Les Monts de Gy cultivent l’emploi en Haute Saône
Thierry SAUVAGEOT
Directeur du pôle Économie Sociale et Solidaire de l’AFSAME Jardins bio des Monts de Gy
Entreprise adaptée et Entreprise d’insertion
Deux entreprises adaptées et d’insertion misent sur les légumes bio pour développer l’emploi solidaire.
Gy 70700
Entreprise adaptée et Entreprise d’insertion
Faire pousser les légumes et les emplois
Dans le pays Graylois, les légumes poussent comme les emplois, grâce aux Jardins Bio. Nés en 2012 pour combler l’absence d’entreprise adaptée, ils récoltent aujourd’hui le fruit de leurs efforts. « En 8 ans, nous sommes passés de 5 à 30 ha en production de légumes certifiés BIO et de 8 à 33 salariés, dont 27 en situation de handicap. L’objectif est d’en accueillir 50 d’ici à 2022. Sans nous, ces personnes, souvent fragiles, auraient beaucoup plus de mal à occuper un emploi ou n’en trouveraient pas », reconnait Thierry Sauvageot, directeur du Pôle ESS de l’AFSAME, l’association qui dirige les Jardins Bio.
Une recette qui fonctionne
Pour commercialiser ses légumes et ceux d’autres producteurs locaux, l’AFSAME donne naissance à une 2ème pousse en 2018 : C’Bio. Il s’agit cette fois d’une entreprise d’insertion dont le territoire ne disposait pas non plus spécialisée dans la commercialisation, transformation et conditionnement de produits locaux biologiques. « Nous y accueillons des personnes éloignées de l’emploi pour qu’elles reprennent confiance et rebondissent dans la vie active », explique Thierry Sauvageot. Les clients sont au rendez-vous et le volume d’affaires croie régulièrement. Un succès que France active a accompagné dès le départ, avec une avance remboursable de 60 000 €, « mais surtout en validant notre viabilité économique. La Banque des territoires a rejoint notre conseil d’administration en 2017, et participe aux financements avec un apport de 240 000 €. Les financements obtenus (Etat, Région, France Active, Banque des Territoires, …) nous ont permis de faire de gros investissements assurant ainsi notre développement économique mais aussi d’offrir à nos salariés de meilleures conditions de travail », conclue Thierry Sauvageot.
A bénéficié du
Avec
des prêts solidaires de
60 000€
des investissements de
240 000€
A été accompagné par
France Active Franche-Comté
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Jamais à court d’idées pour l’emploi
Patrick CHOUX
Directeur général de Groupe ID’EES
Groupe d’insertion
Se regrouper et agir pour la réinsertion des plus éloignés de l’emploi
21300 CHENÔVE
Groupe d’insertion
Comment retrouver le chemin de l’emploi quand on l’a perdu depuis longtemps ? Comment ne pas se sentir exclu quand on vit aux portes de la Suisse et que tous les autres travaillent ? C’est à ces questions qu’a répondu le groupe d’insertion ID’EES, en créant ID’EES R&V, à Pontarlier en 2016.
Réinsérer utile
Préval, le syndicat mixte des déchets du Haut-Doubs, cherche alors à créer un centre de tri pour traiter les déchets avec des emplois locaux. GROUPE ID’EES et Suez répondent présents. « Nous avons obtenu un contrat de 10 ans et créé au total 50 emplois, dont 40 pour ID’EES R&V », explique Patrick Choux, directeur général de GROUPE ID’EES.
Il s’agit d’emplois d’insertion, durant lesquels les salariés ont les mêmes droits et devoirs que n’importe quel autre mais bénéficient d’un encadrement renforcé. Avec comme objectif de réintégrer un emploi classique. « C’est le cas de 68 % de nos salariés car travailler en centre de tri est très formateur. Cela développe la coordination, remet en condition physique et génère une grande solidarité », précise Patrick Choux. Un aspect formateur que GROUPE ID’EES a décidé de renforcer en transformant toutes ses entreprises d’insertion en entreprises apprenantes.
Se faire accompagner, clé de la réussite du projet
C’est pour ce type de projets que le soutien de France Active et de la Banque des territoires est déterminant. « France Active est à nos côtés depuis plus de 20 ans. Elle détient aujourd’hui 4 % de notre capital social. La Banque des territoires nous a rejoint avec 1 million €, quand nous avons augmenté notre capital de 5 millions €. C’était à son initiative et c’est grâce à elle que nous avons pu obtenir autant » affirme-t-il en conclusion.
A bénéficié des
Avec
plusieurs garanties d’un total de
245 000€
plusieurs investissements d’un total de
4,7 M€
A été accompagné par
France Active Franche-Comté
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La culture engagée dans son territoire
Benjamin MAGNEN
Président de la Péniche Cancale
Production et lieu de spectacle
Notre péniche est un lieu hybride entre coopérative culturelle et café-bistrot.
21000 Dijon
Production et lieu de spectacle
Lieu culturel incontournable pour les dijonnais, la Péniche Cancale promeut une offre culturelle engagée. Les créateurs Côme Galley et Benjamin Magnen ont développé une salle de concert dans une péniche qu’ils ont transformée pour accueillir du public et y proposer de la restauration.
Ce « café-bistrot » propose des produits de saison et locaux en circuits courts. La Péniche Cancale rassemble différentes générations et soutien la scène artistique locale, multipliant les partenariats avec les associations locales.
Ce lieu hybride et associatif, organisé en SCIC, s’engage également sur l’insertion, mobilisant un quarantaine de jeunes en difficultés pour les former aux différents métiers de la restauration et du spectacle vivant.
Les engagements sociaux et environnementaux ne s’arrêtent pas là : la structure à conçu sa propre installation de traitement des eaux pour n’envoyer que des eaux propres dans le canal, et favorise les bio-matériaux dans son architecture.
Site internet
https://vimeo.com/471059562
A bénéficié
Avec
plusieurs garanties d’un total de
36 250€
un investissement de
15 000€
A été accompagné par
France Active Bourgogne
En 2015
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De la mode éthique aux blouses de santé éco-responsables
Laurie RAPHALEN
Créatrice d’Un trésor dans mon placard
Couture upcycling
Un trésor dans mon placard est un concept dédié à la mode éthique porté par deux activités.
21000 Dijon
Couture upcycling
Un trésor dans mon placard est un concept dédié à la mode éthique porté par deux activités ou pôles. Tout d’abord la création, réalisée à partir de vêtements existants, qui ne sont plus portés et qui sont récupérés. Cela s’inscrit dans une démarche zéro déchet : les vêtements sont créés à la demande et personnalisés en fonction des attentes du client. L’idée est de lutter contre les déchets de tissus, encore très importants en France. La seconde activité se déroule en boutique. On y trouve des vêtements de seconde main de marque en excellent état ainsi que des vêtements neufs éthiques. Un trésor dans mon placard propose un service de reprise de vêtements, répondant à des critères stricts, permettant ainsi d’acquérir à moindre coût les vêtements de la boutique tout en évitant la surconsommation. « Pourquoi acheter régulièrement des vêtements de basse qualité, qui vont s’user vite et dont la production a des conséquences importantes en termes de pollution plutôt qu’un vêtement durable ? Quel gâchis ! Dans chaque placard se trouve un « trésor » à réutiliser », précise Laurie Raphalen, créatrice de la boutique. Un trésor dans mon placard enseigne également la couture upcycling en présentiel ou en ligne.La boutique a ouvert le 15 janvier dernier, un aboutissement pour Laurie après 2 ans de test de son activité en auto-entrepreneur qu’elle a menée tout en étant en poste dans les ressources humaines. L’entrepreneure a reçu l’accompagnement de la BGE, puis de France Active Bourgogne qui a garanti un prêt pour l’ouverture avant la mise en place d’un prêt à taux zéro de 3000 euros. Deux mois seulement après l’ouverture, le contexte sanitaire lié au COVID-19 l’oblige à fermer la boutique. Elle pense dans un premier temps pouvoir reporter une partie de l’activité sur le e-commerce mais comme la plupart des marques éthiques, elle décide de stopper tout envoi de colis. Il ne lui reste alors plus qu’à travailler sur sa communication pour entretenir la communauté qui la suit. Elle propose un défi autour de la mode éthique, réunissant 80 personnes, a été mis en place pour faire prendre conscience des enjeux du gaspillage de vêtements. Au fil de l’eau et pour répondre aux besoins des structures de santé, elle confectionne des blouses et tissus de protection pour le personnel soignant qui en manque. Toujours dans une démarche de récupération, elle met un place un système pour récupérer les draps troués et défectueux des établissements de santé concernés et les transformer en surblouse… Une réponse solidaire à la crise ! « Pour la suite, ce qui m’importe surtout c’est la date de réouverture. Il est assez facile de mettre en place des rendez-vous pour limiter les entrées à une seule personne et d’isoler les vêtements qui auraient été touchés. En attendant de repartir, on fait face », conclut-elle.
Site internet
A bénéficié
Avec
une garantie de
4 000€
un prêt solidaire de
3 000€
A été accompagné par
France Active Bourgogne
En 2019
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Un véritable outil économique pour créer de l’insertion
Pierre CHOUX
Président et co-fondateur du Groupe ID’ÉES
Insertion par l’économique
Depuis 1985, année de sa création, plus de 100 000 salariés sont passés par l’une des filiales du Groupe ID’ÉES. Désormais présent dans 28 départements, il compte 44 établissements intervenant principalement dans les secteurs du travail temporaire, du bâtiment, de la propreté et de la restauration collective. Découverte.
Chenôve 21300
Insertion par l’économique
Quand Pierre Choux et Jacques Danière fondent ID’ÉES 21 en 1985, ils font figure de pionniers. « Les structures d’insertion telles qu’on les connaît n’existaient pas encore. À l’époque, il s’agissait surtout de monter des actions sociales et éducatives », raconte Pierre. Et pourtant, ils font le choix de la rupture en infusant de l’économique dans le champ du social. « Dès le départ, notre structure devait être une vraie entreprise – avec un statut commercial, un capital, des marchés à gagner, etc. Car nous étions convaincus que c’est en nous insérant de plain-pied dans le tissu économique, en utilisant ses outils et en respectant ses règles, que nous pouvions créer de l’insertion, et non l’inverse. »
Cette philosophie depuis ne les a pas quittés. Elle a même présidé au développement très rapide du Groupe ID’ÉES, désormais présent dans 28 départements et qui compte 44 établissements intervenant principalement dans les secteurs du travail temporaire, du bâtiment, de la propreté et de la restauration collective. Au total, plus de 100 000 salariés sont passés par l’une de ses filiales depuis 1985. Mais Pierre ajoute également que cette posture nécessite une vigilance et une adaptation permanentes : « la question de l’insertion par l’économique est toujours de trouver le juste équilibre entre l’obligation de résultat et notre mission sociale. » Un équilibre qui a permis au Groupe de se mettre à la même table de discussion que les grands acteurs économiques du secteur. « Grâce à notre intégration dans la dynamique entrepreneuriale, nous avons contribué à porter les sujets RSE dans nos échanges avec les grands groupes ou des acteurs majeurs des branches, tels que PRISM’Emploi*, par exemple, dont nous sommes administrateurs. »
Évidemment, quand Pierre rencontre un autre pionnier, Claude Alphandéry, leurs convictions entrent en résonance. Dès 1992, France Active devient alors un partenaire privilégié du développement de l’entreprise. Dernière opération en date : une restructuration de capital qui a permis à des actionnaires externes minoritaires de sa filiale ID’ÉES INTÉRIM, Adecco et France Active Investissement, de remonter leur participation au sein de la société holding Groupe ID’ÉES SAS. « Sans cela, nous devions verser des dividendes. Ce qui est contre notre politique. Désormais, tous les actionnaires sont au même niveau pour partager la réflexion et la stratégie. Cela nous permet également d’avoir une gestion solidaire tout en respectant les obligations comptables et fiscales. »
A bénéficié du
Avec
une garantie de
62 500€
plusieurs investissements d’un total de
4 M€
A été accompagné par
France Active Bourgogne
Avec le soutien de
Mirova
Depuis 1992
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