Une fratrie de jeunes entrepreneurs qui ne manque pas d’énergie !
Ananth PURUSHOTHAMAN
Co-fondateur de Shape Eat
Offres de repas équilibrés, disponibles dans les salles de sport
Nous visons la démocratisation d’une alimentation équilibrée, accessible au plus grand nombre, pour les sportifs, mais aussi les personnes des quartiers.
Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
Offres de repas équilibrés, disponibles dans les salles de sport
Le concept de Shape Eat est simple et efficace : donner accès à des repas sains, bons, peu onéreux grâce à des distributeurs connectés installés au cœur de salles de sport.
L’idée a été imaginée par deux frères, Ananth et Magesh Purushothaman, qui n’ont pas attendu pour développer leur fibre entrepreneuriale. Ils sont en effet dans leur vingtaine quand ils se lancent dans l’aventure. Le premier est alors en master d’école de commerce et le second ingénieur aérospatial.
« Personnellement, j’en ai eu envie d’entreprendre dès l’enfance, confirme Ananth. J’avais 11 ans quand nous sommes arrivés en France. Nous avons appris le français sur place. Tout de suite, j’ai voulu comprendre comment fonctionnait une entreprise, le management, ce qu’il fallait faire pour que ça marche… »
Un concept inédit pour les salles de sport
Ananth et Magesh sont jeunes, mais pas têtes brûlées. Ananth décide d’y consacrer tout son temps, tandis que son frère se concentre sur le développement des aspects techniques tout en continuant son parcours professionnel.
Le projet se construit étape par étape : formation aux normes sanitaires et d’hygiène indispensables à toute activité de restauration, recrutement d’un cuisinier, création des recettes, location d’une cuisine, etc. Une coach sportive, Corine Lecolas, rejoint aussi l’aventure. Son point fort : sa très bonne connaissance des réseaux de salles de sport et de la relation client.
Ainsi, un partenariat se noue avec Fitness Park qui installe des distributeurs dans six salles de Seine-Saint-Denis : Villepinte, Les Pavillons-sous-Bois, Villemomble, Courbevoie ou Roissy-en-France. « Les salles de sport ont été convaincues par la démarche. Ce que propose Shape Eat n’existe pas encore. Et pourtant de nombreux sportifs sont en recherche de solutions pour avoir une alimentation qui leur permette de répondre à leurs besoins nutritionnels ciblés (perte de poids, prise de masse musculaire, augmentation des performances, etc.). Nos distributeurs connectés les accompagnent en affichant toutes ces informations », précise Ananth. « À noter également que Shape Eat peut leur donner de la visibilité, car les distributeurs sont accessibles à leurs adhérents, mais aussi à tous les habitants du quartier. »
Un épicentre en Seine-Saint-Denis
L’ancrage territorial tient particulièrement à cœur des fondateurs de Shape Eat. « Nous venons d’Aulnay-sous-Bois et notre activité se déploie à partir de la Seine-Saint-Denis, avec l’objectif de créer de l’emploi dans le département. Nous formons et recrutons ainsi des personnes en réinsertion professionnelle ou en emploi jeunes dans notre cuisine. Sans oublier que nous visons la démocratisation d’une alimentation saine et équilibrée à faible prix dans notre territoire », explique Ananth.
Frappée par la détermination de l’équipe et leur engagement, France Active Métropole (qui intervient sur les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne) a décidé de soutenir le projet avec une prime Jeune Entrepreneur, un prêt d’honneur, ainsi qu’une garantie Égalité Territoires. Grâce au programme Accès + dédié aux néo-entrepreneurs issus de zones fragiles. Ananth a également pu suivre des ateliers sur la digitalisation de son entreprise. « Cet accompagnement nous a permis de partir de manière solide et de bénéficier de la trésorerie nécessaire pour nous lancer », confirme-t-il.
Aujourd’hui, quelques mois après la création de Shape Eat, les voyants sont au vert : « le chiffre d’affaires augmente, le concept séduit le réseau des salles de sport dans la région. À l’avenir, on se projette vers développement au niveau national et pourquoi par européen ? Rien ne nous empêche d’avoir cette ambition ! », conclut Ananth.
Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :
En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :
- la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
- la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
- la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
- une sensibilisation à l’engagement.
Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 1 000€
A bénéficié du
Avec
plusieurs garanties d’un total de
102 000€
deux primes d’un total de
6 000€
A été accompagné par
France Active Métropole
En 2022 et 2023
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Matériel médical reconditionné : la filière se déploie
Philippe ROBIN
Directeur général d’Envie Autonomie
Une filière de reconditionnement d’aides techniques médicales
Proposer des équipements médicaux de seconde main répond à un enjeu social, économique et environnemental fort.
Paris – France entière
Une filière de reconditionnement d’aides techniques médicales
Tout a commencé en 2015. Philippe Robin dirige alors une entreprise d’insertion du réseau Envie dans le Maine-et-Loire, spécialisée dans le reconditionnement d’appareils électroménagers. « À l’époque, des associations nous alertaient sur le fait que de nombreuses personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie ne parvenaient pas à s’équiper en aides techniques médicales (fauteuils roulants manuels ou électriques, fauteuils d’hygiène, lits médicalisés, lève-personnes…) », se souvient-il. En effet, malgré les remboursements de la Sécurité sociale, des complémentaires santé, et les aides des départements ou d’autres organismes, le reste à charge est souvent important et de nombreux matériel ne bénéficient d’aucune prise en charge.
« Le réseau Envie, depuis trente ans, collecte et trie des équipements électroménagers qui vont être jetés, en reconditionne une partie en atelier avec du personnel en contrat d’insertion et les distribue avec toutes les garanties et conformités attendues. C’est une longue expérience. Nous avons donc décidé d’adapter ce savoir-faire au matériel médical », complète-t-il.
Une réponse à un vrai besoin
Première étape de ce processus : vérifier qu’il existe bien un gisement de matériel à collecter, ainsi qu’un besoin réel de la part des bénéficiaires. « Ces premières intuitions se sont très vite confirmées. Et comme Envie est un réseau qui bouge beaucoup, l’expérimentation lancée à Angers s’est rapidement dupliquée à Nancy, Lyon, etc. », explique Philippe Robin. Les premiers partenariats se nouent également, avec les conseils départementaux, l’ADEME, certains groupes de protection sociale… En 2017, l’initiative est même lauréate de l’appel à projet des Pionniers French Impact, ce qui donne un coup d’accélérateur à son déploiement national.
Le modèle convainc, en effet, à plusieurs niveaux. En raison de son impact économique et social, tout d’abord, car le prix d’un matériel médical reconditionné est 50 % moins cher qu’un neuf, ce qui le rend beaucoup plus accessible aux foyers les plus modestes.
En raison de son impact environnemental, également. Chaque année, près de 240 000 aides techniques sont jetées alors que plus du tiers pourrait être réemployé. De même, un fauteuil roulant reconditionné émet 97 % de CO2 en moins que le même en neuf.
« L’effet sur les finances du système de santé ne serait pas négligeable non plus, car la Sécurité sociale dépense aujourd’hui un milliard d’euros par an pour ce type d’équipements », rappelle Philippe Robin. À l’heure actuelle, les aides techniques de seconde main ne sont pas encore remboursées par la Sécurité sociale. « La loi de finances 2020 prévoyait la prise en charge des fauteuils roulants manuels ou électriques pour commencer, mais nous sommes toujours en attente de la publication du décret d’application. »
La création d’un véritable réseau
Après une levée de fonds lancée en 2019, la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). Envie Autonomie voit le jour. Au nombre de ses sociétaires, se trouvent notamment les entreprises du réseau Envie, mais aussi France Active, qui a également pris des titres participatifs et siège au comité d’investisseurs. « Ce modèle de SCIC nous permet d’être autonomes et de nous adjoindre les forces de partenaires qui concourent à notre pilotage stratégique en partageant les mêmes engagements d’inclusion et d’économie sociale et solidaire. À l’instar de France Active, dont l’accompagnement soutient notre développement national. »
Résultat de cette dynamique : Envie Autonomie est implanté sur une vingtaine de départements, embauche aujourd’hui 127 personnes, dont la moitié en contrat d’insertion. En 2023, plus de 33 000 aides techniques ont été collectées et 8 000 redistribuées : « Les volumes jetés chaque année en France montrent que nous avons une large marge de progrès. Mais nous savons que notre offre de seconde main répond à un vrai besoin des particuliers, comme des établissements médico-sociaux qui sont de plus en plus engagés dans des démarches environnementales. Sans oublier que les besoins en soutien à l’autonomie vont considérablement augmenter ces prochaines années avec le vieillissement de la population », conclut Philippe Robin.
A bénéficié du
Avec
plusieurs investissements d’un total de
300 000€
A été accompagné par
France Active
En 2021 et 2022
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Redonner vie aux objets
Nicolas ALMODOVAR
Responsable de développement à La Collecterie
Économie circulaire
France Active nous a accompagnés à des moments-clés de développement de l’association, notamment par des moyens de financement, des facilités bancaires, des avances de subvention sur différents dispositifs, et ce depuis la création de La Collecterie.
Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Économie circulaire
Nicolas Almodovar est responsable de développement au sein de La Collecterie, créée à
Montreuil, en Seine Saint Denis, par un collectif d’habitants en 2013. Celle-ci offre une autre façon de voir le monde et d’en consommer les ressources. Engagé d’un point de vue écologique, le lieu a aussi l’inclusion comme cheval de bataille. https://vimeo.com/907538228?share=copy
Le matériel
La planète ne peut produire indéfiniment autant de ressources que nous en dépensons. Cette idée fait son chemin dans les médias et dans les esprits. Des initiatives locales permettent à celles.eux qui le souhaitent de moins ou mieux consommer, de ne pas jeter ce qui peut encore servir.
Le travail de l’équipe commence par la collecte. Les habitants viennent déposer les objets qu’ils n’utilisent plus. Les apports sont triés, réparés et nettoyés afin d’être revendus.
Pour cela, l’association a besoin d’espace de stockage, mais également d’expertise. Il s’agit d’être organisés et d’avoir les compétences techniques pour redonner vie aux objets et aussi donner envie à de futurs acquéreurs.
Deux espaces, un magasin attenant à l’entrepôt et une boutique en centre-ville sont ouverts au public. Les objets upcyclées y sont revendus, à des prix solidaires.
L’humain
La Collecterie porte un atelier chantier d’insertion qui emploie aujourd’hui près de 70 salariés. L’association favorise l’accès à l’emploi à des personnes qui en sont éloignées.
Le lieu est idéal : la logistique, l’artisanat, la vente, l’animation font partie des savoir-faire indispensables développés au fil des années par la Collecterie. Elle offre donc une multitude d’activités favorisant l’acquisition de nouvelles compétences.
L’association a aussi la volonté de transmettre ses connaissances selon les principes de l’éducation populaire. Le but est de favoriser l’émancipation individuelle et collective, et bien sûr d’engager les citoyens sur le chemin de la transition écologique.
Des animations et des ateliers sont donc régulièrement proposés : initiation à la couture, création de luminaires, réfection de chaises, etc. Faire et échanger, se retrouver et prendre conscience des enjeux environnementaux : La Collecterie place les habitants de Montreuil au coeur de l’économie circulaire.
France Active est intervenue financièrement à des moments-clés de l’aventure pour permettre à des citoyens engagés de poursuivre cette initiative et de lui donner de l’ampleur.
A bénéficié du
Avec
plusieurs investissements d’un total de
260 000€
de plusieurs garanties bancaires de
120 000€
A été accompagné par
France Active Ile-de-France
Depuis 2013
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Quand l’économie circulaire devient moteur de l’insertion
Ngoc-Lan LOI
Fondatrice de Les Valoristes
Association chantier d’insertion sur les métiers de l’économie circulaire
Je me suis rendu compte que certaines personnes sont exclues du marché du travail non pas par manque de volonté, mais en raison de difficultés réelles. Il suffit parfois d’un petit coup de pouce.
Quand l’économie circulaire devient moteur de l’insertion
Montreuil (Ile-de-France)
Association chantier d’insertion sur les métiers de l’économie circulaire
Depuis son lancement en 2021, l’association ‘’Les Valoristes’’ incarne une initiative axée sur l’économie circulaire et l’insertion. Fondée par Ngoc-Lan Loi, l’association poursuit deux missions majeures : l’inclusion de personnes éloignées de l’emploi et la transition écologique en favorisant des pratiques d’économie circulaire.
L’association Les Valoristes est un vecteur de sensibilisation et de formation, éclairant les plus jeunes comme les plus âgés aux enjeux de l’économie circulaire et de la préservation de la planète.
Ngoc-Lan, la fondatrice de Les Valoristes, a parcouru un chemin singulier avant de concrétiser son projet. Après des études d’arts, elle a travaillé dans divers secteurs tels que la restauration, la vente, l’assistanat et les ressources humaines. Parallèlement à ses 15 années d’expérience, elle s’est investie bénévolement auprès des personnes au chômage, découvrant ainsi le monde de l’insertion. Son engagement et son désir de contribuer à des projets d’utilité sociale l’ont dirigé tout naturellement vers les structures de l’Économie sociale et solidaire.
« Je me suis rendu compte que certaines personnes sont exclus du marché du travail non pas par manque de volonté mais en raison de difficultés réelles. » souligne-t-elle.
Concrètement aujourd’hui les Valoristes ce sont : des ateliers de sensibilisation à l’économie circulaire mais aussi de la collecte, du tri et le la réparation d’objets variés dans le but de réaliser du mobilier ou des accessoires upcyclés. Ces activités permettent à des personnes éloignées de l’emploi de reprendre confiance en elles et d’acquérir un bagage professionnel pour postuler ensuite dans les secteurs de l’artisanat, du bâtiment ou de la logistique.
Les débuts de l’aventure Les Valoristes ont été marqués par la détermination et la persévérance de sa fondatrice. Après des années d’hésitation, elle a concrétisé son rêve entrepreneurial grâce au programme Emergence de France Active qui lui a permis d’obtenir un premier financement, fournissant ainsi les ressources nécessaires pour lancer l’activité. Elle a de nouveau été soutenue par France Active dans la suite de son aventure lorsque l’association a eu besoin de déménager vers des locaux plus spacieux.
Le parcours des Valoristes n’a pas été sans défis. La première année a été difficile, cependant, l’association a persévéré. « Nous sommes passés de 1 salarié en mars 2023 à 16 employés neuf mois après » précise Ngoc-Lan.
Dans cette aventure entrepreneuriale, l’accompagnement de France Active n’a pas seulement été financier. La fondatrice déclare également y avoir puisé de la confiance, des encouragements et avoir bénéficié de mise en réseau avec des partenaires utiles à son projet. Cela a contribué à faire de cette initiative un projet florissant au service de l’insertion et de l’économie circulaire.
Conseil de Ngoc-Lan aux entrepreneurs
« Il faut oser se lancer. Même si tous les voyants ne sont pas au vert, il faut explorer des solutions alternatives pour réussir. Un second conseil que je partagerais, c’est de surmonter ses propres doutes, surtout en tant que femme. Nous avons tendance à nous imposer des limites, à penser que nous n’y arriverons pas, ce qui n’est pas vrai ».
Actuellement, Les Valoristes s’investissent dans de nouveaux projets pour se diversifier. Ils développent notamment une activité axée sur le reconditionnement des équipements électriques et électroniques (D3E), offrant ainsi une nouvelle dimension à leur engagement pour l’économie circulaire.
Leurs adresses :
Campus : 2 rue Girard 93100 Montreuil
Espace de réemploi-décheterie de Montreuil : 120 rue Pierre de Montreuil 93100 Montreuil
A bénéficié du
Avec
une prime Emergence de
10 000€
plusieurs investissements d’un total de
130 000€
une garantie de
24 000€
A été accompagné par
France Active Métropole
Depuis 2021
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Faire de son restaurant un outil social et écologique
Nicolas JOSSE
Fondateur d’Altermarché
Restaurant – traiteur
Pour mon financement, j’ai pu compter sur plusieurs acteurs : France Active m’a soutenu à travers une garantie sur mon prêt bancaire et m’a aidé à construire mon business plan. Le Réseau Entreprendre®, m’a octroyé un prêt d’honneur et j’ai obtenu des subventions de la part de plusieurs financeurs.
Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne)
Restaurant – traiteur
Aujourd’hui, nous vous invitons à pousser la porte de ce restaurant, traiteur, champignonnière en proche banlieue parisienne. Le fondateur a souhaité faire de ce lieu de vie, un lieu d’inclusion sociale à travers l’insertion de personnes éloignées de l’emploi tout en restant très exigeant sur le choix des produits proposés. La carte est courte, les produits sont frais, locaux et de saison. Une belle histoire où écologie et social vont de pair.Tartinade végétarienne, poulet avec une sauce à la menthe et aux petits pois et tarte aux fraises de Seine-et-Marne, tel était un exemple de menu que vous pouviez déguster à la fin du printemps chez Altermarché. Au choix 4 entrées, 3 plats (viande, poisson et végétarien), 4 desserts : la carte change toutes les semaines en fonction des arrivages de produit de saison, bios et à 50% en circuits courts.
Altermarché est un restaurant traiteur, champignonnière et conserverie basé à Saint-Maur-des-Fossés. Sept salariés y travaillent dont deux en insertion. Ils vous proposent : petits déjeuners, plats, cocktail, buffet le tout en zéro déchet. « Nous sommes les seuls à avoir un tel niveau d’exigence : 95% de nos produits sont bios », précise Nicolas Josse, fondateur de la structure. Et leurs clients : WWF, Abbé Pierre, Confédération Paysanne, plusieurs associations qui interviennent dans le secteur de l’environnement, plusieurs marchés publics… reconnaissent la qualité des produits et leur savoir-faire.
Auparavant salarié d’une grande structure d’insertion et diplômé d’un CAP cuisine il y a 15 ans, Nicolas Josse a voulu changer d’air et réaliser son rêve d’enfant : ouvrir son restaurant.
La restauration est un secteur dans lequel il y a beaucoup de turn-over. « Au cours des deux premières années cela a été compliqué de stabiliser l’équipe. Mais depuis le début de l’année, j’ai de très bons collaborateurs. Je sais que je peux compter sur eux. » poursuit-il.
Des obstacles, il en a rencontré : « j’étais novice dans la profession et j’ai ouvert en 2021, en plein COVID. Si je n’avais pas eu mon apport personnel, la trésorerie n’aurait pas tenu. »
« Pour mon financement, j’ai pu compter sur plusieurs acteurs : France Active m’a soutenu à travers une garantie sur mon prêt bancaire et m’a aidé à construire mon business plan. Le Réseau Entreprendre® m’a octroyé un prêt d’honneur et j’ai également obtenu des subventions de la part de plusieurs financeurs.
Si je devais tirer un bilan aujourd’hui, je dirais que ce qui me rend le plus heureux est de pouvoir satisfaire mes clients tout en créant une bonne ambiance au sein de l’équipe avec laquelle je travaille chaque jour et servir de tremplin aux salariés en insertion.
Je n’avais pas mesuré l’immense charge de travail et l’impact physique et psychologique qu’un restaurant implique. C’est extrêmement éprouvant, mais j’ai le soutien de mes proches et notamment de ma conjointe. »
Un conseil pour un entrepreneur qui souhaite se lancer ?
« Je lui dirais de prendre le temps de contacter tous les partenaires du territoire, se faire connaitre. Et surtout aller voir les financeurs. Le fait de nouer un réseau de partenaires avec des connaissances interpersonnelles cela n’a pas de prix. L’humain est très important. »
A bénéficié des
Avec
une garantie de
60 000€
des primes d’un total de
15 000€
A été accompagné par
France Active Métropole
Depuis 2016
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Redonner vie aux bâtiments vacants
Simon LAISNEY
Fondateur et dirigeant de Plateau Urbain
Mise à disposition d’espaces vacants pour des acteurs culturels, associatifs, et de l’Economie sociale et solidaire.
Nous cherchons à redonner vie aux bâtiments vacants.
Paris
Mise à disposition d’espaces vacants pour des acteurs culturels, associatifs, et de l’Economie sociale et solidaire.
Plateau Urbain est une coopérative d’urbanisme temporaire et transitoire qui propose des espaces de travail abordables, entre 30 à 70% en dessous du prix du marché immobilier classique, dans des lieux vivants et créatifs, propices aux projets communs. Organisée en coopérative (Scic), l’entreprise prend en charge aussi bien l’étude à la gestion de lieux que le montage de projets.
A travers le choix de ce statut elle fait participer aux grandes décisions toutes les parties prenantes du projet.
Pour aller plus loin dans son engagement, Plateau Urbain a mis en place des partenariats avec des acteurs de la solidarité comme l’association Aurore ou encore l’Armée du Salut. Ces structures apportent ainsi une partie hébergement aux tiers lieux solidaires que Plateau Urbain développe et permettent ainsi de loger des personnes sans abri ou aux demandeurs d’asile de bénéficier d’un nouvel espace.
Cette vidéo a été réalisée lors de la biennale de l’engagement en juin 2022 au cours de laquelle, Simon Laisney est intervenu pour une conférence “Sortons du blabla sur les territoires solidaires” aux côtés d’Antoinette Guhl (vice-présidente de la Métropole du Grand Paris) et de Laure Gayet (Approche.s !).
Simon Laisney, son fondateur et dirigeant, nous en parle.
https://vimeo.com/772096003
Site internet
A bénéficié des
Avec
plusieurs garanties d’un montant total de
60 000€
plusieurs investissements de
560 000€
A été accompagné par
France Active et France Active Paris
Dès 2018
C’est ici ?
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L’alimentation au service de l’emploi des personnes en difficulté
Louise FOURQUET
Présidente et co-fondatrice de Baluchon
Restauration en insertion
Baluchon a trouvé chez France Active une compréhension des différents enjeux à chacun des stades de développement et de maturité de l’entreprise.
Romainville (Seine Saint Denis)
Restauration en insertion
Cette grande aventure a démarré en 2012 autour d’une vision de société : faire plus pour favoriser la création d’emploi pour les personnes en difficulté.
Cela passe notamment par une activité de traiteur avec des produits ultra-frais, prioritairement locaux et travaillés au rythme des saisons tout au long de l’année. Des personnes éloignées de l’emploi obtiennent des contrats courts (6 mois) qui peuvent être renouvelés jusqu’à une durée totale de 24 mois. Au cours de cette période, les personnes sont formées à un métier et vont bénéficier d’un accompagnement individuel et collectif pour construire leur parcours professionnel et retrouver un emploi sur le marché classique.
En 2019, 87% des personnes quittant un parcours d’insertion avaient une sortie positive.
https://vimeo.com/754376575
France Active a soutenu Baluchon à travers le dispositif Place de l’émergence. Vitamine T, acteur bien implanté dans le domaine de l’insertion, a servi de point de départ à l’aventure de la nouvelle entreprise en salariant une personne pendant toute la durée de l’étude de faisabilité.
Baluchon a également bénéficié de prêts garantis et de prêts participatifs mais au-delà de l’aspect purement financier, les conseils de France Active ont permis à l’entreprise d’avancer.
Enfin, Baluchon a trouvé chez France Active une compréhension des différents enjeux de développement et de maturité de l’entreprise et a su mettre en place les outils adaptés en termes de financements, garanties et conseils.
A bénéficié des
Avec
plusieurs investissements d’un montant total de
400 000€
A été accompagné par
France Active Métropole (Garances)
En 2022
C’est ici ?
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Une gouvernance participative pour soutenir la transition écologique
Béatrice DELPECH
Directrice générale adjointe de la Licoorne* Enercoop
Fournisseur d’électricité verte locale et citoyenne
Notre statut coopératif nous permet de faire participer tout un chacun aux grandes décisions de l’entreprise.
Paris
Fournisseur d’électricité verte locale et citoyenne organisé en un réseau de 11 coopératives permettant de concrétiser l’ambition d’une transition énergétique locale et citoyenne.
L’énergie doit être un bien commun : c’est la vision des structures fondatrices d’Enercoop.
En 2005, au moment de l’ouverture à la concurrence des marchés de l’électricité, ces structures considéraient que l’énergie, ne pouvait être laissée uniquement aux mains des opportunités foncières et financières, sans souci des enjeux locaux et citoyens. En créant Enercoop, elles ont développé une alternative citoyenne.
Depuis l’origine, Enercoop achète au moins autant d’électricité renouvelable que n’en consomment ses clients, en se fournissant auprès de producteurs en France. Sa forme de société coopérative d’intérêt collectif (Scic) permet d’associer toutes les parties prenantes (clients, soutiens, collectivités, producteurs, salariés…) selon le principe « une personne, une voix ». Sa gouvernance est partagée, le fonctionnement interne repose sur les principes de l’holacratie et de la sociocratie. Cela contribue à une prise de décisions horizontale et participative qui implique tous les salariés. « Tout un chacun participe ainsi au projet et à la construction de la décision » précise Béatrice Delpech, directrice générale adjointe de la Licoorne Enercoop.
https://vimeo.com/748675272Cette vidéo a été réalisée lors de la biennale de l’engagement en juin 2022 au cours de laquelle, Béatrice Delpech est intervenue pour une conférence “Osons voir l’économie en grand !“ aux côtés de Laurent Laik (Groupe La Varappe), Jérôme Voiturier (Uniopss). *Les Licoornes :
À l’heure où les « licornes », startups du web valorisées à plus d’un milliard de dollars, monopolisent les marchés, les LICOORNES, alternatives coopératives, construisent un autre modèle économique, fondé sur un socle démocratique, collectif, écologique et solidaire, résolument tourné vers l’avenir.
9 coopératives (Citiz, Commow, Enercoop, Label Emmaüs, Modicoop, la Nef, Railcoop, Telecoop) constituent ce groupement sur ces sujets aussi vastes que la mobilité (autopartage, train…), la consommation responsable (vente et achat en circuit-court, direct producteur et/ou de seconde main), les énergies renouvelables, la banque, les télécommunications. L’objectif ? S’unir pour transformer radicalement l’économie.
Site internet
A bénéficié des
Avec
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+ de 1 000 000€
A été accompagné par
France Active Investissement
France Active à Paris (PIE)
Dès 2016
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Réseau Cocagne cultive son impact social
Julien ADDA
Directeur du Réseau Cocagne
Réseau de fermes biologiques en insertion
Notre métier, c’est l’insertion avec une forte dimension sociale : nous voulons amener les personnes précaires, éloignées de l’emploi vers le monde de l’entreprise et faire que celui-ci travaille son « employeurabilité ».
Vauhallan (91)
Le réseau Cocagne est une association regroupant les Jardins de Cocagne et d’autres structures respectant une charte commune de production maraîchère au moyen de l’insertion par l’activité économique
Depuis ses débuts, France Active accompagne dans leur développement les Jardins de Cocagne et Réseau Cocagne, la structure qui les fédère. C’est tout naturellement que ce réseau associatif maraîcher s’est tourné vers nous pour leur évaluation d’impact social, nécessaire à leur croissance. Julien ADDA, quel est le métier de Réseau Cocagne .
Réseau Cocagne regroupe une centaine d’associations qui ont comme activité le maraîchage en insertion par l’activité économique. Notre métier, c’est l’insertion avec une forte dimension sociale : nous voulons amener les personnes précaires, éloignées de l’emploi vers le monde de l’entreprise et faire que celui-ci travaille son « employeurabilité ». Nous leur proposons aussi des nouvelles activités économiques d’ESS pour la transition écologique de l’alimentation. Félix, que vous inspire le projet de Réseau Cocagne ? C’est un modèle que j’aime bien prendre en exemple auprès de mes amis pour parler de ce que l’ESS sait bien faire. Les équipes de Réseau Cocagne portent l’innovation et un fort niveau d’engagement, bien avant que ces sujets deviennent des préoccupations relativement partagées. Ils déploient depuis très longtemps un modèle alliant l’agriculture biologique, l’insertion par l’activité économique et des paniers vendus directement aux consommateurs. Il y a aussi la dimension réseau et coopération. Dans sa structure même assez décentralisée et dans son fonctionnement interne où je peux voir que les débats sont bienvenus, Réseau Cocagne est un de ceux qui incarnent le mieux l’esprit démocratique de l’ESS.
Pourquoi s’être engagé dans une démarche d’impact social ?
Le sujet de « l’impact » est problématique pour les associations quand elles subissent une vision et une méthode qui ne relève pas de leur fonctionnement. Comment, dès lors, faire de l’évaluation de « l’impact » un outil au service du projet associatif ? La méthode VISES nous a permis de nous poser les bonnes questions au sein des groupes de travail animés par France Active. Nous avons coconstruit notre méthode d’évaluation d’impact social afin que chaque structure puisse trouver les bonnes réponses qui correspondent aux enjeux de son territoire.
A bénéficié des
Avec
plusieurs garanties de
90 000€
plusieurs investissements de
180 000€
plusieurs primes de
93 000€
A été accompagné par
France Active (association nationale)
dès 2017
Le regard de France Active
Ruth MANLEY
Conseil et accompagnement chez France ActiveEn quoi la démarche de Réseau Cocagne est-elle exemplaire ?
Les Jardins de Cocagne font preuve d’un pluralisme d’action : par la mobilisation des citoyens autour d’une activité économique, ils accompagnent des personnes en situation de précarité, créent un lien de proximité entre producteurs et consommateurs, et préservent l’environnement. Le Réseau Cocagne est un bel exemple de l’économie solidaire en reliant l’économie, le social et l’engagement citoyen. Engager une démarche d’évaluation de son impact social est donc essentiel pour bien prendre en compte la richesse de son action. Julien, pourquoi s’être engagé dans une démarche d’impact social ? Le sujet de « l’impact » est problématique pour les associations quand elles subissent une vision et une méthode qui ne relève pas de leur fonctionnement. Comment, dès lors, faire de l’évaluation de « l’impact » un outil au service du projet associatif ? La méthode VISES nous a permis de nous poser les bonnes questions au sein des groupes de travail animés par France Active. Nous avons coconstruit notre méthode d’évaluation d’impact social afin que chaque structure puisse trouver les bonnes réponses qui correspondent aux enjeux de son territoire.
Comptez-vous généraliser cet accompagnement à l’évaluation de l’impact social ?
France Active investit la question de l’évaluation de l’impact social depuis 2018. Nous avons coconstruit la démarche VISES avec des partenaires de l’ESS, des chercheurs et des entreprises sociales et solidaires – il s’agit d’une démarche qui propose une méthode d’évaluation basée sur le dialogue et non sur les chiffres. Depuis 2020, France Active a accompagné une trentaine d’entreprises de l’ESS sur la méthode VISES. Notre ambition est de généraliser cet accompagnement au sein de notre réseau, embarquer nos partenaires, et ainsi proposer à encore plus de structures de l’ESS une démarche d’évaluation adaptée à leurs spécificités.
Félix BEAULIEU
Conseil et accompagnement chez France Active
Que vous inspire le projet de Réseau Cocagne ?
C’est un modèle que j’aime bien prendre en exemple auprès de mes amis pour parler de ce que l’ESS sait bien faire. Les équipes de Réseau Cocagne portent l’innovation et un fort niveau d’engagement, bien avant que ces sujets deviennent des préoccupations relativement partagées. Ils déploient depuis très longtemps un modèle alliant l’agriculture biologique, l’insertion par l’activité économique et des paniers vendus directement aux consommateurs. Il y a aussi la dimension réseau et coopération. Dans sa structure même assez décentralisée et dans son fonctionnement interne où je peux voir que les débats sont bienvenus, Réseau Cocagne est un de ceux qui incarnent le mieux l’esprit démocratique de l’ESS.
Au-delà de la démarche d’évaluation de son impact social, comment accompagnez-vous Réseau Cocagne dans son déploiement dans les territoires ?
Aujourd’hui le Réseau Cocagne est dans une belle dynamique de changement d’échelle, à la fois par le développement des jardins existants, et par une démarche encore plus pro-active de création de nouveaux jardins. Concernant le développement des jardins existants cela demande évidement des investissements matériels et immatériels, des plans de développement solides et un renforcement des capacités de gestion. Dans le cadre du Fonds départemental d’insertion (FDI) « exceptionnel » (aide du ministère du Travail), France Active est mandatée par le Réseau Cocagne pour accompagner une quinzaine de jardins dans leur développement à raison de 3-4 jours d’intervention par jardin. Cet accompagnement, qui se fait en complément du programme VISES, est déployé dans 12 associations territoriales.
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