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La nouvelle marque de vêtements éthiques venus du Pérou

Jean-Guillaume THYERE

Fondateur de Pitumarka

Des vêtements éco-responsables venu du Pérou

A travers Pitumarka, je souhaite sensibiliser des personnes qui ne sont pas forcément au premier abord de la mode éthique, parler des dérives de l’industrie textile, du mode de fonctionnement occidental, le dérangement climatique…

Roanne (42300)
Des vêtements éco-responsables venu du Pérou

Jean-Guillaume Thyere est franco-péruvien ; habitué du voyage depuis son plus jeune âge. Il se rend compte très tôt de la différence de confort, de revenus et de situations sociales entre la France et le Pérou, son pays d’origine. C’est en 2014 qu’il fait le choix de partir vivre au Pérou, pour renouer avec ses racines. Là-bas, Jean-Guillaume, travaille dans le marketing, en quête de sens, au détour de son aventure, il se lie d’amitié avec des tisseurs de cotons. Il fait le choix de rester plusieurs semaines avec eux pour découvrir leur mode de vie. Le fil qu’ils produisent provenant des meilleures fibres naturelles de coton sauvage, lui inspire l’idée de créer Pitumarka. Avec ce projet, il réussit à allier ses racines, sa recherche de sens et son envie d’avoir un impact écologique concret.

L’engagement éthique ; le cœur du projet de Pitumarka

Après avoir fait le constat que l’industrie textile été à la fois polluante et qu’elle exploitait les travailleurs pauvres à travers le monde, la question que se pose Jean-Guillaume Thyere, dès le départ de sa réflexion sur son projet est : « Comment avoir plus d’impact ? ».

 

Avec Piturmarka, son créateur souhaite travailler avec des matières 100% naturelles produite par des fournisseurs certifiés (certification GOTS – Global Organic Textile Standard et FairTrade) dans de bonnes conditions (salaire, sécurité, horaires…) et respectueuses de l’environnement. L’idée est de concevoir des vêtements éthiques et durables dans le temps.

 

Il se tourne alors vers la CCI en 2019 qui lui permet d’approcher les banques et France Active Loire pour une garantie sur son prêt. La garantie bancaire a été vertueuse car elle a permis de consolider le projet à une étape clé de celui-ci.

 

Pitumarka intègre un volet solidaire à son entreprise, en allouant une partie de son chiffre d’affaires pour la communauté locale de ses tisseurs au Pérou avec l’association ANDES.

 

Depuis début 2020, la marque éthique a fait le choix d’assurer une traçabilité des produits renforcée, en remontant la filière d’approvisionnement à l’envers : sélection des matières premières (essentiellement du coton sauvage, naturellement coloré, sans intrants chimiques), puis visite des ateliers des tissages, et rencontre avec les producteurs pour échanger sur leurs conditions de travail.

Prospective, pour le textile à impact

Pour l’avenir, Pitumarka souhaite faire connaître et reconnaître son modèle/concept en tissant des partenariats pour diffuser ses valeurs. La marque, par son action vise à « Sensibiliser des personnes qui ne sont pas forcément au premier abord de la mode éthique, parler des dérives de l’industrie textile, du mode de fonctionnement occidental, le dérangement climatique… »

Les vêtements éco responsables de Pitumarka sont disponibles sur leur boutique en ligne. La société vient d’ailleurs de lancer une nouvelle gamme de produit en coton Pima Bio (l’une des meilleures fibres du monde).


Site internet

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Avec

une garantie de

15 000€

A été accompagné par

France Active Loire

En 2022

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Un immobilier solidaire pour revitaliser les territoires ruraux

Sylvain DUMAS

Co-gérant et directeur financier de Villages Vivants

Foncière solidaire et rurale

Avec les porteurs de projets qui nous sollicitent, nous créons une aventure commune. Notre modèle est très éloigné d’une relation propriétaire-locataire classique

Crest (Drôme)
Foncière solidaire et rurale

Tout a commencé par la rencontre de trois passionnés d’économie sociale et solidaire et de développement territorial : Valérie Dumesny, qui travaillait à la NEF, Raphaël Boutin-Kuhlman, alors à Terre de Liens, et Sylvain Dumas, expert dans la solidarité internationale et l’entrepreneuriat.

Déjouer les paradigmes

Tous les trois partagent une ambition : apporter une solution à la dévitalisation des territoires ruraux. « Nous voulions répondre à un dysfonctionnement qui est le résultat d’ingrédients multiples : concentration des emplois et services publics dans les grandes villes, montée du e-commerce, croissance exponentielle des mètres carrés des supermarchés… Or, nous avions la conviction qu’avec de la volonté, cette situation n’était pas une fatalité », explique Sylvain Dumas.
Le trio se lance alors dans l’investissement immobilier. Le principe ? Acheter, rénover puis louer des locaux dans des villages pour y installer des activités et ainsi ramener de la vie et des services de proximité. « Ce qui va à contre-courant des acteurs traditionnels du secteur qui privilégient les territoires plus attractifs, les projets plus gros pour optimiser les économies d’échelle et les bâtiments aux contraintes architecturales et urbanistiques plus simples », poursuit Sylvain. « Avec Villages Vivants, nous avons voulu déjouer ce paradigme. »

Des projets coopératifs dans le fond et la forme

Villages Vivants a déjà conduit neuf projets sur 3 000 m2 et pour des activités très diversifiées (librairie, auberge, agence de mobilité, brasserie, espace de bureaux…), créant ainsi 34 nouveaux emplois.
« Dans chaque cas, nous recherchons l’adéquation entre la viabilité économique, la réponse à un besoin du territoire et les forces des porteurs de projet avec lesquels nous nouons un véritable partenariat, dans l’esprit coopératif qui nous anime. Nous les incitons d’ailleurs à devenir sociétaires de Villages Vivants. »
Cet esprit de partenariat se ressent également avec France Active Drôme Ardèche qui a été à leurs côtés dès la création de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) Villages Vivants en 2018, puis lors du lancement de la SCA (Société en commandite par actions) Foncière Solidaire Villages Vivants en 2020. « France Active nous a soutenus depuis le début et avec toute la gamme de leurs accompagnements – outils de financement (garanties, prêts, participations au capital), conseil, mise en réseau, etc. Ils font partie intégrante de l’histoire. D’ailleurs, deux collaborateurs France Active ont rejoint nos instances dirigeantes. »
Aujourd’hui, Villages Vivants compte 11 salariés et après s’être étendue dans quatre autres départements, la coopérative est prête à franchir une prochaine étape en ouvrant une antenne à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme « Avec l’objectif de se concentrer sur le quart Sud-Est pour garder la connexion avec les territoires dans lesquels nous nous implantons. Pour les autres régions, nous proposons une activité de conseil pour les foncières qui souhaiteraient se lancer dans cette même logique de développement rural. » Ce déploiement s’accompagne aussi de la volonté de consolider encore plus la dimension démocratique et participative de la structure. « Le collectif est dans notre ADN et reste notre fil directeur », conclut Sylvain.

Crédit photo : ©JuanRobert


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plusieurs investissements solidaires de

600 000€

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Une librairie féministe qui donne la parole aux femmes

Rosa TARIVERDOVA

Fondatrice de la Librairie à Soi.e

Librairie féministe

Proposer 99 % de livres écrits par des autrices. C’est un parti pris fort qui nous permet d’apporter une offre différente des autres librairies et de donner un regard nouveau sur les féminismes.

Lyon (Rhône)
Librairie féministe

J’aime à dire que je suis une féministe post-Me Too. Ma conscience féministe s’est en effet réveillée en 2016-2017. Depuis, je n’ai cessé de lire, me documenter, écouter des podcasts sur ce sujet. J’ai également commencé à militer pour le collectif Nous Toutes. C’est donc assez naturellement que j’ai voulu lier cet engagement à ma vie professionnelle“, confie Rosa Tariverdova.

Priorité aux autrices

Ce souhait est devenu réalité en 2021 quand Rosa quitte sa carrière dans le secteur du tourisme d’affaires international, très durement touché par la crise sanitaire. Elle se lance alors dans la reprise de la libraire Musicalame, située dans le Ier arrondissement de Lyon, pour créer la Librairie à Soi.e. Le concept ? Retrouver les rayons classiques d’une librairie indépendante – littérature, sciences humaines, bande-dessinée, jeunesse… – mais avec une mise en avant très forte des autrices. ” 99 % de nos ouvrages sont s’écrits par des femmes ou des personnes queers. C’est un vrai parti pris qui offre une alternative à ce qu’offrent les autres librairies. En effet, face au volume très impressionnant de livres publiés par an, les libraires sont forcément obligés de faire de choix – tout simplement par manque de place. Et souvent cela s’opère au détriment des autrices. Ici, nous voulons leur donner une pleine visibilité “, commente Rosa.
Le rayon le plus important et le plus mis en évidence est celui consacré aux essais sur les féminismes : ” Le pluriel est important, car il montre toute la diversité de cette pensée. Nous avons ainsi des livres sur l’histoire des féminismes, l’écoféminisme, le féminisme des personnes racisées, les questions de genre, les masculinités, etc. C’est très large.”
Ce pari s’avère gagnant, car, depuis son ouverture en octobre 2021, la librairie commence à conquérir son public : des femmes bien sûr, mais également des hommes qui viennent de plus en plus nombreux. Les étudiants en master de genre de Lyon 2 font également partie des fidèles : ” Ils nous appellent leur temple ! “, ironise Rosa.

Un accompagnement aligné sur les engagements

 

Pour se lancer comme libraire, Rosa a suivi en 2021 une formation à l’école INFL de Lyon. Sa collègue Mélanie a, quant à elle, quinze ans d’expérience en librairie. ” C’est un soutien très solide “, confirme Rosa.
Quant aux subventions pour renforcer son projet entrepreneurial, Rosa se confronte tout d’abord à des refus de la part des organismes nationaux de référence (CNL, Drac…). ” Ils considéraient que ma proposition représentait une concurrence pour les autres librairies de Lyon. ” Mais les voyants se mettent au vert quand elle rencontre France Active Rhône (Rhône Développement Initiative). ” Là, je me suis tout de suite sentie soutenue. En plus des prêts et des garanties accordés, ma conseillère Estelle Rabiller m’a donné beaucoup d’informations et d’astuces pour devenir cheffe d’entreprise. “
Pour le reste de son accompagnement, Rosa a fait le choix de n’être entourée que de femmes : comptable, avocate, banquière. ” En effet, je ne voulais pas me heurter à une quelconque forme de sexisme. Bien sûr, j’étais prête à ce qu’on questionne le fond du projet entrepreneurial, mais pas à polémiquer sur ses partis pris féministes ou sur ses engagements.
Après quelques mois d’ouverture, Rosa bouillonne encore d’idées pour sa librairie : aménager sa mezzanine de 20 m2 en espace de coworking, embaucher une salariée supplémentaire d’ici septembre, mais aussi étoffer le rayon jeunesse. ” C’est un point qui nous tient à cœur – pour continuer à transmettre et à proposer, même pour les plus jeunes, des livres qu’ils ne trouveraient pas forcément ailleurs. “


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A bénéficié du

Avec

une garantie de

49 800€

des prêts solidaires de

12 000€

A été accompagné par

France Active à Lyon (RDI)

En 2021

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L’anti-gaspi au service de l’inclusion

Pernelle VODINH et Margot ROURA

Créatrices de l’Atelier Rebond

Lutte contre le gaspillage alimentaire

C’est dans notre petite ville de Faverges que nous voulions faire bouger les choses : en liant la lutte contre le gaspillage alimentaire à un projet d’insertion sociale.

74210 – Faverges
Lutte contre le gaspillage alimentaire

Un projet qui fait sens localement
C’est grâce à leur activité militante que Margot et Pernelle se rencontrent. D’autant qu’elles ont un autre point commun : elles habitent toutes deux la petite commune de Faverges, à une trentaine de kilomètres d’Annecy.
« Nous sommes très attachées à cette ville, à sa vie associative, à sa mixité sociale. C’est donc assez naturellement que nous nous sommes retrouvées sur ce projet qui propose de lutter contre le gaspillage alimentaire, mais aussi de soutenir l’autonomie alimentaire et les maraîchers du territoire », commente Margot.
L’association « Atelier Rebond », née officiellement en février 2021, a en effet pour mission de récupérer les fruits et légumes non commercialisables des grandes et moyennes surfaces ou les surplus des producteurs locaux pour les transformer en confitures, chutneys ou pickles, revendus dans des points de vente de la région.
« La dimension anti-gaspillage fait vraiment sens pour nous, mais il était aussi essentiel d’y inclure une ambition sociale. C’est même notre moteur premier : créer des passerelles pour des personnes éloignées de l’emploi », complète Pernelle. C’est pourquoi le projet est également un chantier d’insertion par l’activité économique.
« D’autant que Faverges compte un fort taux de chômage, mais un seul chantier d’insertion-ressourcerie, adapté surtout pour les profils masculins. L’Atelier Rebond, lui, peut proposer des postes moins physiques et plus adaptés aux femmes », précise Margot.

Accompagner les premiers pas dans l’entrepreneuriat

Aussi bien pour Margot, ancienne institutrice ayant travaillé dans le monde de la culture, que pour Pernelle, ingénieure en thermique du bâtiment, la création de l’Atelier Rebond a représenté la découverte de l’aventure entrepreneuriale. Pour concrétiser leur projet, une rencontre a été décisive : Baptiste Bourdeau, fondateur de « J’aime Boc’oh », entreprise savoyarde qui valorise aussi les invendus pour en faire des confitures, également soutenue par France Active Savoie Mont-Blanc.
Pour se lancer, Pernelle et Margot entrent à leur tour en contact avec l’association territoriale et intègrent le dispositif Place de l’Émergence. « Cela a représenté une étape clé pour construire notre projet et préfinancer l’achat de matériel, des formations et couvrir une partie de nos salaires pour novembre et décembre. Cela a également beaucoup joué en notre faveur auprès d’autres financeurs en faisant valoir des premiers soutiens par des acteurs tels que FAPE EDF, la Maif, la Maaf… Ça fait boule de neige », ajoute Pernelle.

Des dernières étapes décisives
Aujourd’hui, la collecte des invendus a commencé : les premiers partenariats ont été signés avec les producteurs et les petites ou moyennes surfaces locales. Ce qui permet à Pernelle et Margot de cuisiner une fois par semaine avec des bénévoles au sein de l’association OVE, engagée dans l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pour Margot : « C’est une belle façon de décloisonner les publics en difficulté et de créer de la mixité avec les personnes handicapées et celles qui cherchent à se réinsérer par le travail ».
Et pour aboutir pleinement le projet, les prochaines étapes s’avèrent décisives : obtenir l’agrément d’entreprise d’insertion, compléter les financements grâce à de nouveaux partenaires et trouver plus de lieux de vente dans la région. « À partir de janvier 2022, notre objectif est d’employer quatre personnes en insertion, une cinquième en juin, puis une supplémentaire chaque année », conclut Pernelle.


Site internet

A bénéficié des


Avec

des garanties d’un total de

10 000€

un investissement de

30 000€

une prime de

17 000€

A été accompagné par

France Active

Et soutenu par

Caisse des Dépôts
FAPE EDF
MAIF
KLESIA
Fondation MACIF

 

En 2021

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Réinsérer par l’emploi : la bonne recette d’Ethic Table

Louise CEREZO-LAHIANI

Directrice d’Ethic-Table

Entreprise d’insertion, activité de traiteur

 

En 2018, l’entreprise d’insertion mobilise le Dispositif d’Appui aux Structures de l’ESS en transition (DASESS). Ce dispositif propose une offre d’appui aux associations d’Auvergne-Rhône-Alpes qui connaissent des difficultés économiques et financières. Il complète les dispositifs existants (notamment le Dispositif Local d’Accompagnement DLA) et permet d’apporter une réponse rapide, sous forme d’appui conseil express, aux problématiques rencontrées.


Construire un projet social structuré afin de permettre à des personnes éloignées de l’emploi un retour pérenne dans le monde du travail.

Saint-Etienne 42000
Insertion par l’activité économique, traiteur

 

En 2018, l’entreprise d’insertion mobilise le Dispositif d’Appui aux Structures de l’ESS en transition (DASESS). Ce dispositif propose une offre d’appui aux associations d’Auvergne-Rhône-Alpes qui connaissent des difficultés économiques et financières. Il complète les dispositifs existants (notamment le Dispositif Local d’Accompagnement DLA) et permet d’apporter une réponse rapide, sous forme d’appui conseil express, aux problématiques rencontrées.

Ethic-Table est une entreprise d’insertion, pourriez-vous nous rappeler sa vocation principale et ses activités ?

Depuis 2013, ETHIC TABLE exerce une activité de traiteur comprenant buffets, cocktails, plateaux repas , café d’accueil, etc..
Acteurs d’une croissance raisonnée, nous privilégions les produits frais et de saison ainsi que les acteurs locaux, nous sommes aussi vigilants sur notre impact carbone (matériaux recyclables biodégradables).
L’association mène un projet social permettant à des personnes éloignées de l’emploi un retour pérenne dans le monde du travail.

 

L’équipe comprend une directrice en charge du développement commercial, une cheffe de cuisine officiant en tant qu’encadrante technique restauration collective et formation, un chef de cuisine traiteur et restaurant, et enfin six salariés en insertion sur des postes d’employés polyvalents de restauration, livreurs et préparatrice de commande.

En 2018 vous, vous mobilisez plusieurs dispositifs d’accompagnement, notamment le DASESS : pourquoi, et surtout que cela-t-il vous a-t-il apporté ?

Nous avons sollicité le DASESS suite à des tensions de trésoreries dues à une activité très faible sur le début de l’année 2018. La structure étant récente, qui plus est positionnée sur un champ très concurrentiel, nous disposions alors de fonds propres insuffisants, et d’une trésorerie trop juste pour asseoir la pérennité de l’entreprise.
Outre l’intervention « flash » du DASESS via la mobilisation d’un conseiller en financement du réseau France active, nous avons pu bénéficier de la mise en place d’outils de gestion et de développement nécessaires à l’élaboration d’un plan de redressement.
Un tour de table financier nous a par la suite permis de mobiliser les partenaires intentionnels et bancaires pour opérer une consolidation nécessaire.

 

En 2020, vous avez été touché par la crise sanitaire, vous avez mis en place un Prêt de Relève Solidaire ?
Quels sont vos projets pour 2021 ?

 

La crise de la COVID19 a touché ETHIC TABLE dès l’ouverture de notre nouveau restaurant en mars 2020, impactant également le service traiteur par l’annulation de toutes les commandes.

Pour rebondir, notre association a souscrit à un Prêt Relève Solidaire (PRS) auprès de France Active Loire. D’un montant de 30 000€, il a permis de dynamiser l’activité  et consolider la trésorerie sous tension pendant la période. Et nous avons pu faire preuve de résilience : les emplois en insertion ont été sauvegardés.

En 2021, nous souhaitons ouvrir au plus vite notre nouveau restaurant et relancer ses activités. En attendant des jours plus favorables, nous embauchons de nouveaux salariés, affinons nos menus et cherchons à dénicher des producteurs locaux pour étoffer notre offre de produits en circuit court. D’autant plus que nous construisons un projet de cuisine centrale afin de nous positionner sur des marchés que nous espérons voir réservés, entres les cantines scolaires. 

 

 

 

 

 

 


Site internet

A bénéficié des



Avec

plusieurs investissements d’un total de

86 500€

dont un Prêt Relève Solidaire (PRS) de

30 000 € en 2020

plusieurs garanties d’un total de

100 000€

A été accompagné par

France Active Loire

Depuis 2011

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Donner le pouvoir de consommer autrement

Christophe HURBIN

Président de myLabel

Application d’aide à la consommation

Avec ses critères d’évaluation à la fois santé, environnementaux et sociétaux, l’application myLabel permet aux consommateurs de réinterroger leurs préférences d’achat. Elle leur offre la possibilité de faire les bons choix alignés avec leurs valeurs.

69005 Lyon
Application d’aide à la consommation

Avant de créer l’application d’aide à la consommation, myLabel, Christophe Hurbin a eu un parcours pour le moins inattendu. Il commence, en effet, sa carrière en tant qu’ingénieur spatial. « J’ai ainsi eu la chance de voir la Terre comme située dans un contexte plus global, avec ses richesses et ses fragilités. Ça vous marque », confie-t-il.

Un besoin de transparence et d’information
Il devient ensuite dirigeant d’une entreprise de 100 personnes spécialisée dans les verres optiques. Lors de cette expérience, une problématique le préoccupe tout particulièrement : « Nous avions fait le pari d’innover sur les aspects de qualité, de prix, de délais – ce qui est classique – mais aussi sur notre impact environnemental et sur les conditions de travail. Or, ces aspects n’étaient que très rarement pris en compte par le consommateur quand il s’agissait de choisir ses lunettes. La plupart ne faisait aucune différence entre un verre concurrent et le nôtre. Et cela, principalement par manque d’information. »
C’est ainsi qu’est née l’idée de myLabel, un outil en ligne qui évalue les produits selon des critères santé, environnementaux et sociaux. Pour la mettre au point, la première étape a été de construire un réseau solide d’associations et d’organismes de référence prêts à partager leur expertise pour établir une évaluation digne de confiance. « Pour signer les premiers partenariats avec Bio Consom’acteurs et FAIR(E) un monde équitable, c’était déjà deux ans de travail, explique Christophe Hurbin. Durant cette période il nous a fallu également identifier les thèmes qui intéressaient les consommateurs. Nous en avons établi 80, qu’il a ensuite fallu regrouper, simplifier puis éprouver via une appli pilote qui a rassemblé 1 000 utilisateurs tests. »

Une consommation éthique, créatrice de valeur
Christophe Hurbin et ses équipes sont prêts à passer aux étapes suivantes : lancer la V1 de l’appli grand public et intégrer un plug-in permettant d’utiliser l’outil directement sur les sites de e-commerce (Carrefour, Leclerc, Hourra et Monoprix). En 2020, ils lancent une campagne de financement comprenant notamment un prêt via le fonds d’amorçage de France Active de 150 000 euros convertible en actions. « Avec l’équipe France Active, nous avons trouvé des personnes qui comprenaient à la fois notre modèle économique et notre ambition sociétale. Ça a tout changé. Nous interagissons avec eux comme de véritables partenaires. »
Le principal objectif de cette levée de fonds est de consolider son offre commerciale qui repose sur l’analyse des données des 50 000 utilisateurs actuels de l’appli. « Notre business model est donc construit actuellement sur deux pans : tout d’abord via un partenariat avec le Credoc pour son étude ”Comportements alimentaires en France”, ensuite en donnant directement accès à nos données aux entreprises. myLabel devient pour elles un véritable outil permettant de mieux se positionner dans un environnement concurrentiel. » Preuve que les attentes des citoyens pour une consommation plus éthique sont devenues un argument économique de valeur, y compris pour les acteurs de la grande distribution. De quoi faire vraiment bouger les lignes.

A bénéficié des



Avec

plusieurs investissements solidaires d’un total de

200 000€

une prime de

8 000€

A été accompagné par

France Active dans le Rhône (RDI)

En 2020


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Se transformer pour regarder au-delà de la crise

Yannick VALIN

Secrétaire général de Transe Express – Codirecteur de la Gare à Coulisses

Spectacle vivant

La crise sanitaire n’a fait que renforcer nos convictions et nous a obligés à faire un choix : celui de garder notre vision et notre dynamique, plutôt que subir.

26400 Eurre
Spectacle vivant

Des spectacles d’art de rue rassemblant des dizaines de musiciens et circassiens, des numéros aériens grand format pouvant être joués devant 15 000 spectateurs partout dans le monde… Tel est le projet artistique de la compagnie drômoise Transe Express depuis près de 40 ans. Sans oublier la Gare à Coulisses, qu’elle a créée en 2007 en plein cœur de la Biovallée, pour soutenir l’émergence des arts de la rue et de la piste, labellisée en 2017 « Atelier de Fabrique Artistique ». « Avec nos deux activités, notre association regroupe près de 35 métiers et jusqu’à 150 intermittents du spectacle, explique Yannick Valin. Une véritable fourmilière qui ne s’arrête jamais et qui représente toutes les étapes de la création artistique – de la conception à la rencontre des publics. »

S’ouvrir à l’avenir

Mars 2020 : cette dynamique s’arrête net du fait de la crise sanitaire. Au total, la compagnie perd 95 % de sa diffusion. « Notre première réaction a bien sûr été la sidération. » Mais c’était sans compter sur la dynamique de transformation qui était déjà à l’œuvre au sein de ce collectif depuis un an et demi.
En effet, quand Yannick Valin arrive dans l’aventure en avril 2019, la compagnie est à un tournant de son histoire avec le départ quelques années plus tôt des deux fondateurs, Brigitte Burdin et Gilles Rhode. « Pour survivre, nous n’avions pas d’autre option que d’évoluer avec notre temps. » C’est à cette tâche qu’il s’attelle avec le reste de l’équipe. Ils travaillent ainsi sur les questions de transition écologique et de droits culturels. Ils projettent aussi de diversifier leurs activités (avec un restaurant notamment) et se lancent dans la refonte de l’atelier de construction de la Gare des Coulisses. Ils souhaitent ainsi en faire un véritable tiers lieux formant des demandeurs d’emploi aux pratiques d’éco-construction, à même ensuite de répondre aux besoins des entreprises locales, dans une logique de boucle territoriale vertueuse.

Des leviers d’actions pour voir plus loin

Pour les soutenir dans cette transformation, différents types d’accompagnement sont actionnés. Tout d’abord, un dispositif d’accompagnement local (DLA) avec l’antenne de France Active en Ardèche, Initiactive 26 07, pour refondre le modèle économique de la structure. « Au départ, ce n’est jamais simple de faire le choix de l’ouverture et d’accepter que quelqu’un vienne questionner ses comptes. Mais ce DLA a été très positif. Il nous a d’ailleurs permis de nous projeter en 2021 avec 4 scénarios différents de sortie de crise (du plus optimiste au plus pessimiste). Ça a été essentiel de pouvoir compter sur le soutien d’Initiactive 26 07 à ce moment-là. »
En parallèle, une réflexion sur la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de l’association est également mise en place pour travailler sur sa gouvernance, son ouverture sur son territoire et son impact local sur des thématiques telles que l’éducation, l’emploi, l’alimentation, l’énergie, etc. Luc Carton, philosophe belge spécialiste des droits culturels, a également été sollicité pour aider la transition entre le projet actuel et celui en ligne avec le label acquis à l’été 2020, « Scène conventionnée d’intérêt national Art en Territoire ».
« C’est donc grâce à ces trois accompagnements initiés avant la crise que nous avons dépassé très rapidement cette première phase de sidération. Il nous a fallu 15 jours pour nous reprendre et nous dire qu’au lieu de tout bloquer, il fallait faire l’inverse : continuer à investir sur notre avenir. C’est d’ailleurs pourquoi nous n’avons pas eu recours au licenciement, un peu au chômage partiel, mais surtout nous avons requalifié 4 postes en CDI. Nous avons gardé toutes les forces vives de notre collectif pour continuer à travailler sur notre projet de fond. »
L’association contracte en parallèle un Prêt garanti par l’État ainsi qu’un prêt solidaire France Active pour un montant global de 100 000 euros. Une somme que l’association décide de ne pas toucher tout de suite pour la réserver au moment de la reprise, « pour se redonner de l’élan, toujours dans cette logique d’investissement sur l’avenir ».


Site internet

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Avec

plusieurs garanties d’un total de

58 250€

un prêt Relève solidaire de

100 000€

plusieurs investissements solidaires d’un total de

65 000€

un DLA

A été accompagné par

France Active en Ardèche (Initiactive 26-07)

Et soutenu par

Fondation Daniel & Nina Carasso

En 2020

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Répondre à l’immense enjeu de l’impact de l’industrie textile

Marie NGUYEN

Créatrice de We Dress Fair

Consommation équitable

Les publics sont au courant de l’impact de l’industrie textile, mais il y a peu d’infos sur les alternatives de consommation ; notre objectif est de mettre en avant les marques différentes, les réunir, valoriser leurs démarches


69001 Lyon
Consommation équitable

Développer une solution assortie à l’urgence

Marie a commencé sa vie professionnelle dans la recherche en cancérologie, avant de se lancer dans le bénévolat associatif, notamment au sein de l’association « Le Carillon », réseau de commerçants solidaires. Au sein de la structure, elle constate que beaucoup de tissus, pourtant récupérés, finissent à la poubelle. « Dans le même temps, tout le monde a trop de vêtements, et on continue d’en produire en grand nombre. La situation n’a pas de sens », précise-t-elle. « J’ai donc décidé de monter un projet pour réutiliser tout ce qu’on récupérait ». Elle rencontre Antoine Coulaud dans ce cadre, qui développait le projet WeDressFair en même temps qu’une association de promotion de la consommation responsable. Le principe qui guide la démarche est celui du buycot : non pas refuser d’acheter par un boycott « négatif », mais réaliser un boycott positif, soit refuser de consommer trop de vêtements, et orienter la consommation restante sur des achats durables, éthiques et solidaires. « Les publics sont au courant de l’impact de l’industrie textile, mais il y a peu d’infos sur les alternatives de consommation ; notre objectif est de mettre en avant les marques différentes, les réunir, valoriser leurs démarches ».

« Je n’étais pas du tout entrepreneure »
Vient le moment de lancer WeDressFair. « On ne naît pas entrepreneurs, on l’apprend », rappelle Marie. « On porte le projet avec une fibre militante, et pas entrepreneuriale au sens classique du terme. On voit l’entreprise comme un vecteur d’engagement, comme moyen de l’engagement ». L’entrepreneuriat devient la réponse à leur volonté de de changer les choses dans l’industrie textile. Après un parcours parisien avec Ticket for Change puis dans l’incubateur Makesens, la structure se lance à Lyon. « Il faut décentraliser le monde de la mode, qui reste très parisien. L’atmosphère créative de Paris est immense, mais WeDressFair ne parle pas de tendances ou de créativité. On parle du rapport au vêtement, qui touche tout le monde. On se rendait également compte que les acteurs étaient tous basés à Paris. On voulait sortir de cette logique et de vivre dans un territoire qui nous plaisait ». Arrivés dans la capitale des Gaules avec un projet déjà mûr, les créateurs sollicitent France Active Auvergne Rhône Alpes pour un appui au développement. Cela passera par un prêt participatif et une structuration de leur engagement. « On a été challengés sur la vision d’entreprise qu’on voulait, sur les prochaines phases, on a pu affiner nos prévisions. On a eu un appui sur comment recruter. Tout cela est très utile quand on démarre dans l’entrepreneuriat ». WeDressFair se développe à la fois comme un eshop réunissant différentes marques et collections éthiques, comme une boutique physique à Lyon mais également comme un média de la mode responsable. Le site fourmille de fiches explicatives sur l’impact de l’industrie, sur les critères pour évaluer le coût écologique et social d’un tissu, tout en précisant leurs engagements sur la gouvernance et le choix des financeurs. Après 2 ans, la structure a créé 4 CDI et deux CDD à Lyon.

D’abord moins consommer, puis consommer mieux

Et pour la suite ? Marie Nguyen plaide pour un changement de paradigme pour l’industrie : « il ne faut pas consommer plus de mode éthique, mais consommer moins de mode, et de la mode éthique ». Mais également pour le consommateur : « On n’est pas dans un modèle de croissance infinie : notre but c’est de faire connaitre l’impact de l’industrie textile et de faire connaitre les alternatives à tous : seconde main, location, réparation, couture, etc. On aura atteint notre mission quand tout le monde saura ça. Le public est très informé sur les alternatives dans la consommation alimentaire, il nous reste à faire de même pour la consommation textile ». Et les choses progressent, à condition de bien les orienter « Il ne faut pas se le cacher : la mode éthique devient une opportunité marché. De plus en plus d’acteurs veulent s’engager. Le but c’est d’établir des critères très transparents pour démêler les démarches sincères du greenwashing, avec un process et une méthode, pour que chacun puisse le faire en dehors de WedressFair. Le secteur de la mode va aller là-dedans, nous on plaide pour un véritable au passage à la consommation responsable ». Ce qui n’est pas encore forcément cousu de fil blanc.


Site internet

A bénéficié des


Avec

plusieurs garanties d’un total de

98 750€

de plusieurs investissements d’un total de

650 000€

A été accompagné par

France Active Auvergne Rhône-Alpes

En 2019
En 2020

C’est ici ?

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Les roseaux de l’insertion

Vincent PARET

Gérant d’Oasure

Écologie et insertion

Concilier écologie et insertion ? Oasure prouve que c’est possible en employant plusieurs personnes en insertion sur des chantiers innovants : épurer les eaux grâce aux rhizomes du roseau.

Saint-Just-Saint-Rambert 42170
Écologie et insertion

L’épuration naturelle en innovant
Le roseau plie, ne rompt pas, et épure. Vincent Paret s’en rend compte en 2004, au sein de sa structure de maraîchage bio Oasis, à Saint Just Saint Rambert dans la Loire.
« On a commencé à s’intéresser à la question de la phyto-épuration, on en parlait entre nous. On a décidé d’expérimenter une activité complémentaire au panier de légumes bio: la pépinière de roseau. Il se trouve qu’on était en même en contact avec le CEMAGREF /INRA, devenu IRSTEA, qui souhaitait développer la filière pour répondre aux nouvelles normes de rejet des eaux usées. On a constaté qu’il y avait un gros retard en France, notamment dans les milieux ruraux, donc on s’est positionnés. On a développé notre propre pépinière, au services des communes de la ruralité». Le concept prend. La démarche répond à un besoin non couvert, innove et souffre de peu de concurrence et la demande double chaque année pendant quatre ans. Vincent Paret sépare alors son activité de maraîchage et de culture de roseaux pour créer OASURE en 2008, dédié entièrement à la phyto-épuration. La structure est une entreprise d’insertion, sous statut SARL, qui emploie aujourd’hui 11 salariés.
Coupe Mégafascines
Le roseau pousse

Oasure allie social et écologie en devenant à la fois un Atelier Chantier d’Insertion et une Entreprise d’Insertion. Affiliée au réseau d’insertion Jardins de Cocagne, la structure diversifie ses activités sur la production et vente directe de plants, le lombri-compostage des roseaux, l’entretien des stations d’épuration, la renaturation de berges de rivières, d’espaces verts… France Active intervient dans cette phase de développement avec une garantie de 70 % sur un prêt bancaire de 35 000 euros, deux prêts solidaires de 25 000 euros et 15 000 euros. En 2019, pour financer ses investissements en matériel (camions, bassins), la structure sollicite à nouveau France Active Loire pour garantir un nouveau prêt. « On a modernisé la partie technique, ce qui a demandé des investissements réguliers. A chaque fois, on a pu collaborer avec France Active, ce qui nous a permis d’avancer auprès des banques, mais aussi sur l’accompagnement à notre stratégie de développement ».

Faire face à la crise : le prêt Relève Solidaire

Si le secteur de l’épuration écologique n’a pas été durement touché par la crise, les partenaires et clients de la structure l’ont été. Diverses commandes ont été décalées pendant la crise sanitaire, mettant en tension la trésorerie d’Oasure. Vincent Paret se tourne alors vers France Active Loire et bénéficie d’un Prêt Relève Solidaire pour faire face à ses difficultés. « On avait le plus grand chantier de notre histoire, sur un bassin de loisirs de 4km de pourtour, soit 100 000 roseaux. Le COVID a décalé nos travaux. Cela a déstructuré notre trésorerie, notre stock… on avait un risque financier, que nous a permis d’atténuer le Prêt Relève Solidaire. On peut repartir sereinement ». Le prêt de 30 000 euros est échelonné sur 36 mois et Oasure appelle une autre entreprise d’insertion en renfort sur le chantier : la relance par la coopération solidaire dans les territoires.


Site internet

A bénéficié


Avec

un prêt Relève solidaire de

30 000€

plusieurs garanties d’un total de

95 250€

plusieurs investissements d’un total de

80 000€

A été accompagné par

France Active Loire

Depuis 2008

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