire a repris vie. Appelée La Ferme des Ailleurs, cette bâtisse totalement rénovée abrite une résidence de tourisme unique en son genre en France.
Rendre possibles de vrais moments de répit
Le concept est porté par le Centre Hélène Borel (voir encadré). « L’association, basée dans les Hauts-de-France et fondée dans les années 60, gère des établissements et des services médico-sociaux à destination des personnes atteintes de sclérose en plaques, explique sa directrice générale Caroline Nio. Depuis quelques années, nous avons souhaité développer en parallèle des activités issues de l’Economie sociale et solidaire. Nous avons ainsi créé un club de sport un espace de coworking ouverts à tous. La Ferme des ailleurs s’inscrit dans cette dynamique. »
Son concept ?
Proposer des hébergements modulables – de la chambre au 4-pièces – totalement accessibles, ainsi qu’un accompagnement sur mesure des personnes en situation de handicap et de leurs aidants. « Aujourd’hui, en France nous comptons plus de 8 millions d’aidants. Or, très peu de structures leur donnent la possibilité de prendre le temps de souffler un peu, de trouver du répit pour recharger les batteries. À la Ferme des Ailleurs, nous préparons en amont leurs séjours pour identifier avec les eux les moments où ils auront besoin d’un relais par des personnes formées auprès de leur proche, ce qui leur permettra de passer des vacances ensemble, mais aussi avec des parenthèses de détente. »
Une alternative d’hébergement pour toutes et tous
L’ambition première de la Ferme des Ailleurs est d’offrir un havre de paix aux personnes handicapées et leur famille, mais pas seulement ! Elle peut accueillir également des touristes, des travailleurs en déplacement, des membres d’associations sportives venues en compétition dans la région, des collègues en séminaires d’entreprise… « Sa vocation est l’inclusion ! », résume Caroline Nio. D’ailleurs, son architecture est conçue pour favoriser la rencontre. Ainsi, en plus des chambres ou appartements, différentes salles communes offrent la possibilité de cuisiner ensemble, échanger, partager un atelier (par exemple de découverte de la gastronomie locale)… Des expositions, concerts et autres animations festives sont également proposés. Cette dynamique concourt par ailleurs à la revitalisation du bourg de 3000 habitants, ancien lieu de villégiature des mineurs de la région. « Nous avons à cœur de porter un projet économique, social, culturel et touristique totalement inédit », s’enthousiasme Caroline Nio.
Pour rendre possible ce nouveau modèle, Les Fermes des Ailleurs a bénéficié du soutien de France Active Nord Actif. « Ils nous ont accompagnés dans le montage de notre plan de financement qui intègre des investissements privés et quelques subventions publiques, comme celles issues du Feder (Fonds européen de développement régional). Or, ces dernières sont souvent versées avec des mois voire des années de décalage. Le prêt participatif de France Active nous a donc permis de lancer la structure, mais aussi de compter sur un partenaire avec lequel nous partageons les mêmes valeurs d’engagement », conclut Caroline Nio.
Site internet de la Ferme des ailleurs
Le Centre Hélène Borel, 60 ans au service des personnes handicapées et de leurs aidants
Créé dans le Nord de la France dans les années 60, le Centre Hélène Borel a pour objectif d’aider les personnes en situation de handicap à vivre dignement. Au fil du temps, l’association s’est structurée autour de quatre pôles : soins, hébergements en foyers d’accueil, résidences services ou logements autonomes, autres activités (services, aides à domicile, sport santé…). Aujourd’hui, le Centre Hélène Borel compte 11 établissements et services, emploie près de 350 professionnels et accompagne environ 1 200 personnes par an.
A bénéficié des
Avec
plusieurs investissements d’un total de
265 000€
plusieurs garanties d’un total de
76 500€
d’une prime de
8 000€
A été accompagné par
France Active Nord
Depuis 2009
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