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Rendez-vous le 10 octobre 2024 à BIG



Le 10 octobre, France Active participe à l’événement entrepreneurial BIG qui fêtera cette année ses 10 ans.

Organisé par Bpifrance, la thématique cette année sera celle du progrès. Les participants pourront la découvrir à travers ateliers, conférences et masterclass. France Active vous accueillera au sein du village Bpifrance Création.

En savoir plus et s’inscrire

France Active, membre du collectif Cap Créa que porte Bpifrance, participe également, à travers la mobilisation de ses associations territoriales, aux conférences suivantes : 

“Compléter vos fonds propres, c’est facile” – Bulle Le Coq Créa – de 9h45 à 10h15

Pour renforcer ses sources de financements pour tout projet de création – reprise d’entreprise.

En présence de :

  • Idir Ait Si Amer, co fondateur de Tracktor
  • Omar Benali, directeur du Réseau Entreprendre 93
  • Soélie Malgouyre, directrice générale de France Active Métropole
  • Vincent Meyer, directeur d’Initiative Essonne.


S’inscrire

“Des financements accessibles partout et pour tous” – Bulle Le Coq Créa – De 12h25 à 12h55

Pour découvrir les dispositifs et les réseaux qui vous aideront à lancer votre projet.

En présence de :

  • Stéphanie Berrahma, directrice déléguée de Créalia
  • Héloïse Lamotte, fondatrice et présidente des Mains d’argent
  • Maria Garzia Le Mura, fondatrice et gérante de Beyond Words
  • Laetitia Léonard, directrice de France Active Airdie Occitanie
  • Julien Pellier, responsable financement au sein de Bpifrance
  • Alexandre Rochet, coordinateur d’activités et chargé de missions au sein de Créalia


S’inscrire

France Active et Cap Créa

Comme 26 réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise, France Active est membre du collectif du collectif Cap Créa uni autour de Bpifrance. Une ambition commune : doubler d’ici 5 ans le nombre de création d’entreprises accompagnées, pérennes, génératrices de valeur ajouté et d’emploi. France Active, association leader de la finance solidaire, participe à cet élan et propose des financements et de l’accompagnement adaptés aux projets des entrepreneurs engagés. Elle contribue ainsi à leurs côtés à changer la société, sachant que les entrepreneurs accompagnés par les 35 associations territoriales sont plus de 80 % à voir leur structure perdurer au-delà des 3 ans existence.

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Le financement des associations



Il y a urgence à agir ! Telle est la conclusion du rapport sur le renforcement du financement des associations publié par le Conseil économique social et environnemental (CESE). L’inflation sur la période 2022-2023 a mis en lumière une crise profonde et complexe du financement du secteur associatif. Une tension économique pour elles ayant une double origine : des contraintes budgétaires au niveau de l’Etat et des collectivités territoriales de plus en plus présentes ainsi qu’un renforcement des logiques de concurrence. Par ailleurs, lorsqu’elles sont présentes, les subventions de fonctionnement ont tendance à être remplacées par des subventions accordées en réponse à des appels à projets (plus souvent de courte durée).

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a lancé un questionnaire à plus de 6 500 responsables associatifs afin d’analyser les modèles économiques associatifs et notamment l’évolution des modes de contractualisation avec les pouvoirs publics. Retrouvez ici quelques enseignements de ce rapport.

Evolution du mode de financement des associations

Les associations se retrouvent confrontées à deux grandes difficultés (citées par 90% d’entre elles) : obtenir des financements pour des projets à long terme et obtenir des financements pour leur fonctionnement. Par ailleurs, elles considèrent également difficile d’allouer du temps à la recherche de financement, une difficulté ressentie d’autant plus au sein des structures de petite taille.

Près de 80% des répondants constatent une raréfaction des subventions directes au profit d’appels à projets ou d’appels à manifestations d’intérêts. Cela entraine une fragilisation des modèles économiques. Ainsi, pour les associations ayant des activités de ventes de biens ou de services (près de 63% des répondant à ce questionnaire) constatent en grande majorité une augmentation de la concurrence ces dernières années. 37% déclarent que celle-ci vient d’autres associations proposant des services similaires ou davantage subventionnées. Le secteur de la formation est particulièrement concerné. Et 23 % déclarent que celle-ci vient d’entreprises, principalement de start-ups et micro-entreprises, en particulier pour les structures évoluant dans les secteurs de la petite enfance, de l’emploi ou du sport.

Pour faire face à la baisse des subventions, les associations adoptent 4 stratégies

  • Le développement du mécénat, des dons et l’augmentation du montant des cotisations (70% des sondées) : les plus jeunes associations (moins de 3 ans) ont tendance à rechercher davantage de fonds privés (dons et mécénat). Celles ayant un budget inférieur à 100 000€ ont tendance à augmenter le montant de leurs cotisations.
  • La maîtrise des coûts, stratégie de rétractation (67%) : elle consiste principalement à la diminution des charges de fonctionnement (45% des sondées) et l’arrêt de certains projets (45% également). Si un peu plus de la majorité des associations de petite taille sont concernées, les trois quarts des plus grosses adoptent ces stratégies.
  • Le développement des activités économiques (53%) pour les associations de taille conséquente notamment pour celles qui ont un budget annuel supérieur à 500 000€. Pour ce faire, elles ont recours au développement de nouveaux biens et services (34,6%), à l’augmentation des prix (29%) et, dans une moindre mesure, au développement de prestations / offres rémunérées.
  • La réponse à des marchés publics (délégation de service public et appels à projets) : c’est particulièrement le cas des associations de taille importante.

La plupart des associations interrogées adoptent simultanément plusieurs stratégies.

Suggestions des associations

44,1% des participants ont suggéré de faire évoluer les financements, en permettant le financement du fonctionnement (14,8%) et pluriannuels (13%) et en sortant du mécanisme des appels à projets.

 

Les associations ont également exprimées le besoin d’un meilleur accompagnement et d’une simplification de la recherche de financements (22,8%), notamment sur des démarches administratives.

 

Enfin, elles souhaitent encore être davantage écoutées et considérées en tant qu’association (10,5%) par les élus et acteurs publics, et estiment être insuffisamment valorisées pour leurs rôles.

Permettre aux associations de se développer et de renforcer leur utilité sociale

Afin de faire face à cet environnement en constante mutation, les structures de l’ESS ont besoin d’investir pour développer ou consolider leurs activités. Or, il est rare d’avoir à sa disposition les moyens nécessaires à la bonne mise en place de sa nouvelle stratégie. Bien choisir ses investissements devient une condition sine qua non à la réussite de ses projets. France Active a renforcé il y a un an son offre d’investissement solidaire et sensibilise les acteurs de l’ESS à ces enjeux à travers la démarche des Actifs Solidaires. Elle appuie la construction des plans d’investissement permettant de consolider et développer l’activité et propose des financements fondés sur la patience et sur des seuils de rentabilité attendus compatibles avec leur objectif d’utilité sociale.

Découvrir les Actifs solidaires

→ Retrouvez le rapport complet du CESE

→ Retrouvez une synthèse du rapport

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Pierre-René Lemas réélu président de France Active

 

Le 4 juillet dernier, Pierre-René Lemas a été réélu à la présidence de France Active. Ce haut fonctionnaire a consacré toute sa carrière à l’intérêt général, notamment en tant que préfet, secrétaire général de l’Elysée et directeur du groupe Caisse des Dépôts.

En 2018, il est élu à la suite de Christian Sautter à la présidence du mouvement associatif France Active. Il s’agit aujourd’hui de son 3e mandat, qui lui permet de poursuivre le développement de l’action des 35 associations territoriales que compte le réseau.

Pierre-René Lemas a rappelé son ambition de poursuivre le développement du mouvement et de contribuer à faire de l’entreprenariat un allié puissant de développement économique et social des territoires. Il portera la réflexion autour du nouveau projet stratégique 2025/2030 avec un axe fort : accompagner des projets toujours plus engagés socialement et écologiquement.

Pierre-René LEMAS

Président de France Active

« France Active a un rôle clé dans le paysage économique français. Notre mouvement associatif répond à un double besoin : développer les structures d’utilité sociale sur nos territoires (associations et entreprises de l’ESS) et soutenir tous les entrepreneurs qui ont des difficultés à accéder au crédit bancaire, de par leur situation personnelle ou géographique, en leur offrant une garantie rassurant la banque.
Nous allons poursuivre dans les territoires les actions de coopération entre entrepreneurs engagés. Nous comptons mobiliser plus encore les citoyens, les entrepreneurs et les acteurs publics et privés partageant notre vision transformative de l’économie. Dans la droite ligne de la vision de notre fondateur, l’humaniste et résistant Claude Alphandéry, nous devons rassembler et développer toutes les actions permettant de répondre aux défis sociaux et écologiques qui s’imposent à nous.  »

Une gouvernance renouvelée pour France Active

La réélection de Pierre-René Lemas s’accompagne également du renouvellement de la gouvernance de France Active.

Son assemblée générale a ainsi acté, le 30 mai dernier, l’arrivée de trois nouvelles administratrices au sein du collège des personnes qualifiées : Catherine Husson-Traoré, directrice générale de Novethic et Elisabeth Rivière, avocate, Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif, ainsi que deux nouveaux administrateurs au sein du collège des partenaires économiques : Anne-Claire Roux, directrice générale de Mirova Foundation et Yves Pellicier, président du groupe Maif.

France Active, le mouvement des entrepreneurs engagés 

France Active permet à chaque entrepreneur de s’investir dans un projet porteur d’impact positif. Créer son activité et s’engager sur son territoire, donner du sens à son projet et transformer la société : c’est le pari des entrepreneurs engagés. Au plus près de leurs besoins, France Active et ses 35 associations territoriales les conseillent sur leur projet de financement et leur donnent accès à un réseau unique d’acteurs économiques et sociaux.

Avec ses 2 sociétés financières, France Active accompagne plus de 36 440 entrepreneurs. Le mouvement a mobilisé 485 millions d’euros en 2023. Chaque jour, France Active travaille à développer une économie plus inclusive et plus durable. Les entreprises soutenues par France Active ont créé ou consolidé l’an dernier plus de 67 080 emplois.

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VIVA Lab : Valoriser l’innovation pour vivre l’autonomie


Porté par la CNAV, l’Agirc-Arrco, la CCMSA, France Active et la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), VIVA Lab est un accélérateur d’entreprises au service du bien vieillir.

 

L’objectif ?

Détecter au niveau local des projets innovants portés par des entreprises innovantes ou des organisations à but non lucratif. Ces derniers bénéficient d’un accompagnement dans leur développement pour faire émerger des réponses nouvelles en faveur de la prévention des effets du vieillissement et du soutien à l’autonomie. Si le projet est retenu, l’accompagnement est pris en charge financièrement par VIVA Lab.

Les projets accompagnés agissent dans le champ du bien-être, de la prévention, du soutien aux aidants, du numérique, de l’habitat et des projets de lieux de vie collectifs, etc.

VOUS AVEZ UN PROJET ?

 

Voici les étapes pour entrer dans ce dispositif :

  • Dépôt de candidature sur le site VIVA Lab,
  • Un comité local et un comité national statuent sur l’entrée des projets dans le dispositif,
  • Si le dossier est admis, un diagnostic stratégique est réalisé. Il permettra d’identifier dans quel/s champs d’action les parties prenantes de VIVA Lab pourront vous accompagner (business plan, accompagnement à la levée de fonds, stratégie marketing, évaluation de l’impact social du projet…),
  • Mise en place de l’accompagnement et mise en relation avec des structures partenaires pour vous appuyer sur les sujets identifiés dans le diagnostic.

Le rôle de France Active :

France Active réalise, avec l’Agirc-Arrco, les diagnostics stratégiques pour s’assurer que les projets entrent bien dans les dispositifs. Elle peut, par la suite, accompagner les projets sur les aspects suivants : challenger le business plan, mettre en relation avec des financeurs potentiels…

 

Deux exemples de projets accompagnés :  


Cette structure, agréée ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale), permet aux seniors, à domicile ou en établissement, de vivre heureux et autonomes le plus longtemps possible.

Pour cela, elle propose des activités collectives de prévention qui favorisent la qualité de vie, le bien-être physique et mental et l’épanouissement personnel grâce à la connexion sociale.
Neosilver a non seulement bénéficié de l’accompagnement de VIVA Lab, mais aussi d’un investissement de 200 000€ de la part de France Active en 2023. VOIR LE SITE


Une plateforme nationale (numérique et téléphonique) qui propose un service complet d’accompagnement pour les personnes les plus fragiles, en coordination avec leurs aidants, les prescripteurs (assurances, mutuelles, travailleurs sociaux) et les prestataires de déménagement.
Myjugaad a non seulement bénéficié de l’accompagnement de VIVA Lab, mais aussi d’un investissement de 127 000€ en 2020. VOIR LE SITE

Déposez votre candidature sur Vivalab

ou prenez contact avec l’association France Active la plus proche de chez vous.

Le dispositif s’adresse à toutes structures qui proposent des solutions autour de la prévention des effets du vieillissement et du soutien à l’autonomie. Que vous soyez une entreprise ou une association vous pouvez être concernés.  

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France Active Guyane – Premier prêt participatif pour l’Auto-école sociale nomade de Matoury  

 

France Active Guyane est née officiellement en 2023, après deux années d’expérimentation. Durant cette période, 1,5 million d’euros de financement ont été accordés, sous forme de garanties et de prêts solidaires, pour soutenir une cinquantaine de projets.

« Avec son premier prêt participatif, France Active Guyane poursuit la construction d’un accompagnement complet, accessible aux différentes structures de l’ESS. Tout particulièrement celles les plus engagées dans un projet social fort à destination des publics les plus précaires, comme l’AESN », explique Marie Chauvin, responsable du service Offre et conseil.

« D’autant qu’avec le prêt participatif, nous sommes en capacité d’investir des sommes beaucoup plus importantes que pour le prêt gratuit. Nous pouvons ainsi augmenter notre impact », complète Charline Nazaret, directrice de France Active Guyane, avant de préciser : « La Guyane est un grand département. Certes, France Active Guyane est basée à Kourou, mais nous sommes en mesure de soutenir des entrepreneurs et des associations engagés de tout le territoire. » 

Pour contacter France Active Guyane

Maison des associations

Rue Ejide Duchesne

97310 – KOUROU
contact[@]franceactive-guyane.org

Découvrez le projet de l’Auto-école sociale nomade de Matoury


Avec son camion aménagé, l’Auto-école sociale nomade vient à la rencontre des habitants des zones reculées de Guyane pour leur permettre de passer leur permis à un coût accessible. Un vrai coup de pouce pour désenclaver les territoires isolés et favoriser l’insertion professionnelle des populations les plus précaires.

Nathalie Charles a déjà exercé quelques années en tant qu’enseignante de conduite et de sécurité routière en métropole et en Guyane quand lui est venue l’idée de créer l’Auto-école sociale nomade (AESN). « Les auto-écoles sont habituellement situées en centre-ville, ce qui les rend difficiles d’accès pour les personnes habitant les zones les plus reculées. Beaucoup sont contraintes d’annuler leurs cours, certaines renoncent même à passer le permis pour cette raison », explique-t-elle.

Une offre accessible géographiquement et financièrement

En 2022, Nathalie Charles lance l’AESN et débute son activité à Matoury, bourg non loin de la capitale, Cayenne, mais dont certains quartiers ruraux sont très isolés. Concrètement, l’auto-école est installée dans un camping-car aménagé : « avec un espace simulateur pour permettre aux élèves de se familiariser avec l’intérieur du véhicule, d’apprendre le passage en ville et la circulation sur route dans un environnement sécurisé, ainsi qu’un espace de cours équipé d’un téléviseur et de boîtiers pour réviser le code. » 

Avec ce camion, Nathalie Charles peut également proposer ses services dans des zones plus éloignées, comme au village de Cacao ou encore au village amérindien de Sainte-Rose-de-Lima. Et ce, à des prix accessibles au plus grand nombre. « Pour la préparation au code, 40 heures de conduite et tout l’accompagnement, les jeunes paient en général 350 euros – pour un coût environ de 1750 euros. » Ce modèle étant rendu possible par les partenariats noués avec la communauté d’agglomération Agglo’GAL pour les moins de 29 ans, la collectivité territoriale de Guyane pour les bénéficiaires du RSA, mais aussi la préfecture, certaines fondations (Vinci, Fondation de France, par exemple).

Une trésorerie à consolider

Cette dépendance aux financements publics ou aux soutiens extérieurs a un impact sur ses besoins en fonds de roulement. « Nous avons, en effet, ressenti une tension sur notre trésorerie en raison des temporalités de ces versements », confirme Nathalie Charles qui s’est alors tournée vers France Active Guyane, officiellement créée en 2023. Après une rencontre sur le terrain et une analyse approfondie du projet, cette dernière accorde à l’AESN son premier prêt participatif de 40 000 euros. « La Guyane connaît un taux de chômage élevé, notamment chez les plus jeunes. Or, ici, sans permis, difficile d’accéder aux services de base, à la formation ou à l’emploi. L’AESN a donc une vocation très forte de développement économique et d’insertion des jeunes, ce qui répond parfaitement à nos valeurs d’engagement », explique Charline Nazaret, directrice de France Active Guyane. Outre la nature du projet, cette dernière a été également attentive à la gouvernance de la structure qui emploie, en plus de Nathalie Charles, une secrétaire polyvalente : une jeune embauchée en premier emploi qui a connu une période de déscolarisation en contrat PEC (parcours emploi compétence).

Grâce à ce prêt participatif consolidant sa trésorerie, Nathalie Charles peut aujourd’hui commencer à réfléchir à étoffer son équipe pour toucher d’autres territoires guyanais, comme la région de Saint-Georges, vers la frontière brésilienne, d’où elle reçoit déjà des demandes.

C’est ici

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Baromètre de la finance solidaire : l’édition 2024-2025 est disponible !


Fair et le quotidien La Croix publient la nouvelle édition du Baromètre de la finance solidaire.


Cette édition de 8 pages, publiée dans les pages du quotidien La Croix :

  • donne l’impact de la finance solidaire en France (chiffres consolidés par l’Observatoire de la finance à impact social),
  • regroupe trois reportages centrés sur des initiatives citoyennes qui ont vu le jour grâce à la finance solidaire
  • consolide un cahier pédagogique pour savoir comment épargner solidaire
  • publie l’interview d’une personnalité


Lire le baromètre de la finance solidaire La Croix / Fair

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France Active Guadeloupe - Premier prêt gratuit pour l’association Drain’ailes


Avec la volonté de rendre disponible son offre sur tous les territoires, France Active a créé en 2023 France Active Guadeloupe, après deux années d’expérimentation.

 

Les financements via France Active Investissement, notamment les prêts participatifs, existaient déjà en Guadeloupe. Avec la création de l’association France Active Guadeloupe, nous sommes maintenant en mesure de proposer des prêts gratuits aux associations. Nous jouons alors un rôle d’investisseur en lien avec d’autres cofinanceurs, pour donner un outil inédit aux structures qui se montent, se relancent ou rencontrent des difficultés. Notre palette d’accompagnement s’étoffe ”, explique Marie Chauvin, responsable du service Offre et conseil. 

Un accompagnement inédit pour les associations

Drain’ailes est la première association guadeloupéenne à obtenir un prêt gratuit par France Active Guadeloupe. Grâce à ce soutien financier, elle consolide son assise économique qui lui permet d’écrire un nouveau chapitre pour son territoire, rural et au fort taux de chômage, et la douzaine de femmes en insertion qui y travaillent dans le domaine de l’agriculture durable. 

Le prêt gratuit, proposé par France Active Guadeloupe, doté par la Banque des Territoires, la Région et le Département, est un produit innovant.

 

« Ce prêt gratuit constitue une solution accessible et un vrai levier pour les associations qui ont souvent des difficultés à accéder aux prêts bancaires, rappelle Magali Lacambra. Nous pouvons alors intervenir en tant que co-financeur à hauteur de 70% des besoins. Ce qui ouvre les portes à de nouvelles solutions financières pour les associations. »

Avec ce soutien, Drain’ailes peut dès lors se tourner vers l’avenir en multipliant les projets et a donc les moyens d’augmenter sa capacité d’autonomie financière : extension de l’atelier pour accueillir une dizaine de personnes supplémentaires (notamment pour proposer des huiles essentielles ou des eaux florales), ou encore amélioration du process de transformation de la vanille.

 

“ D’ici 2-3 ans, nous avons l’ambition de présenter notre vanille au concours général, ce qui sera un levier en plus pour valoriser le travail des femmes qui la produisent ”, conclut Natacha Kancel.

Pour contacter France Active Guadeloupe
39 boulevard Légitimus

Immeuble de la Mutualité Française
3ème étage, locaux de la CRESS
97110 – POINTE A PITRE

contact[@]franceactive-guadeloupe.org

 

Découvrez le projet Drain’ailes


C’est à Sainte-Rose, ville du nord Basse-Terre, en Guadeloupe, que Natacha Kancel a implanté son atelier chantier d’insertion Drain’ailes. Sur cette exploitation, elle y emploie, depuis fin 2023, une douzaine de femmes en insertion autour de trois activités : agroforesterie (cacao, vanille, café…), agriculture biologique en permaculture (maraîchage, arbres fruitiers…) et agrotransformation (sauces, assaisonnements, jus…).

Un patrimoine culinaire et agricole

En créant Drain’ailes, Natacha Kancel visait un objectif : transmettre le patrimoine naturel de l’île. D’abord aux jeunes générations : « Beaucoup de jeunes se détournent aujourd’hui des produits locaux au profit d’aliments transformés et importés, souvent mauvais pour la santé, explique-t-elle. Ma volonté est donc de leur faire découvrir les productions de notre terroir, comme nos sirops ou confitures de fruits, qui ont le double avantage d’être 100% guadeloupéens et bien moins sucrés. »

Cette transmission passe également par les femmes. Natacha Kancel s’est, en effet, inspirée de sa grand-mère et de sa mère qui, comme beaucoup à l’époque, avaient un petit bout de jardin qu’elles cultivaient elles-mêmes. « Mon objectif est de réapprendre aux femmes du territoire ces savoir-faire qui leur permettent de gagner en pouvoir d’achat et de retrouver la fierté de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille grâce au fruit de leur travail. » À Drain’elles, la plupart des femmes en insertion sont des mères isolées. 

« Finalement, avec l’association, nous avons à cœur de développer l’autonomie alimentaire, l’économie et l’éducation, mais aussi de donner une image positive de Sainte-Rose, souvent citée malheureusement pour son chômage et son taux de délinquance », complète-t-elle.

Ainsi, quand le Dispositif régional d’accompagnement des Structures d’insertion par l’activité économique (DRA SIAE) qui l’accompagne la réoriente vers France Active Guadeloupe nouvellement créée et soutenue par le Fonds social européen (FSE+), cette dernière n’hésite pas à soutenir le projet.

« Drain’ailes répond à tous les points de l’engagement porté par France Active », confirme Magali Lacambra, directrice de France Active Guadeloupe.

 

À savoir : une gouvernance participative, une action sur le secteur social et de l’emploi, au cœur d’un territoire à forts besoins et en réponse à des enjeux de transition durable.  

C’est ici

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Appel à la mobilisation pour les élections législatives

 

Dans le contexte politique que traverse notre pays, les présidents de notre mouvement associatif et de nos sociétés financières nous invitent à nous engager pleinement pour le devenir de notre démocratie. Ils reprennent à leur compte le dernier appel de notre fondateur Claude Alphandéry qui nous demandait de tout faire pour empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité.

« AGISSEZ COMME SI VOUS NE POUVIEZ PAS ÉCHOUER », c’est le message que Claude Alphandéry nous a laissé en mars dernier dans un ultime appel publié par le Nouvel Obs.

Aujourd’hui, à nous de relayer cet appel qui nous invite à prendre toutes nos responsabilités pour faire en sorte que notre pays fasse le choix de la coopération plutôt que de l’exclusion, celui de la solidarité plutôt que du repli sur soi.

A nous citoyens de répondre favorablement à la demande de Claude Alphandéry : « je viens vous demander de prendre l’engagement de tout faire, partout où vous êtes avec les moyens qui sont les vôtres, pour empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité. »
Le moment est historique et nécessite la mobilisation de toute notre part d’humanité.

Membre du Pacte du Pouvoir de vivre, nous invitons chacun à « prendre sa part ».

Nous avons la conviction que d’autres voies sont possibles.

A nous tous de le faire savoir et d’agir dans ce sens.

Pierre-René LEMAS

Président de France Active

Dominique MAHÉ

Président de France Active Garantie

Alexis MASSE

Président de France Active Investissement

Lire l’appel de Claude Alphandéry du 26/03/2024

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L’entrepreneuriat, un levier d’inclusion pour les plus fragiles

Retour sur la conférence du 30 mai 2024



Comment faire face aux nouvelles formes de précarité entrepreneuriale ? Comment mieux accompagner les créateurs et sécuriser leur parcours ? Entrepreneurs, de membres de la société civile, d’acteurs des politiques publiques et du secteur bancaire ont répondu à ces questions à l’occasion d’une conférence organisée le 30 mai 2024 au sein de la Fédération bancaire française. Retour sur cet événement.
A l’occasion de l’augmentation de capital de France Active Garantie, l’association a souhaité donner un nouvel éclairage aux questions de précarité entrepreneuriale. Alors que sa société de garantie bénéficie de 12,5 millions d’euros apporté par les 6 principales banques françaises et du Groupe Caisse des Dépôts, France réinterroge les différentes manières de financer et d’accompagner les entrepreneurs les plus fragiles.

Le constat : de nouvelles formes de précarité entrepreneuriale apparaissent

Pour le premier échange, deux membres de la société civile : André Letowski expert en entrepreneuriat et Amandine Lebreton, directrice du Pacte du pouvoir de vivre ont dressé un état des lieux des difficultés auxquelles font face les entrepreneurs.

André Letowski débute son intervention sur une note positive en affirmant que majoritairement les entrepreneurs sont heureux de s’être lancé, même s’ils estiment ne pas gagner assez, « si c’était à refaire, 80 à 90% le referaient ». Il note cependant l’importance de l’accompagnement pour les créateurs et l’auto-censure dont ils peuvent faire preuve dans l’accès au financement, une tendance particulièrement présente chez les femmes. Enfin, il souligne l’importance de l’accompagnement : « s’ils n’ont pas d’accompagnateur qui leur montre qu’on peut aller un peu plus loin dans le projet, bénéficier d’un prêt d’honneur ou d’un prêt garanti, ils n’osent pas franchir le seuil de la banque ».

Amandine Lebreton poursuit l’échange en évoquant les différentes formes de précarité auxquelles peuvent être confronté les entrepreneurs : la précarité liée au logement (il devrait être plus accessible financièrement et proche du lieu de travail), celle liée à la mobilité (9 millions de Français seraient fragilisés par le fait d’être dépendant d’une voiture et par les frais que cela engendre, par ailleurs, 10% de la population n’a aucun équipement en mobilité), celle lié à l’écologie (notamment les adaptations liées aux crises climatiques).

L’accompagnement : la clé de la réussite des projets entrepreneuriaux

La deuxième table-ronde, composée de Maya Atig pour la Fédération bancaire française, Christophe Genter pour la Banque des Territoires, Hervé Gonsard pour la Banque de France et Jérôme Marche Arvier pour la DGEFP a été unanime : l’accompagnement pour un créateur d’entreprise est décisif dans la réussite du projet.

Ils ont également évoqué l’importance de la pédagogie financière et la complémentarité des approches entre les différents réseaux d’accompagnement, les banques, l’Etat et les Régions qui sont indispensables pour permettre aux entrepreneurs les plus fragiles de concrétiser leur projet. Pour Maya Atig, « l’accompagnement des entrepreneurs avec des partenaires comme France Active, permet aux banques de repousser les limites de ce qu’elles pourraient faire seules. Et donc de maximiser le nombre et les chances de succès des projets suivis. »

Audrey Denis, dirigeante d’un café-théâtre à Rive-de-Gier dans la Loire nous a fait part de ses impressions concernant l’accompagnement dont elle a bénéficié : « France Active, au-delà même de l’accompagnement financier, c’est un regard professionnel, c’est une confiance, c’est une relecture de toute la paperasse qu’on a fait tout seul pendant des mois. Ils ont un regard, une expertise qui nous permet de prendre du recul sur notre projet. »

FACILITER L’ACCÈS AU CRÉDIT BANCAIRE ET PROTÉGER L’ENTREPRENEUR

La raison d’être de France Active Garantie est de faciliter l’accès au crédit bancaire aux publics qui en sont les plus éloignés comme les femmes, les habitants des quartiers prioritaires, ou les entrepreneurs basés en zone de revitalisation rurale. La question du financement est cruciale dans un projet d’entreprise et 29% des habitants des QPV considèrent ce point comme bloquant à 29%. Chez les femmes, cette difficulté apparaît encore plus présente : 51% des créatrices d’entreprise affirment que la difficulté à trouver des investisseurs a constitué la principale difficulté à surmonter pour mener à bien leur projet (Source ADIE mai 2022).

Pour faciliter l’accès aux crédits bancaires à ces publics, France Active propose un système de garantie d’emprunt, une sorte de caution, couvrant une partie du montant du prêt en cas de défaillance de l’entreprise (jusqu’à 80% du montant emprunté). Pour Dominique Mahé, président de France Active Garantie, « ce mécanisme sécurise les banques, permet de faire levier sur les financements bancaires. Il évite ou limite une prise de caution personnelle de l’entrepreneur. Ce dernier peut ainsi mener son projet dans des conditions plus sereines, sans mettre en péril son patrimoine et celui de ses proches, et accroître ses chances de succès à long terme ».

Pour aller plus loin dans l’inclusion bancaire et permettre à toujours plus d’entrepreneurs d’accéder à la banque, France Active a acté une levée de fond de 12,5 millions d’euros le 30 mai dernier lors de l’assemblée générale de sa société de garantie.

https://www.youtube.com/watch?v=HF-COO49_Zw&t=3s

Événement organisé en partenariat avec la Fédération bancaire française

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