Malgré un environnement économique incertain, l’entrepreneuriat attire de nombreuses femmes qui considèrent qu’être son propre patron est plus motivant qu’être salariée. Si elles franchissent le pas de l’entrepreneuriat, la majorité d’entre elles le font pour concrétiser une idée personnelle (57%) et pour donner du sens à leur vie (56%).
Retrouvez dans cet article, les principales données de l’étude France Active – Fédération bancaire française mené par Opinionway et l’accompagnement que propose le réseau aux femmes entrepreneure.
Pour illustrer l’entrepreneuriat au féminin, découvrez 3 exemples de femmes qui se sont lancées dans un même secteur, celui de l’économie circulaire.
Les femmes interrogées estiment que pour favoriser l’entrepreneuriat au féminin, il est nécessaire de :
Directrice de la Coopérative Fruitière Lait Prairies du Boulonnais, Clémence Ducroquet-Talleu a su rassembler sept exploitations pour mutualiser leurs ressources. Cette coopérative permet de partager les équipements pour la collecte, la pasteurisation et la transformation des produits laitiers.
Son modèle fonctionne : le chiffre d’affaires augmente de 20 % par an et la clientèle s’étend de la grande distribution aux hôtels et aux établissements scolaires.
Située à Sentheim, bourg de 1600 habitants au cœur de l’Alsace, cette Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa) accueille au maximum 25 résidents. Moyenne d’âge : 87 ans. Tous ont un appartement privatif (T1bis de 40 m2 pour les personnes seules et T2 de 50 m2 pour les couples), avec la possibilité de partager les repas ensemble et de profiter des espaces communs, ainsi que des moments convivialité et d’activité. L’objectif est que chacun puisse participer à la vie de la Maison. Ils peuvent ainsi donner leur avis sur le menu de la semaine ou le programme d’activités, donner un coup de main pour les préparations culinaires ou pour préparer la table… C’est une vraie maison de vie, où les capacités de chacun sont valorisées et le sentiment d’utilité dynamisé ! Le tout dirigé par une femme, Sandra Grentzinger, qui a le souci du bien-être de chacun.
C’est à Sainte-Rose, au nord Basse-Terre en Guadeloupe, que Natacha Kancel a implanté son atelier chantier d’insertion Drain’ailes, dans une ville souvent citée malheureusement pour son chômage et son taux de délinquance. Sur cette exploitation, elle y emploie une douzaine de femmes en insertion, majoritairement des mères isolées, autour de trois activités : agroforesterie (cacao, vanille, café, …), agriculture biologique en permaculture (maraîchage, arbres fruitiers…) et agro-transformation (sauces, assaisonnements, jus…). Drain’ailes est la première association Guadeloupéenne a bénéficié d’un prêt à titre gratuit.
Cet outil constitue une solution accessible et un vrai levier pour les associations qui ont souvent des difficultés à accéder aux prêts bancaires. France Active intervient comme co-financeur à hauteur de 70% des besoins aux côtés de la Banque des Territoires, la Région et le Département. Natacha Kancel a voulu créer ce lieu d’insertion pour les femmes et par les femmes à travers le souvenir de sa grand-mère qui subvenait aux besoins de la famille en cultivant la terre.
Dites-nous en plus sur votre projet et bénéficiez d’un accompagnement sur mesure !