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Grand Ouest : l’inclusion, l’écologie au cœur de l’action

Fabrice PRÉAULT et Dominique FIÈVRE

Président et directeur général du Groupe Estille

17 entreprises engagées pour l’inclusion et l’écologie

Nous avons établi une vraie relation de confiance avec France Active Pays de la Loire qui nous soutient depuis de nombreuses années sur nos différents projets.


La Roche-sur-Yon (Vendée)/ Nantes (Loire Atlantique)
Groupe d’entreprises inclusives dans les domaines l’économie circulaire, des loisirs, des services, de la logistique/transport et de la formation

Depuis 25 ans, les différentes entités du groupe Estille œuvrent en faveur de l’inclusion et de la protection de l’environnement. A l’origine, deux hommes : Dominique Fièvre et Fabrice Préault convaincus que le social, l’écologie et l’économique vont de pairs et sont conciliables. « C’est avant tout une histoire de rencontre et de conviction. Nous partageons la même vision de l’entreprise inclusive » précise Fabrice Préault

Surveillant, enseignant puis éducateur de rue, tel est le parcours de Fabrice Préault, aujourd’hui président du Groupe Estille. En 1996, il créé Trait d’Union. Il s‘agit d’une entreprise d’insertion basée à La Roche-sur-Yon et spécialisée dans la gestion des déchets. Progressivement, il lance d’autres entreprises et notamment Siti Intérim (entreprise d’intérim d’insertion) mais aussi une entreprise adaptée spécialisée dans le conditionnement et une autre dans le secteur du travail paysager employant des personnes en situation de handicap. En 2018, le groupe se structure au sein d’une holding : Soltiss. Il préside aujourd’hui le Groupe Estille.Quant au directeur général du Groupe, Dominique Fièvre, il prend la tête d’Ares (insertion dans l’emploi de personnes sans domicile fixe en région parisienne) après un passage au Centre des jeunes dirigeants de l’ESS en tant que chargé de mission, puis il dirige ID’EES Intérim (réseau d’agences d’intérim d’insertion) pendant une quinzaine d’années. En 2014, il rejoint Envie 44 pour en prendre la direction. L’entreprise inclusive œuvre dans les domaines du réemploi, de la logistique et du transport. Soltiss et Envie 44 sont très proches en termes d’activités, de fonctionnement et de vision. En 2021, elles décident de fusionner pour accélérer leur changement d’échelle et améliorer leur impact social, économique et environnemental. Il s’agissait de mieux grandir et ainsi aborder plus sereinement la complexité d’un contexte économique et social toujours plus changeant. La concrétisation de se rapprochement a donné naissance au Groupe Estille.https://vimeo.com/854962377?share=copy

La naissance du Groupe Estille

4 pôles structurent les activités des 17 entités du groupe : bien-être, tourisme, loisirs / économie circulaire et industrie / ressources et compétences / logistique et transports. Ces 4 pôles sont accompagnés dans leur quotidien par un pôle qui regroupe les fonctions supports. Sur ces structures, dix sont des entreprises d’insertion, trois des entreprises adaptées, deux des chantiers d’insertion, un centre de formation et une association intermédiaire.

” Nous voulons faire grandir les activités dans leur territoire respectif et les Hommes qui travaillent au quotidien dans nos entreprises et ce, en collaborant avec l’écosystème local. Nous avons des activités à impact et nous voulons continuer à répondre aux besoins sociaux. “ précise Dominique Fièvre dans ce même article.

Parmi leur projet en cours

Le 1er juillet 2023, ouvre « Le Potager Extraordinaire », un parc de loisirs autour du végétal à La Roche-sur-Yon. Il s’agit d’un lieu immersif pour s’informer et apprendre à mieux s’alimenter, à cultiver… tout en préservant la biodiversité.

France Active est aux côtés des différentes structures du groupe depuis de nombreuses années, une relation de confiance s’est établie entre les deux entités. France Active Pays de la Loire a challengé Estille sur les différents aspects du projet lors de la création du groupe.

Propos recueillis par le journal l’Informateur judiciaire.


Site internet

A bénéficié des


Avec

un total de garanties de

150 000€

un total d’investissements de

720 000€

un total de primes de

40 000€

A été accompagné par

France Active Pays de la Loire

Depuis 2005

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Concilier vie de famille et vie professionnelle avec la création de son activité

Andi MALANDA

Fondatrice de Super Food Africa

Epicerie de produits africains

La conseillère de France Active m’a donné ce qui me manquait : l’écoute et la possibilité d’avoir une garantie.


Nantes (Pays de la Loire)
Epicerie de produits africains

De l’idée à la concrétisation

La période est propice aux reconversions professionnelles. Autant qu’un changement d’orientation, c’est la nécessité qui a poussé Andi Malanda, 35 ans, à se lancer l’été dernier à Nantes dans l’ouverture d’une épicerie de produits africains : « j’étais persuadée que ce type de boutique qui n’existait pas encore quartier Saint-Joseph pouvait rencontrer le succès. J’ai commencé à y penser il y a six ans, en voyant l’exemple d’un autre magasin local ». A l’époque, cette maman de 4 enfants fait encore des soins à domicile, après avoir été agent hospitalière pendant 8 ans. Dans le peu de temps qui lui reste à disposition entre vie de famille et vie professionnelle, elle lance sa propre étude de marché pour mesurer s’il y aurait une clientèle pour des produits tropicaux dans le quartier Saint-Joseph, où elle a emménagé elle-même en 2019.

La mise en place du projet

Son premier budget prévisionnel lui montre aussi que cela peut marcher. Mais la recherche d’un local s’avère plus problématique. Elle lui prendra presque trois ans… « J’ai commencé à prospecter, mais en parallèle, je n’avais pas de banque pour financer le local, explique Andi Malanda. Comme j’étais en contact avec la Maison de la création de Nantes, j’ai pu avoir un rendez-vous avec France Active. La conseillère m’a donné ce qui me manquait : l’écoute et la possibilité d’avoir une garantie. Comme ma famille m’apportait du capital, une banque a enfin validé mon dossier et en même temps j’ai trouvé un local. »

L’ouverture de la boutique

Super Food Africa a ouvert ses portes en octobre, après quelques travaux de mise aux normes, financés par le prêt garanti de France Active, dans le cadre du Programme Accès +*. Et comme prévu par l’intuition d’Andi Malanda, les clients se pressent pour des produits qu’on ne trouve pas ailleurs, en provenance du Congo, dont elle est originaire, et d’autres pays africains : feuilles de manioc, piments, huile de palme. Les aliments viennent des grossistes ou d’autres épiceries en région parisienne. Elle compte aussi sur les fêtes des diasporas africaines pour développer l’activité. Mais à lui seul, le quartier Saint-Joseph avec ses nouvelles habitations est la garantie de débouchés commerciaux pour Super Food Africa. Elle présente aussi l’avantage d’être à 5 minutes à pied de son propre logement pour pouvoir s’occuper de ses enfants.

Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :

En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :

  • la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
  • la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
  • la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
  • une sensibilisation à l’engagement.

Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 3 000€.

A bénéficié du

Avec

deux garanties d’un montant total de

8 000€

A été accompagné par

France Active Pays de la Loire

En 2022

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Inciter le plus grand nombre à renoncer à la fast-fashion

Anne MAHÉ

Fondatrice de “Jeanne & Colette”

Boutique de mode de seconde-main

Avec Jeanne & Colette je souhaite alerter le plus grand nombre sur les dégâts aussi bien sociaux qu’écologiques de la fast-fashion.

Nantes (Loire Atlantique)
Boutique de mode de seconde-main

Le chemin vers la reconversion
Anne a effectué un parcours d’une quinzaine d’année dans la comptabilité, l’expertise-comptable et la paye au sein de deux entreprises : « En rentrant de mon congé maternité, l’équipe avait été en partie renouvelée. Sans ces personnes avec qui j’aimais travailler, je me suis aperçue finalement que je ne trouvais plus autant de sens dans mon métier. » Elle signe quelques temps plus tard une rupture conventionnelle avec son employeur, prend le temps de la réflexion et décide de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Quand il a fallu choisir le domaine de sa future activité, elle a eu un déclic. Consciente des méfaits de la fast-fashion, Anne consomme en seconde-main depuis très longtemps. « Un matin je suis allée au culot discuter avec la gérante de mon dépôt-vente préféré pour qu’elle me parle de son métier ». En échangeant avec la gérante, elle décide d’y effectuer un stage d’immersion et son projet prend forme. Elle découvre ainsi les ficelles du métier. Elle y prend goût et cela lui met le pied à l’étrier.

Elle envisage un temps le rachat d’un fonds de commerce nantais puis transforme son projet en une création de société. Elle se lance dans la recherche d’un local pour créer sa propre boutique. L’un des tous premiers locaux visités deviendra six mois plus tard Jeanne & Colette. Grâce à son expérience dans le domaine de la gestion, elle passe facilement toutes les étapes juridiques et fiscales du parcours d’un entrepreneur classique. Elle va voir des banques avec son dossier et rencontre une banquière engagée dans les problématiques écologiques, qui challenge son projet. C’est elle qui deviendra sa conseillère.

Le lancement de « Jeanne & Colette »
Sa boutique ouvre fin 2021 à Nantes. Elle propose 3 activités : le dépôt-vente de vêtements, chaussures et accessoires de seconde main (marques milieu et haut de gamme, luxe et haute-couture ainsi que des pièces vintage) ; un espace « do it yourself » avec des ateliers animés par des indépendants comme : le tricot, le crochet, le travail du cuir ou la fabrication de cosmétiques maison ; et prochainement un espace de cosewing (un lieu de coworking pour que les passionnés de couture puissent se retrouver pour coudre et échanger sans forcément prendre des cours). Il sera bien sûr possible pour ceux qui le souhaitent d’y suivre des cours de couture, sur des projets libres ou à thèmes.

La boutique accueille également des créateurs artistiques et artisanaux en dépôt. On peut donc y découvrir des expositions et retrouver des créations telles que des bijoux en cuir upcyclé, des sacs en crochet, les parfums et savons de la maison nantaise AB1882, des foulards en soie designés à Nantes, des tentures murales en Macramé.

L’ambition de développer la slow-fashion
Anne a deux vocations pour sa boutique : créer un véritable lieu de rencontres et d’échanges où l’on se sente bien et faire en sorte que la seconde-main locale devienne un réflexe.

La première mission est en partie atteinte aujourd’hui car les retours et avis clients sont excellents, la clientèle apprécie la sélection des pièces et les petits prix et aime revenir dans cette belle boutique. Certains continuent de s’étonner en découvrant qu’il puisse s’agir de seconde-main, tant cette boutique chic bouscule l’image que l’on peut s’en faire : des pièces comme neuves, bien présentées, une douce ambiance olfactive et un bel espace.

Pour sa seconde mission, Anne alerte le plus grand nombre sur les dommages de la fast-fashion, aussi bien sur les conséquences sociales pour ceux qui fabriquent les vêtements à l’autre bout du monde que sur les conséquences écologiques d’une surconsommation et l’impact des envois massifs de colis engendrés par la seconde-main via des plateformes de revente en ligne bien connues

Des rencontres ont jalonné son parcours d’entrepreneuse

« Dans mon parcours j’ai eu la chance d’être accompagnée par plusieurs organismes comme la Chambre de Commerce de d’Industrie, France Active, Initiative France et le programme d’Orange pour les femmes entrepreneuses.
France Active a garanti mon prêt, ce qui m’a évité d’être caution personnelle de mon crédit, c’est un avantage non négligeable. »

Un conseil pour quelqu’un qui souhaite se lancer ?

Ne pas hésiter à parler de son projet largement autour de soi, à faire des rencontres, échanger entre pairs : chaque main tendue est à saisir car cela permet enrichir le projet et cela peut faire gagner du temps.


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A bénéficié du

Avec

plusieurs garanties d’un total de

19 000€

A été accompagnée par

France Active Pays de la Loire

En 2022

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Des livres pour tous !

Marion BERTHAUT

Co-fondatrice et directrice de Mobidys

Bibliothèque numérique destinée aux personnes dyslexiques

Pour moi, le travail de France Active fait sens, notamment avec l’épargne salariale : choisir de placer son argent sur des projets engagés permet de créer du lien dans la société.

Nantes 44300
La technologie au service de la lecture accessible aux Dys.

Quand une aventure entrepreneuriale s’investit d’une
mission d’intérêt général : permettre à tous d’avoir accès à la lecture. Cette
bibliothèque numérique en évolution constante donne accès à des ouvrages variés
à plus 130 000 élèves, du CP à la terminale.

Marion BERTHAUT, racontez-nous votre projet.

Mobidys est née de trois amis : un spécialiste du numérique, un éditeur et une orthophoniste. Nous avions tous la même volonté : apporter des solutions aux personnes atteintes de troubles DYS (troubles cognitifs d’acquisition de la connaissance, de la lecture, de l’écriture…) pour faciliter leur inclusion dans la société. La raison d’être de Mobidys est de donner à chacun la possibilité de lire et apprendre grâce à des livres numériques.

Lors du confinement, nous avons ouvert gratuitement notre bibliothèque numérique. Nous avons eu énormément de demandes, que ce soit de la part d’enseignants ou d’élèves en difficulté ou non. Ils ont tous pu avoir accès à nos livres numériques enrichis grâce à des narrateurs audio, des définitions, des descriptions d’images… Aujourd’hui, l’utilité sociale est au coeur de notre modèle et cela s’est concrétisé par l’obtention d’un agrément ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale).

Quels étaient vos besoins lorsque vous avez rencontré France Active Pays de la Loire ?

Au début du projet, nous n’avions pas conscience que nous faisions partie de l’ESS. Après avoir longuement travaillé notre modèle économique, nous nous sommes rendu compte que nous étions arrivés à un modèle tripartite : la sphère académique, les éditeurs et nous, Mobidys. Nous nous inscrivons pleinement dans la chaîne du livre, en rémunérant les auteurs des oeuvres tout en développant nos solutions numériques spécifiques.

Ainsi, des besoins en recherche et développement ont émergé, et par conséquent des besoins de financements, ce qui nous a naturellement rapprochés de France Active. Aux côtés d’autres investisseurs, France Active a pris part à notre levée de fonds de 2021 et continue aujourd’hui à nous accompagner sur nos axes stratégiques. Pour moi, le travail de France Active fait sens, notamment avec l’épargne salariale : choisir de placer son argent sur des projets engagés permet de créer du lien dans la société.


Site internet

A bénéficié du

Avec

plusieurs garantie de

40 000€

plusieurs investissements de

485 000€

A été accompagné par

France Active Pays de la Loire
France Active (Association Nationale)

Dès 2018

Le regard de France Active



Céline ALLAIN
Chargée de mission chez France Active Pays de la Loire
En quoi la démarche de Mobidys répond-elle à la vision de l’engagement que porte France Active ?

Le principal engagement de Mobidys c’est l’inclusion, permettre à chacun avec un handicap ou non d’avoir accès à la culture et plus particulièrement aux livres. Que ce soit de la lecture plaisir, ou de l’accès à des manuels scolaires adaptés, Mobidys s’adresse à tous les besoins, tout en respectant la chaîne du livre. Au-delà du contenu, Mobidys permet de donner une chance à chaque enfant d’une même classe de progresser. En effet, les livres numériques sont de véritables aides à la compréhension et permettent de dépasser les différences. Le confinement a mis en évidence les limites des cours à distance et la nécessité de la digitalisation des supports en tenant compte des problématiques de chacun afin d’adapter les ressources scolaires.

Comment comptez-vous accompagner Mobidys dans la durée ?

La relation initiée avec Mobidys date de 2018. Nous avons accompagné l’entreprise dans les différentes étapes de son développement : amorçage avec la mise en place d’un prêt Pays de la Loire Engagé, à l’occasion d’un changement d’échelle, plus récemment en permettant à France Active de prendre part au capital de l’entreprise.

L’accompagnement mis en oeuvre est venu répondre aux besoins financiers, mais aussi aux besoins de conseil, notamment en mobilisant le Dispositif Local d’Accompagnement. Ainsi, nous avons pu apporter du conseil pour appuyer la mise en place d’une stratégie en termes de mangement adapté au changement d’échelle de Mobidys. Notre objectif est d’inscrire notre relation dans la durée.

Fabien LÉONHARDT

Gérant senior chez Mirova (Groupe BPCE)

Pourquoi Mirova a-t-elle soutenu le développement de Mobidys ?

Nous associer à France Active est pour nous essentiel, et ce, depuis plus d’une vingtaine d’années. France Active identifie les besoins et assure le suivi des entrepreneurs engagés. Et c’est exactement ce que France Active Pays de la Loire a fait avec l’accompagnement de Mobidys. Tant pour l’appui à leurs orientations stratégiques que dans le soutien à l’élaboration de la gouvernance de l’entreprise. Mirova apporte une partie des capitaux, et France Active assure le conseil et le suivi permettant la réussite du projet. Chez Mobidys ce qui est original, c’est le côté “tech for good” du projet, qui allie impact social et innovations technologiques.

En quoi le projet de Mobidys illustre-t-il votre politique d’investissement ?

Mirova a fait le choix de co-investir avec France Active dans Mobidys car nous partageons une même vision : la finance doit servir l’intérêt général. Mobidys est pleinement engagée pour soutenir les plus fragiles, en apportant des solutions concrètes. Soutenir un projet qui mise sur l’éducation est pour nous financeur, intéressant, car c’est une thématique peu représentée aujourd’hui. L’inclusion est au coeur des réponses proposées par Mobidys, ce qui reflète particulièrement la politique d’investissement de Mirova. Apprendre à lire à un enfant, lui permettra plus tard de mieux s’insérer dans le monde du travail alliant ainsi inclusion et insertion. Entreprise agréée ESUS, l’impact de Mobidys est clairement positif sur la société, c’est une des conditions pour que Mirova participe aux financements.

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Imprimer en circuits-courts

Anne-Sophie et Damien GRANGEREAU

Dirigeants de Graphi’Com Anjou

Imprimerie

L’imprimerie familiale de proximité Graphi’COM Anjou est reprise en 2019 par Anne-Sophie et Damien Grangereau avec l’ambition de proposer des solutions adaptées aux besoins des clients.

Montreuil-Bellay, 49260
Imprimerie

L’imprimerie familiale de proximité Graphi’COM Anjou est reprise en 2019 par Anne-Sophie et Damien Grangereau avec l’ambition de proposer des solutions adaptées aux besoins des clients. Graphisme, imprimerie, objets publicitaires, flocage textile ou de véhicule, autant de produits proposés pour des communications multi-supports.
Avec flexibilité et en circuit-courts, Graphi’COM Anjou à la capacité pour répondre à tous les clients, petits et grands, acteurs du territoire de l’Anjou.
https://vimeo.com/571627792

Site internet

A bénéficié du

Avec

plusieurs garanties

41 000€

A été accompagné par

France Active Pays de la Loire

En 2019

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Une SCOP pionnière de la gestion des déchets

Paul CLÉMENT

Président de la Scop Tripapyrus

Collecte et recyclerie des déchets

Tripapyrus a été créé en 1994 sous forme associative, puis transformé en Scop en 2014. Paul Clément en est le président depuis 2014, il accompagne la transformation de l’activité, notamment sur le traitement des déchets plastiques.

85220 L’Aiguillon-sur-Vie
Collecte et recyclerie des déchets

Le tri du déchet évolue, le projet aussi

Au départ était l’association Papyrus, dont l’objet était de collecter le papier avant qu’il ne parte à la poubelle, et ensuite d’en faire le tri. Cette activité, portée par les collectivités, avait un objectif social, utilisant les premiers programmes d’insertion de personnes sans emploi, et environnemental avec la préservation des forêts et la lutte contre le gaspillage. A la fin des années 90, le secteur bascule. Le tri sélectif est institutionnalisé ainsi que l’insertion. Nommée TRIPAPYRUS, la structure s’adapte, se professionnalise, et mute en entreprise, pour exploiter pendant 15 ans un centre de tri d’emballages à Givrand (85).

L’histoire évolue vite puisque quelques années après, l’optimisation des centres de tri incite à la création de méga-centres de tri. Celui géré par Papyrus devient caduque, et nécessite une réorganisation. « Notre activité liée au centre de tri s’est totalement arrêtée en 2016, les flux étaient envoyés ailleurs. Cela représentait alors 70% de notre chiffre d’affaires, et autant de notre personnel. On a pu recaser tout le monde, mais il a fallu rebondir. On avait certes plus de « pétrole », mais on avait pleins d’idées pour la suite. La SCOP, crée en 2014, nous a permis de nous développer avec du personnel motivé, impliqué collectivement dans le projet. Ce modèle correspondait à notre résilience », précise Paul Clément.

Se transformer, se faire accompagner
La structure créé une recyclerie en 2017, appelée « RECYCL LA VIE » portant, elle aussi un projet social. Parallèlement est créée une filiale industrielle dont l’activité consiste à affiner les déchets plastiques, préalablement collectés par TRIPAPYRUS, et les préparer pour leur recyclage. L’idée est de faire passer le plastique de l’état de déchet à celui de produit.

Une transformation réussie avec le soutien de France Active. « En 2016, on se retrouve en short très court après la perte des emplois et de notre activité. On a commencé un gros travail avec France Active pour rebondir. On a pu créer les deux unités annexes, la recyclerie et le centre d’affinage des plastiques. On a travaillé sur notre nouveau modèle pour repartir de manière optimale. On a fait un plan de refinancement pour soutenir notre développement. Je suis très content : au-delà du financement, il y a accompagnement qui nous sert beaucoup au quotidien. En comprenant bien qui on est, comment on agit et là où on veut aller, le chemin est plus clair pour avancer. Cet accompagnement est réalisé en partenariat avec le réseau des SCOP. C’est très important d’avoir des financeurs solidaires qui vont là où les autres ne vont pas ».

L’économie, ancrée dans le territoire avant tout

Après avoir transformé son activité, maintenu et diversifié son engagement social, TRIPAPYRUS veut aller maintenant plus loin. « Notre objectif est que l’usage fait du plastique recyclé soit de très longue durée, c’est-à-dire qu’il soit transformé en objet durable ». A cette volonté, s’ajoute celle d’avoir un ancrage local : « Le projet est aussi de vivre à l’ouest de la Vendée. Ce souhait défini notre stratégie de développement en fonction des caractéristiques du territoire ».

Industrialiser l’engagement

La crise sanitaire éveille les consciences, et le modèle de TRIPAPYRUS intéresse de plus en plus, jusqu’à être contacté par Airbus pour leur expertise sur le recyclage du plastique. « On a plusieurs exemples de ce type. La prise de conscience gagne l’ensemble de l’économie, et je ne pense pas que ce soit pour 5 minutes. La population change d’attitude et découvrent tout ce que peut faire une petite structure, comprenant le potentiel de nos modèles pour les nouvelles manières de produire. »
Et pour Paul Clément, l’énergie des entreprises solidaires a de l’avenir. « Il y a un vrai savoir-faire dans l’économie circulaire qui polarise l’attention. Nous, c’est dans le secteur des déchets, mais tous les pans de l’économie solidaires sont concernés. Les gens viennent chercher nos solutions, nous devons être à la hauteur ».


Site internet

A bénéficié des


Avec

plusieurs investissements d’un total de

450 000 €

de plusieurs garanties d’un total de

113 750 €

A été accompagné par

France Active Investissement et France Active Pays de la Loire

En 2008

En 2013

En 2018

En 2019

En 2023

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Renforcer l’inclusion par le pouvoir d’adhésion à un nouveau projet

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Coopérative et entreprise adaptée[/vc_column_text][vc_separator][vc_column_text]Saprena est une entreprise qui se veut inclusive. Implantée à Bouaye (44) depuis 30 ans, elle décide en 2017 de miser sur le modèle de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) pour que ses salariés se sentent plus concernés.
Alexandra Miailhe, sa directrice, retrace cette belle aventure.[/vc_column_text][vc_column_text]Des salariés qui n’handicapent pas l’activité
Saprena recrute des travailleurs handicapés depuis son existence grâce à l’association Adapei 44, dont les membres sont les parents d’enfants handicapés. Aujourd’hui elle compte 360 salariés dont 66 % sont atteints d’un handicap.
Ils sont répartis dans les différentes activités de l’entreprise (sous-traitance industrielle, propreté et services associés, logistique et entretien des espaces verts). Une politique qui porte ses fruits. La société possède 850 clients, certains prestigieux comme Airbus et Disney. Elle apporte aussi ses services sur 1 150 sites. Un carnet de commandes bien rempli qui permet de réaliser un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros et de prouver, par la même occasion, que ses salariés ne sont en rien un frein au développement de l’activité économique.[/vc_column_text][vc_column_text]Seconde entreprise adaptée à devenir une coopérative
Déjà reconnue pour l’intégration de ses salariés en situation de handicap, Saprena ne s’arrête pas là. Elle souhaite inclure encore un peu plus ses salariés en leur ouvrant la gouvernance de l’entreprise.
Une première réflexion naît en 2015.
Elle n’aboutira pas à cause de la valeur de l’entreprise, rendant le rachat par les salariés trop complexe. En 2017, l’idée commence à se concrétiser à la suite de la décision de l’actionnaire de se retirer partiellement du capital de Saprena. «L’objectif principal était de renforcer l’implication des salariés adaptée dans la vie de l’entreprise » déclare Alexandra Miailhe, directrice générale de Saprena. Le passage en SCIC correspond parfaitement à ses objectifs : implication des salariés et entrée de nouveaux actionnaires.
C’est à cette occasion que France Active, qui avait déjà soutenu Saprena dans le passé, décide de l’accompagner en souscrivant aux titres participatifs de la SCIC.[/vc_column_text][vc_column_text]Donner le pouvoir aux salariés
L’intérêt de ce passage en société coopérative est d’inclure les salariés au centre des décisions. « Saprena rend à ses salariés la richesse qu’ils créent en les associant à la gouvernance.» Les employés comptent désormais deux représentants au conseil d’administration et trois représentants au comité de direction.
Alexandra Miailhe poursuit en précisant cette fois-ci les objectifs de la gouvernance : « le premier attendu est de faire en sorte que le plus grand nombre de salariés deviennent associés salariés et s’investissent dans l’avenir de Saprena ». La SCIC a fait de l’inclusion son modèle.

Nul doute que ce passage en société coopérative a permis de renforcer encore un peu plus les valeurs prônées par l’entreprise.[/vc_column_text][vc_btn title="Site internet" color="vista-blue" align="center" link="url:https%3A%2F%2Fwww.saprena.com%2F||target:%20_blank|"][/vc_column][vc_column width="1/6"][vc_row_inner css=".vc_custom_1510331033335{background-color: #01caaa !important;}" el_class="stories-side-top"][vc_column_inner][fancy_heading h1="0" title="A bénéficié"]d’un prêt solidaire de[/fancy_heading][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5b40bfbe7"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5bb7bfbe9"][fancy_heading h1="0"]d’un investissement de[/fancy_heading][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5b88bfbe8"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df6b826fc4e" el_class="fancy_heading"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5c2abfbea"][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner el_class="stories-side-bottom"][vc_column_inner][fancy_heading h1="0" title="A été accompagné par"][/fancy_heading][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5c4abfbeb"][fancy_heading h1="0" title="Avec le soutien de"][/fancy_heading][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5c80bfbec"][fancy_heading h1="0" title="En 2018"][/fancy_heading][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][vc_column width="1/12"][/vc_column][/vc_row][/vc_section][vc_section][/vc_section][vc_section full_width="stretch_row" css=".vc_custom_1507214196970{background-color: #ffffff !important;}"][vc_row][vc_column][vc_empty_space height="30px"][vc_custom_heading text="C'est ici" font_container="tag:h2|text_align:center" use_theme_fonts="yes" el_class="font-zilla-bold-italic arrow-green-bottom title-padding"][vc_empty_space height="30px"][/vc_column][/vc_row][vc_row full_width="stretch_row_content_no_spaces"][vc_column][map zoom="7" height="400" border="0" lat="47.1647" lng="-1.6789099999999735" icon="3231"][/map][/vc_column][/vc_row][/vc_section][vc_section full_width="stretch_row" css=".vc_custom_1507158369201{border-top-width: 1px !important;border-top-color: #1c1c1c !important;}"][vc_row full_width="stretch_row_content"][vc_column][vc_empty_space height="30px"][vc_custom_heading text="Autres Stories" font_container="tag:h2|text_align:center" use_theme_fonts="yes" el_class="font-zilla-bold-italic arrow-green-bottom title-padding"][vc_empty_space height="30px"][/vc_column][/vc_row][vc_row full_width="stretch_row_content_no_spaces"][vc_column][related_post_fa posts_per_page="15"][vc_empty_space height="30px"][vc_btn title="Découvrez toutes les stories" color="vista-blue" align="center" link="url:https%3A%2F%2Fwww.franceactive.org%2Fsinformer%2Fstories%2F|||"][/vc_column][/vc_row][/vc_section]