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Nouveau modèle, nouveau départ pour Pléiades

Christophe DAMIRON

PDG de la Scop Pléiades

Services médico-sociaux à domicile

En faisant le pari de la Scop, nous avons posé les bases d’une nouvelle pérennité économique et d’un projet mobilisateur pour le collectif.


Feurs (Loire)
Services médico-sociaux à domicile

En devenant une Scop (société coopérative et participative) en juillet 2023, l’ex-association Pléiades a ouvert un nouveau chapitre pour ses 300 salariés et ses 3 000 bénéficiaires des services médico-sociaux à domicile qu’elle propose pour tous les âges de la vie.
.

« Pléiades a connu des tsunamis successifs », résume Christophe Damiron, son actuel PDG. La structure est en effet née du regroupement de plusieurs associations, la dernière en date aboutissant à une procédure de redressement judiciaire déclenchée par le tribunal de Saint-Étienne en 2018. Christophe Damiron, ancien militaire, depuis vingt ans dans le monde du médico-social, rejoint alors l’embarcation en tant que directeur général, pour travailler à un plan de sortie de crise : « en juillet 2020, nous mettons sur pied un plan de continuation qui se heurte à la pandémie Covid. Celle-ci a certes créé un effet d’aubaine avec l’augmentation des besoins de nos publics, mais sans résoudre notre déficit financier dû en partie à une tarification encadrée trop faible. Or, l’enjeu était grand, car nous avions plus de 300 salariés sur le terrain, motivés et mobilisés », se rappelle-t-il.

La sortie de crise par la voie coopérative

Pléiades opte alors pour un radical changement de modèle quand Christophe Damiron se met en relation avec l’UR Scop (Union régionale des Scop) d’Auvergne-Rhône-Alpes. « Ils ont challengé durant six mois notre modèle économique, ce qui nous a permis de remettre en perspective et de consolider notre projet d’entreprise. Par exemple, en axant notre développement sur des services de conciergerie. En parallèle, la tarification réglementée a été revue à la hausse, ce qui nous nous a donné plus d’assise économique », explique-t-il.
Sans oublier que le modèle coopératif est fondamentalement participatif : ainsi 37 % des salariés de Pléiades ont accepté de devenir sociétaires en investissant un mois de salaire. Ce qui a représenté une vraie force à la barre du tribunal quand il a fallu défendre le projet.
« Mais au-delà de l’annulation de la dette de l’association grâce à sa liquidation judiciaire, du nouveau modèle économique en Scop et de la mobilisation des salariés, encore fallait-il reconstituer notre fonds de roulement », précise Christophe Damiron. L’UR Scop le met alors en relation avec différents financeurs et avec France Active qui lui apporte des garanties bancaires et un investissement à hauteur de 250 000€. « Sans ce soutien du mouvement coopératif, du Crédit Coopératif et de France Active, nous n’aurions pas réussi à convaincre le tribunal et les investisseurs de notre capacité à reprendre l’association et à nous engager sur une voie équilibrée et pérenne. Une des clés du succès est d’être bien entourés et cela a été le cas », complète-t-il.

Une Scop désormais à flot

Presque un an après le lancement de la Scop, Pléiades compte environ 90 sociétaires et connaît une situation économique favorable « Aujourd’hui, tous les voyants sont au vert. Nous avons retrouvé la possibilité d’investir dans nos projets. »
Pour Christophe Damiron, les prochains mois vont dès lors être cruciaux pour relever deux défis majeurs. « Le premier sera de confirmer la solidité de notre rentabilité. Car n’oublions pas que les structures de l’ESS sont des entreprises qui doivent être viables économiquement. C’est un prérequis indispensable. »
Le second : être attractifs en tant qu’employeur. « Comme beaucoup d’acteurs du secteur médico-social, nous faisons face à une crise des vocations. Ce qui nous oblige à nous montrer innovants dans nos recrutements et à intégrer de l’agilité et de l’adaptabilité. Là aussi, la gouvernance coopérative est un plus, car elle permet aux sociétaires de reprendre la main sur la définition des conditions de travail et la stratégie. »


Site internet

A bénéficié du

Avec

une garantie de

100 000€

un investissement de

250 000€

A été accompagné par

France Active Loire

En 2023

C’est ici ?

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Travailler et vivre en milieu rural

Nathalie MAGNET

Responsable d’équipe à l’ADMR Colline du Vivarais

Mieux-être pour tous

France Active et l’ADMR répondent aux mêmes valeurs, comme le lien social et l’ancrage territorial. La participation de France Active nous a permis de mettre le doigt sur nos difficultés et ainsi nous avons décidé de revoir notre organisation territoriale pour recréer du lien de proximité avec nos bénéficiaires, mais aussi avec nos salariés.


Aubenas (Ardèche)
Mieux-être pour tous

Nathalie Magnet est la responsable de l’ADMR les Collines du Vivarais, à Aubenas. Derrière ces quatre lettres se cache un réseau associatif d’aide à domicile en milieu rural. L’idée d’assistance à la population a commencé à faire son chemin après-guerre avec un double objectif : seconder les personnes dans leurs tâches quotidiennes et créer des emplois localement. C’est dans cet esprit que la structure ardéchoise fédère un groupe de salariés et de bénévoles qui intervient sur 40 communes et propose des services « du début à la fin de vie ».

Aider ceux qui en ont besoin

L’association albenassienne vient en aide aux seniors. Elle intervient à différents moments de la journée pour épauler les plus âgés dans leurs tâches quotidiennes. Ils conservent ainsi leur autonomie et donc leur qualité de vie.

https://vimeo.com/900927634?share=copy

L’ADMR intervient aussi auprès des familles pour la garde d’enfants, l’aide aux devoirs ou des questions liées à la parentalité. Les structures ressources étant rares alentour, l’association pallie un manque et permet à ceux qui le souhaitent de vivre à l’écart des grands centres urbains. L’association soutient ses bénéficiaires à travers : les courses, le ménage, la toilette et la préparation des repas.

Quels que soient l’âge, la situation familiale ou les difficultés des personnes aidées, le lien social prévaut. Les équipes de l’association offrent de la présence, un soutien émotionnel, des bavardages, des activités. Tout ce qui fait le sel de l’existence et permet de lutter contre l’isolement et la solitude.

Un travail qui fait sens

La structure compte 65 salariés et de nombreux bénévoles. Tous travaillent en étroite collaboration. Pour la responsable, il ne s’agit pas seulement d’être à l’écoute des bénéficiaires, il faut aussi s’impliquer auprès de ceux qui permettent à l’ADMR d’exister.

Un des objectifs de l’association est de proposer des emplois pérennes au personnel. Elle souhaite aussi favoriser la proximité des lieux de mission pour les intervenants dont les déplacements s’avèrent nombreux.

Cet objectif de bien-être au travail est très concret dans la liberté laissée pour la mise en place des plannings. Ce sont les équipes qui décident, ce qui en dit long sur la confiance accordée.

Les salariés élaborent les emplois du temps en fonction de leurs pairs et de leurs propres contraintes.

Avec l’appui de France Active, Nathalie Magnet est parvenue à pointer les difficultés de l’association et à engager des changements d’organisation afin de tisser des liens plus solides.

Tout ce qui rend le quotidien plus facile ne peut que favoriser le mieux-vivre de ceux qui travaillent et donc de ceux dont ils s’occupent : un bel exemple de cercle vertueux.


Site internet

A bénéficié du


Avec

un investissement de

30 000€

un prêt relance de

40 000€

une garantie bancaire de

20 000€

A été accompagné par

France Active Auvergne Rhône-Alpes
France Active en Drôme-Ardèche

En 2021 et 2022

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L’ancrage dans le territoire

Audrey DENIS

Directrice du café-théâtre L’Imprimerie

Partager et faire vivre une communauté

L’aide apportée par France Active, ça a été déjà un regard professionnel et bienveillant sur le projet, et puis surtout, après, ils ont garanti mon prêt : il y avait beaucoup de matériel à acheter pour un café théâtre comme celui-ci. J’ai eu aussi la chance de bénéficier du programme Accès + qui est un petit boost financier pour les jeunes entrepreneurs et entrepreneuses de moins
de 30 ans.


Rive-de-Gier (Loire)
Partager et faire vivre une communauté

Audrey Denis est à la tête d’un lieu à la fois culturel et social, un lieu qui refuse d’être enfermé dans une catégorie trop précise qui ne dirait pas tout de ce qui s’y passe. Elle est la directrice du café-théâtre l’Imprimerie à Rive-de-Gier dans la Loire, à mi-chemin entre Lyon et Saint-Étienne. L’endroit lui ressemble : il est libre et engagé.

https://vimeo.com/900929798?share=copy

La liberté comme mot d’ordre

Audrey Denis n’a pas encore la trentaine lorsqu’elle répond à un appel d’offres afin de reprendre les rênes du café-théâtre l’Imprimerie. Pire, elle n’a pas la moindre expérience dans la gestion d’un tel endroit. C’est donc un défi audacieux qu’elle se lance.

Elle a une certitude : elle souhaite gérer sa propre structure. Elle veut décider de la programmation. Évidemment, elle devra respecter un cahier des charges, mais il restera une marge de manoeuvre qu’elle entend  bien combler par son énergie et par ses convictions.

Elle pense avoir deux défauts : être une femme et être jeune. Sa détermination suffit pourtant à convaincre puisque, en 2021, elle est sélectionnée. C’est le moment d’être à la hauteur du challenge.

Depuis, elle donne la parole à des artistes émergents ou confirmés qui ont des choses à raconter. Elle sélectionne des porteurs de messages.

La programmation est délibérément variée : concerts, pièces de théâtre et beaucoup de spectacles pour rire.

La partie café du théâtre est une buvette où on sert à boire et à manger. C’est surtout un espace pour se retrouver et partager. Elle le dit elle-même : « Le but ultime est de fédérer les gens. » Dont acte.

L’ancrage dans le territoire

L’Imprimerie n’est pas hors-sol. Le lieu est destiné à divertir et à rassembler les Ripagériens et les habitants de la vallée, tous ceux qui veulent chanter et danser, rire et pleurer, réfléchir aussi.

Parce que l’objectif est d’attirer tout le monde, la programmation est éclectique. Audrey Denis entend mélanger des communautés qui ont peu l’occasion de se croiser au quotidien. La directrice veille au grain : elle veut de la convivialité. Créer du lien est essentiel !

Elle fait d’ailleurs le choix de mettre le lieu à disposition, gratuitement, pour l’organisation de soirées et d’événements caritatifs.

L’ancrage local se mesure aussi aux partenariats menés avec les associations de la ville et
alentour. Cours, stages et ateliers réunissent régulièrement acteurs culturels et résidents. On se
croise dans les espaces de l’Imprimerie, il y a de la vie !

La restauration n’est pas en reste. Pour les boissons et autres produits proposés à la buvette, la collaboration se fait avec des acteurs présents sur le territoire. Des liens se créent naturellement puisque le circuit court est privilégié.

Au niveau de l’emploi, Audrey donne leur chance à des débutantes, entendre des femmes jeunes qui se lancent. Un peu comme elle il n’y a pas si longtemps.


Site internet

Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :

En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :

  • la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
  • la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
  • la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
  • une sensibilisation à l’engagement.

Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 3 000€.

A bénéficié du

Avec

des garanties d’un total de

49 770€

une prime de

3 000€

A été accompagné par

France Active Loire

En 2021

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Et si louer permettait d’acheter ?

Lionel ASSOUN

Président de la Scic Agora pour l’habitant

Foncière solidaire

Je ne connaissais pas du tout le champ de l’Economie sociale et solidaire. J’ai vraiment apprécié mon expérience d’incubation ainsi que la bienveillance et le professionnalisme de l’Urscop et de France Active. Leurs analyses et leurs regards sur le projet ont été précieux. » précise Lionel Assoun, président de la Scic.


Lyon (Rhône)
Foncière solidaire

Un locataire à vie paie 3 fois le prix d’un appartement. Partant de ce constat, Lionel Assoun, président de la Scic Agora pour l’habitant a voulu, avec ses associés, proposer une solution d’accès à la propriété pour les locataires.

Après une vingtaine d’années dans la finance, Lionel Assoun a voulu mettre du sens dans son parcours. Son entourage proche a été confronté à la difficulté d’acheter un bien immobilier. Avec un marché très tendu, des prix élevés à la location, les ménages peinent à épargner suffisamment pour accéder à la propriété. Sans aide du cercle familial, les ménages ne peuvent pas acheter leur bien immobilier. Agora pour l’habitant propose une solution : et si louer permettait d’acheter ? La Scic est une foncière solidaire qui achète des logements. Elle propose à des ménages de louer ces logements à un prix raisonnable. Une partie du loyer constitue une épargne leur permettant, à terme, d’acquérir le logement à un prix non spéculatif. Le locataire, associé de la Scic et futur acquéreur, conserve son droit aux APL et dès son entrée dans les lieux, il est assimilé à un propriétaire : il participe ainsi aux assemblées générales de copropriété et s’implique dans la vie de son immeuble. Côté propriétaire, avoir un locataire de ce type permet de réduire les risques de vacances du logement, d’impayés ou encore de dégradations.Si in fine le locataire choisi de déménager, il récupérera l’épargne qu’il a pu accumuler. Pour lancer le projet, Lionel Assoun et ses associés ont dans un premier temps rejoint l’incubateur Alter’Incub en région Auvergne Rhône-Alpes. Au moment de la levée de fonds, ils se sont rapprochés de France Active. « Je ne connaissais pas du tout le champ de l’Economie sociale et solidaire. J’ai vraiment apprécié mon expérience d’incubation ainsi que la bienveillance et le professionnalisme de l’Urscop et de France Active. Leurs analyses et leurs regards sur le projet ont été précieux. » précise Lionel Assoun, président de la Scic.

Avec 1M€ de capital apporté par 50 épargnants solidaires, la foncière a acheté ses premiers logements dans le neuf : « On espère avoir nos premiers habitants en fin d’année 2024 » précise Lionel Assoun.


Site internet

A bénéficié du

Avec

un investissement de

50 000€

A été accompagné par

France Active Auvergne Rhône Alpes

En 2022

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La Toupie offre une seconde vie aux jouets à Chambéry.

Elsa DONON et Souand IBOUNOU

Coordinatrice et responsable développement commercial à la Toupie

Recyclerie de jouets

Pour cette fin d’année, La Toupie vous propose de mettre sous votre sapin des jouets engagés, qui ont été valorisés par notre équipe et qui sont vendus à prix solidaire, que vous pouvez retrouver dans notre boutique à Chambéry.


Chambéry (73)
Association qui collecte, rénove et vend des jeux, jouets et livres jeunesse pour leur offrir une seconde vie.

https://vimeo.com/893734814?share=copy

En France, les jouets sont utilisés en moyenne que 8 mois, alors que leur durée de vie est d’environ 15 ans. La Toupie propose des jeux, jouets et livres d’occasion pour les petits et grands tout en soutenant l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi dans leur atelier savoyard.

 

Pour les soutenir, vous pouvez vous rendre dans leur boutique à Chambéry ou commander en ligne. 


Site internet

A bénéficié du


Avec

une prime de

14 000€

un investissement de

10 000€

A été accompagné par

France Active Auvergne Rhône Alpes

En 2023

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Repenser la mode à travers la seconde main

Rachel TROILLARD

Créatrice de La belle armoire

Boutique de vêtements de seconde main

Un conseiller de France Active m’a accompagné avec un regard bienveillant mais exigeant, cela m’a permis de challenger mon projet, d’améliorer mon business plan et d’être réaliste sur mes projections de chiffre d’affaires.

Chambéry (Savoie)
Boutique de vêtements de seconde main

Le chemin vers la reconversion
C’est après une carrière de commerciale, cheffe de produit puis de responsable marketing / communication dans un grand groupe pharmaceutique, que Rachel décide de se lancer dans l’entreprenariat. « Je me suis rendu compte que je n’étais pas faite pour travailler dans un grand groupe trop rigide ». L’idée de lancer son entreprise lui a toujours trotté dans la tête, sans jamais oser franchir le pas. Créer quelque chose, oui ! Mais quoi ?

 

Un jour de décembre, lors une conversation avec sa filleule sur le commerce de seconde main, l’idée commence à se préciser. « Je suis allée visiter le dépôt-vente dont elle me parlait et là ça a été le déclic. La nouvelle génération consomme désormais en seconde main. J’ai donc fait le tour de l’offre dans ce domaine sur mon territoire et j’ai décidé de créer une boutique de vêtements de tous les jours, accueillante, à destination des hommes comme des femmes, de 14 à 98 ans. ».

Un solide soutien des réseaux d’accompagnement

Elle découvre alors l’écosystème de l’accompagnement à la création d’entreprise et notamment la Chambre de Commerce et d’Industrie et France Active. Toutes ces rencontres et ces organismes l’ont aidé à peaufiner son projet. Un stage de 5 jours à la CCI lui a permis de voir les contours du métier d’entrepreneur. « Un conseiller de France Active m’a accompagné avec un regard bienveillant mais exigeant, cela m’a permis de challenger mon projet, d’améliorer mon business plan et d’être réaliste sur mes projections de chiffre d’affaires. Ils connaissent très bien leur métier et c’est un plus non-négligeable. J’ai ouvert 3 mois avant le premier confinement et ils ont été là pour me soutenir et m’accompagner tout au long de cette période compliquée pour tous les commerces ».

Une belle dynamique de développement

La boutique a maintenant 3 ans d’existence. Rachel contribue à l’économie circulaire en remettant dans le circuit des vêtements qui ont déjà été portés. Elle travaille avec un ESAT pour le nettoyage des vêtements et ouvre aussi la possibilité à ses clients de louer ses produits pour un shooting, un mariage ou pour un week-end.
Elle organise une fois par mois des ateliers créatifs pour apprendre à broder soi-même ou découvrir l’aquarelle par exemple. Elle a également un corner pour faire découvrir des créateurs locaux.
Petit à petit l’équipe de la boutique grandit. Lors de son lancement, elle a commencé avec une alternante pour développer la communication autour du magasin aujourd’hui une salariée l’a rejoint et elle projette d’agrandir l’équipe avec une nouvelle alternante en gestion commerciale.

Le conseil de Rachel à un entrepreneur qui souhaite se lancer :

Elle suggère de bien préparer son projet et se faire accompagner. « C’est un gros plus au quotidien, le métier d’entrepreneur étant un métier assez solitaire, les réseaux d’accompagnement permettent vraiment de mettre toutes les chances de son côté ».


Site internet

A bénéficié du

Avec

plusieurs garanties d’un montant total de

28 000€

un investissement solidaire de

6 000€

A été accompagnée par

France Active Savoie Mont Blanc

En 2020

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Réseau Cocagne cultive son impact social

Julien ADDA

Directeur du Réseau Cocagne

Réseau de fermes biologiques en insertion

Notre métier, c’est l’insertion avec une forte dimension sociale : nous voulons amener les personnes précaires, éloignées de l’emploi vers le monde de l’entreprise et faire que celui-ci travaille son « employeurabilité ».

Vauhallan (91)
Le réseau Cocagne est une association regroupant les Jardins de Cocagne et d’autres structures respectant une charte commune de production maraîchère au moyen de l’insertion par l’activité économique

Depuis ses débuts, France Active accompagne dans leur développement les Jardins de Cocagne et Réseau Cocagne, la structure qui les fédère. C’est tout naturellement que ce réseau associatif maraîcher s’est tourné vers nous pour leur évaluation d’impact social, nécessaire à leur croissance. Julien ADDA, quel est le métier de Réseau Cocagne .

Réseau Cocagne regroupe une centaine d’associations qui ont comme activité le maraîchage en insertion par l’activité économique. Notre métier, c’est l’insertion avec une forte dimension sociale : nous voulons amener les personnes précaires, éloignées de l’emploi vers le monde de l’entreprise et faire que celui-ci travaille son « employeurabilité ». Nous leur proposons aussi des nouvelles activités économiques d’ESS pour la transition écologique de l’alimentation. Félix, que vous inspire le projet de Réseau Cocagne ? C’est un modèle que j’aime bien prendre en exemple auprès de mes amis pour parler de ce que l’ESS sait bien faire. Les équipes de Réseau Cocagne portent l’innovation et un fort niveau d’engagement, bien avant que ces sujets deviennent des préoccupations relativement partagées. Ils déploient depuis très longtemps un modèle alliant l’agriculture biologique, l’insertion par l’activité économique et des paniers vendus directement aux consommateurs. Il y a aussi la dimension réseau et coopération. Dans sa structure même assez décentralisée et dans son fonctionnement interne où je peux voir que les débats sont bienvenus, Réseau Cocagne est un de ceux qui incarnent le mieux l’esprit démocratique de l’ESS.

Pourquoi s’être engagé dans une démarche d’impact social ?

Le sujet de « l’impact » est problématique pour les associations quand elles subissent une vision et une méthode qui ne relève pas de leur fonctionnement. Comment, dès lors, faire de l’évaluation de « l’impact » un outil au service du projet associatif ? La méthode VISES nous a permis de nous poser les bonnes questions au sein des groupes de travail animés par France Active. Nous avons coconstruit notre méthode d’évaluation d’impact social afin que chaque structure puisse trouver les bonnes réponses qui correspondent aux enjeux de son territoire.


Site internet

A bénéficié des



Avec

plusieurs garanties de

90 000€

plusieurs investissements de

180 000€

plusieurs primes de

93 000€

A été accompagné par

France Active (association nationale)

dès 2017

Le regard de France Active



Ruth MANLEY
Conseil et accompagnement chez France Active
En quoi la démarche de Réseau Cocagne est-elle exemplaire ?

Les Jardins de Cocagne font preuve d’un pluralisme d’action : par la mobilisation des citoyens autour d’une activité économique, ils accompagnent des personnes en situation de précarité, créent un lien de proximité entre producteurs et consommateurs, et préservent l’environnement. Le Réseau Cocagne est un bel exemple de l’économie solidaire en reliant l’économie, le social et l’engagement citoyen. Engager une démarche d’évaluation de son impact social est donc essentiel pour bien prendre en compte la richesse de son action. Julien, pourquoi s’être engagé dans une démarche d’impact social ? Le sujet de « l’impact » est problématique pour les associations quand elles subissent une vision et une méthode qui ne relève pas de leur fonctionnement. Comment, dès lors, faire de l’évaluation de « l’impact » un outil au service du projet associatif ? La méthode VISES nous a permis de nous poser les bonnes questions au sein des groupes de travail animés par France Active. Nous avons coconstruit notre méthode d’évaluation d’impact social afin que chaque structure puisse trouver les bonnes réponses qui correspondent aux enjeux de son territoire.

Comptez-vous généraliser cet accompagnement à l’évaluation de l’impact social ?

France Active investit la question de l’évaluation de l’impact social depuis 2018. Nous avons coconstruit la démarche VISES avec des partenaires de l’ESS, des chercheurs et des entreprises sociales et solidaires – il s’agit d’une démarche qui propose une méthode d’évaluation basée sur le dialogue et non sur les chiffres. Depuis 2020, France Active a accompagné une trentaine d’entreprises de l’ESS sur la méthode VISES. Notre ambition est de généraliser cet accompagnement au sein de notre réseau, embarquer nos partenaires, et ainsi proposer à encore plus de structures de l’ESS une démarche d’évaluation adaptée à leurs spécificités.

Félix BEAULIEU

Conseil et accompagnement chez France Active

Que vous inspire le projet de Réseau Cocagne ?

C’est un modèle que j’aime bien prendre en exemple auprès de mes amis pour parler de ce que l’ESS sait bien faire. Les équipes de Réseau Cocagne portent l’innovation et un fort niveau d’engagement, bien avant que ces sujets deviennent des préoccupations relativement partagées. Ils déploient depuis très longtemps un modèle alliant l’agriculture biologique, l’insertion par l’activité économique et des paniers vendus directement aux consommateurs. Il y a aussi la dimension réseau et coopération. Dans sa structure même assez décentralisée et dans son fonctionnement interne où je peux voir que les débats sont bienvenus, Réseau Cocagne est un de ceux qui incarnent le mieux l’esprit démocratique de l’ESS.

Au-delà de la démarche d’évaluation de son impact social, comment accompagnez-vous Réseau Cocagne dans son déploiement dans les territoires ?

Aujourd’hui le Réseau Cocagne est dans une belle dynamique de changement d’échelle, à la fois par le développement des jardins existants, et par une démarche encore plus pro-active de création de nouveaux jardins. Concernant le développement des jardins existants cela demande évidement des investissements matériels et immatériels, des plans de développement solides et un renforcement des capacités de gestion. Dans le cadre du Fonds départemental d’insertion (FDI) « exceptionnel » (aide du ministère du Travail), France Active est mandatée par le Réseau Cocagne pour accompagner une quinzaine de jardins dans leur développement à raison de 3-4 jours d’intervention par jardin. Cet accompagnement, qui se fait en complément du programme VISES, est déployé dans 12 associations territoriales.

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La nouvelle marque de vêtements éthiques venus du Pérou

Jean-Guillaume THYERE

Fondateur de Pitumarka

Des vêtements éco-responsables venu du Pérou

A travers Pitumarka, je souhaite sensibiliser des personnes qui ne sont pas forcément au premier abord de la mode éthique, parler des dérives de l’industrie textile, du mode de fonctionnement occidental, le dérangement climatique…

Roanne (42300)
Des vêtements éco-responsables venu du Pérou

Jean-Guillaume Thyere est franco-péruvien ; habitué du voyage depuis son plus jeune âge. Il se rend compte très tôt de la différence de confort, de revenus et de situations sociales entre la France et le Pérou, son pays d’origine. C’est en 2014 qu’il fait le choix de partir vivre au Pérou, pour renouer avec ses racines. Là-bas, Jean-Guillaume, travaille dans le marketing, en quête de sens, au détour de son aventure, il se lie d’amitié avec des tisseurs de cotons. Il fait le choix de rester plusieurs semaines avec eux pour découvrir leur mode de vie. Le fil qu’ils produisent provenant des meilleures fibres naturelles de coton sauvage, lui inspire l’idée de créer Pitumarka. Avec ce projet, il réussit à allier ses racines, sa recherche de sens et son envie d’avoir un impact écologique concret.

L’engagement éthique ; le cœur du projet de Pitumarka

Après avoir fait le constat que l’industrie textile été à la fois polluante et qu’elle exploitait les travailleurs pauvres à travers le monde, la question que se pose Jean-Guillaume Thyere, dès le départ de sa réflexion sur son projet est : « Comment avoir plus d’impact ? ».

 

Avec Piturmarka, son créateur souhaite travailler avec des matières 100% naturelles produite par des fournisseurs certifiés (certification GOTS – Global Organic Textile Standard et FairTrade) dans de bonnes conditions (salaire, sécurité, horaires…) et respectueuses de l’environnement. L’idée est de concevoir des vêtements éthiques et durables dans le temps.

 

Il se tourne alors vers la CCI en 2019 qui lui permet d’approcher les banques et France Active Loire pour une garantie sur son prêt. La garantie bancaire a été vertueuse car elle a permis de consolider le projet à une étape clé de celui-ci.

 

Pitumarka intègre un volet solidaire à son entreprise, en allouant une partie de son chiffre d’affaires pour la communauté locale de ses tisseurs au Pérou avec l’association ANDES.

 

Depuis début 2020, la marque éthique a fait le choix d’assurer une traçabilité des produits renforcée, en remontant la filière d’approvisionnement à l’envers : sélection des matières premières (essentiellement du coton sauvage, naturellement coloré, sans intrants chimiques), puis visite des ateliers des tissages, et rencontre avec les producteurs pour échanger sur leurs conditions de travail.

Prospective, pour le textile à impact

Pour l’avenir, Pitumarka souhaite faire connaître et reconnaître son modèle/concept en tissant des partenariats pour diffuser ses valeurs. La marque, par son action vise à « Sensibiliser des personnes qui ne sont pas forcément au premier abord de la mode éthique, parler des dérives de l’industrie textile, du mode de fonctionnement occidental, le dérangement climatique… »

Les vêtements éco responsables de Pitumarka sont disponibles sur leur boutique en ligne. La société vient d’ailleurs de lancer une nouvelle gamme de produit en coton Pima Bio (l’une des meilleures fibres du monde).


Site internet

A bénéficié du

Avec

une garantie de

15 000€

A été accompagné par

France Active Loire

En 2022

A bénéficié du

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Un immobilier solidaire pour revitaliser les territoires ruraux

Sylvain DUMAS

Co-gérant et directeur financier de Villages Vivants

Foncière solidaire et rurale

Avec les porteurs de projets qui nous sollicitent, nous créons une aventure commune. Notre modèle est très éloigné d’une relation propriétaire-locataire classique

Crest (Drôme)
Foncière solidaire et rurale

Tout a commencé par la rencontre de trois passionnés d’économie sociale et solidaire et de développement territorial : Valérie Dumesny, qui travaillait à la NEF, Raphaël Boutin-Kuhlman, alors à Terre de Liens, et Sylvain Dumas, expert dans la solidarité internationale et l’entrepreneuriat.

Déjouer les paradigmes

Tous les trois partagent une ambition : apporter une solution à la dévitalisation des territoires ruraux. « Nous voulions répondre à un dysfonctionnement qui est le résultat d’ingrédients multiples : concentration des emplois et services publics dans les grandes villes, montée du e-commerce, croissance exponentielle des mètres carrés des supermarchés… Or, nous avions la conviction qu’avec de la volonté, cette situation n’était pas une fatalité », explique Sylvain Dumas.
Le trio se lance alors dans l’investissement immobilier. Le principe ? Acheter, rénover puis louer des locaux dans des villages pour y installer des activités et ainsi ramener de la vie et des services de proximité. « Ce qui va à contre-courant des acteurs traditionnels du secteur qui privilégient les territoires plus attractifs, les projets plus gros pour optimiser les économies d’échelle et les bâtiments aux contraintes architecturales et urbanistiques plus simples », poursuit Sylvain. « Avec Villages Vivants, nous avons voulu déjouer ce paradigme. »

Des projets coopératifs dans le fond et la forme

Villages Vivants a déjà conduit neuf projets sur 3 000 m2 et pour des activités très diversifiées (librairie, auberge, agence de mobilité, brasserie, espace de bureaux…), créant ainsi 34 nouveaux emplois.
« Dans chaque cas, nous recherchons l’adéquation entre la viabilité économique, la réponse à un besoin du territoire et les forces des porteurs de projet avec lesquels nous nouons un véritable partenariat, dans l’esprit coopératif qui nous anime. Nous les incitons d’ailleurs à devenir sociétaires de Villages Vivants. »
Cet esprit de partenariat se ressent également avec France Active Drôme Ardèche qui a été à leurs côtés dès la création de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) Villages Vivants en 2018, puis lors du lancement de la SCA (Société en commandite par actions) Foncière Solidaire Villages Vivants en 2020. « France Active nous a soutenus depuis le début et avec toute la gamme de leurs accompagnements – outils de financement (garanties, prêts, participations au capital), conseil, mise en réseau, etc. Ils font partie intégrante de l’histoire. D’ailleurs, deux collaborateurs France Active ont rejoint nos instances dirigeantes. »
Aujourd’hui, Villages Vivants compte 11 salariés et après s’être étendue dans quatre autres départements, la coopérative est prête à franchir une prochaine étape en ouvrant une antenne à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme « Avec l’objectif de se concentrer sur le quart Sud-Est pour garder la connexion avec les territoires dans lesquels nous nous implantons. Pour les autres régions, nous proposons une activité de conseil pour les foncières qui souhaiteraient se lancer dans cette même logique de développement rural. » Ce déploiement s’accompagne aussi de la volonté de consolider encore plus la dimension démocratique et participative de la structure. « Le collectif est dans notre ADN et reste notre fil directeur », conclut Sylvain.

Crédit photo : ©JuanRobert


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Avec

plusieurs investissements solidaires de

600 000€

A été accompagné par

France Active

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