fbpx

Amorçage – Olivier TRAN, Biscornu

Olivier Tran

Fondateur Biscornu

Entreprise adaptée

Le traiteur solidaire de produits bio et locaux réalisés par des personnes handicapées ! 50% de la production des fruits et légumes part à la poubelle ! Un épouvantable gaspillage que Biscornu a décidé d’éliminer…


Colombes, 92025
Entreprise adaptée

Témoignage – Olivier Tran

Présentez nous Biscornu

“Biscornu est une entreprise adaptée qui emploie des personnes en situation de handicap (autisme, trisomie, mal entendant…).

Ils réalisent des recettes de haut niveau, des recettes de chefs étoilés tout en participant à un modèle plus vertueux et qui ne dégrade pas l’environnement.

50% de la production des fruits et légumes part à la poubelle ! Un épouvantable gaspillage que Biscornu a décidé d’éliminer en ne sélectionnant que des fruits et légumes déclassés, aujourd’hui jetés. Tous les produits que l’on utilise sont de saisons, bio et sans conservateurs/nitrites/sulfites. Absolument rien n’est ajouté pour être le plus respectueux de notre santé.

Notre but en créant ce concept novateur est de faire du handicap une excellence en leur donnant de la visibilité.

Comment vous est venue l’idée de créer Biscornu ?

Biscornu c’est avant tout une histoire personnelle. Mon fils est porteur d’autisme sévère, on s’est vite confronté à des difficultés lorsqu’on cherchait des solutions de prise en charge. J’ai donc décidé de quitter ma carrière confortable pour trouver un chemin d’espoir pour ces enfants presques délaissés.

Ce que j’ai retrouvé dans la gastronomie c’est qu’elle permet un message universel. Nos enfants ont du talent et peuvent avoir un rôle à jouer dans ce domaine.”

Comment le Fonds Amorçage vous a aidé dans le développement de votre structure ? A-t-il été bénéfique pour vous ?

“J’ai connu le Fonds Amorçage par bouche à oreille, plusieurs connaissances m’ont parlé de France Active. L’accompagnement de France Active est idéal car cela nous a donné les moyens de lancer le projet en partant de zéro.

Le fonds Amorçage nous a permis de mettre un pied à l’étrier. Cet accompagnement est sérieux, les personnes qui y travaillent font une analyse juste et judicieuse avec l’envie de changer les choses. Aujourd’hui, un membre de France Active participe à nos comités de pilotage.

On a pu développer les premières recettes et d’engager les premières dépenses. Par la suite, on a recruté un chef qui a développé les premières recettes et commencer les premières réalisations de recettes en février.

Grâce à tout cela, nous avons pu rapidement nous positionner sur des appels d’offres de grandes entreprises, développer notre activité de traiteur dans des cocktails événementiels…

Aujourd’hui, vous pouvez retrouver les produits Biscornu aussi dans nos 7 points de vente en Île-de-France ou grâce à notre activité de traiteur pour vos événements.


Site internet

A bénéficié

d’un FRIS de

125 000 €

d’une garantie impact de

82 250 €

d’une prime UrgencESS de

8 000 €

A été accompagné par

France Active Ile de France et France Active Métropole

En 2020, 2021

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Les Hauts de Belleville – Laïcité, justice sociale, solidarité, ouverture au monde, droit à la culture.

Marnia BOUHAFS

Directrice Les Hauts de Belleville

Équilibre social

On parle souvent du travail, mais je pense que c’est le logement qui est la base pour faire de l’insertion.


Belleville – Paris
Équilibre social

Parcours de Marnia Bouhafs :


Marnia Bouhafs a une grande expérience dans l’encadrement de jeunes de tous horizons et dans l’animation de quartiers. Des domaines où elle peut exprimer son sens inné du relationnel et son empathie naturelle. Elle a dirigé plusieurs MJC, après avoir été éducatrice dans un collège, directrice de centre de loisirs et de colonies.

 

Marnia Bouhafs prend son poste de co-directrice de la MJC Les Hauts de Belleville en 2018 avec des idées précises en tête pour faire évoluer la structure. Elle s’appuie alors en 2019 sur l’expertise de Paris Initiative Entreprise (PIE) qui porte le DLA à Paris pour légitimer son projet, et sur les recommandations de Valérie Pilla, consultante RH missionnée par le DLA, pour réorganiser le temps de travail des salariés de l’association.

En quoi la MJC et la FJT facilitent l’insertion des jeunes qu’elles hébergent ? 

 

Depuis que je fais de l’insertion par le logement ici, je vois qu’une fois que le jeune
est bien chez lui, il peut commencer à travailler sur une structuration professionnelle.

Comme on est aussi une MJC, les jeunes qui vivent ici sont associés au quartier. J’ai envie
qu’on les considère comme les autres habitants, pas comme des jeunes en insertion qu’on aide. Bien sûr, on fait de l’accompagnement social, c’est notre métier, mais de façon à ce que le jeune ne s’en rende pas compte. On fait du sur-mesure.

 

On leur apprend à avoir confiance en eux. Il faut qu’ils
puissent se dire « j’ai 18 ans, j’ai un logement, je suis libre de mes choix ». Pour faire ça, il me faut plus que trois mois, ça prend du temps de les responsabiliser. »

En quoi le Dispositif Local d’Accompagnement vous a été utile ? 

J’aime travailler en coopération. Coline Lefebvre, la chargée de mission DLA qui a suivi le dossier chez PIE, puis Valérie Pilla, la consultante RH missionnée par le DLA m’ont mis d’avoir un regard extérieur sur le projet de restructuration.

Quelqu’un qui te dit : « attend là tu te plantes, regardes ce qui existe, est-ce que ça colle avec ce que tu veux ? », c’est une aide. Coline Lefebvre est venue faire une présentation devant le Conseil d’Administration.

Ils n’avaient pas forcément confiance à 100% en moi lorsque je suis arrivée et j’avais besoin de soutien, de quelqu’un de légitime pour porter mon projet.

 

Le DLA permet d’être accompagné par des personnes en contact avec l’ESS et ses problématiques. Le fait que ce soit PIE qui gère le DLA, ça a aussi été important pour moi !

A bénéficié du

Avec

un accompagnement

DLA

une garantie de

62 500€

un investissement de

125 000€

A été accompagné par

Paris Initiative Entreprise (PIE)

En 2019

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Une insertion pour tous… et toutes !

Véronique Saint-Aubin

Directrice générale de l’association SFM-AD
Centre social

Organisme de formation et ACI (Atelier-Chantier d’Insertion)

« Dans les familles, c’est encore très généralement les femmes qui ont la charge des enfants. On ne peut pas passer à côté de cette donne si on souhaite vraiment lever les freins à leur développement professionnel et social. »


Stains 93240
Organisme de formation et ACI (Atelier-Chantier d’Insertion)

Toute la carrière de Véronique Saint-Aubin est liée à SFM-AD. « J’étais, en effet, étudiante en mathématiques à Jussieu en 1980 quand j’ai décidé de faire du bénévolat pour SFM (Solidarité Français Migrants) qui donnait des cours de français à des femmes d’origine étrangère. Ça a été une révélation ! Et après deux années, j’ai souhaité me professionnaliser dans ce domaine et je suis devenue coordinatrice de l’association. » 

 

Une approche globale de l’insertion 

En 1995, SFM se dissout. Ne restent que les entités locales qui ont les moyens de se restructurer. Véronique est de l’aventure et devient la directrice de SFM-AD (Solidarité Formation Mobilisation Accueil et Développement), implantée à Stains. 

Aujourd’hui, l’association compte 80 salariés et accompagne chaque an près de 6 000 personnes du territoire – que ce soit individuellement ou en famille – au travers d’activités socio-éducatives et d’actions de formation et de qualification : cours de français, remise à niveau ou préparation aux concours de la fonction publique, au titre d’assistante de vie aux familles, au CAP Petite enfance ou Gardien d’immeuble, élaboration de projet professionnel, découverte des métiers, accompagnement des jeunes… 

 

Et les femmes dans tout ça ?

Parmi les publics accompagnés, près de 70 % sont des femmes. « Cela ne relève pas du hasard, confirme Véronique Saint-Aubin. C’est même dans l’ADN de l’association. En effet, quand SFM s’est créée dans les années 1970, beaucoup d’initiatives se lançaient pour donner des cours de français ou d’alphabétisation dans les foyers de travailleurs et les usines. Mais quasiment rien n’était prévu pour les femmes. Et pour cause, qui allait s’occuper des enfants durant ce temps ? » C’est pourquoi SFM s’est dotée très vite d’une éducatrice jeunes enfants et désormais SFM-AD compte quatre crèches (bientôt davantage) en Seine-Saint-Denis, ouvertes à au moins 30 % de familles en parcours d’insertion. L’association participe également à l’action expérimentale FMUP (Fais-moi une place), destinée aux parents qui cherchent rapidement un mode de garde pour leur(s) enfant(s), afin de leur permettre d’intégrer un parcours de formation/emploi. « Ainsi, s’occuper à la fois de formation, d’accompagnement, mais aussi de la garde des enfants représente un vrai levier pour lever les freins à l’insertion pour les familles – et tout particulièrement pour les femmes. »

 

Un partenaire de confiance

Durant tout son parcours à la direction de SFM-AD, Véronique Saint-Aubin a su compter sur le soutien de France Active : « C’est un vieux partenaire, avec lequel des liens de confiance se sont noués. Que ce soit pour nos besoins de trésorerie ou pour faciliter nos relations avec les banques. C’est un tiers très utile, car les finances ne sont pas notre cœur de métier. Et quand on monte un projet de près de 800 000 euros pour acheter et équiper les locaux d’une nouvelle crèche, c’est bien normal d’avoir des interrogations. Ils ont toujours été là pour nous apporter le bon diagnostic et la bonne expertise. On se sent beaucoup moins seuls ! » 

 

 

L’association SFM-AD a récemment bénéficié d’un investissement de 100 000 euros et d’une garantie Égalité Territoires sur un montant de 60 000 euros.

 

A bénéficié du

Avec

plusieurs garanties d’un total de

187 750€

plusieurs investissements d’un total de

420 000€

A été accompagné par

France Active Métropole

Depuis 2008

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Laplace to Be, petit par sa taille, grand par son potentiel

Valentine TÉZIER

Créatrice de Laplace to Be

Espace de coworking

Depuis ses 19 ans, Valentine Tézier à l’entrepreneuriat à cœur. Après des études de communication, elle commence sa carrière avec la création d’une agence événementielle avec une amie, une première expérience qui forge sa volonté d’entreprendre !

Arcueil 94110
Espace de coworking

L’entrepreneuriat à cœur
Au fil de ses rencontres avec des entrepreneurs, lui vient l’idée, avec son associé Jean-Luc Ebel, de créer “Laplace to Be”. Le concept est simple : Créer un espace dédié aux entrepreneurs désireux de travailler dans un espace stimulant tout en se dégageant des contraintes de gestion de locaux. Laplace to Be, propose ainsi une gamme de services variés : studio avec des outils pour digitaliser du contenu, espace événementiel, salles de réunion agiles…Laplace to Be pour l’engagement
Ce lieu de coworking s’engage à mettre en avant l’entrepreneuriat et bénéficie du soutien de “Réseau Entreprendre”. L’entreprenariat féminin est au cœur du projet avec la participation de Laplace to Be, au réseau “Bouge ta boîte” qui permet aux entrepreneures de se rencontrer et trouver des lieux stimulants des espaces dynamiques de rencontre et de coopération où travailler, favorisant l’émulation de projets. Face à l’isolement des étudiant, obligés de suivre les cours à distance lors des confinements, Laplace to Be permet un accès gratuit à l’espace de travail, une action concrète en faveur du renforcement du lien social durant cette période difficile en collaboration avec l’ESS Club.

France Active à la rescousse, pour la relance

Valentine signe le bail de Laplace to Be en mars 2020, s’ensuit la crise du Covid 19 et le confinement qui met en grande difficulté le lancement de ses projets. En effet, l’entrepreneure porte seule financièrement le projet qui connait des tensions croissantes sur sa trésorerie. Valentine prend alors attache avec France Active Métropole et accède à une Garantie égalité femmes pour faire face à la crise sereinement. En se portant garant, France Active a permis de sécuriser la situation de Valentine lui donnant les moyens de se concentrer sur le développement de ses bureaux partagés.

“Adam, mon conseiller de France Active Métropole, a été tout de suite très réactif pour m’accompagner, il a su me mettre en confiance en comprenant nos enjeux et l’importance de notre projet” précise-t-elle

Petit par sa taille, grand par son potentiel expérimental

L’espace est limité, mais il permet de développer la multitude d’idées que Valentine à en tête. Pour 2022, elle a créé un programme d’incubation de startups spécialisées dans le Numérique, en partenariat avec IMT Starter (porté par les écoles Télécom SudParis, Institut Mines Télécom Business School et ENSIIE, d’Evry), pour mettre à profit le réseau actuel au service d’entrepreneurs, et pour “stimuler” encore plus la communauté des coworkers.
Elle prend ces expériences comme un tremplin pour ouvrir plus tard un second lieu avec encore plus d’ambitions. Avec les co-travailleurs qu’elle a réussi à séduire avec le concept de Laplace to Be, elle souhaite voir plus loin, en co-construisant un nouvel espace avec eux. L’objectif demeure la création d’emplois sur son territoire, mais surtout de lien entre différents publics qu’elle accueille et accueillera !


Site internet

A bénéficié du

Avec

plusieurs garanties de

17 000€

A été accompagnée par

France Active Métropole

En 2021

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Une carte innovante pour des cadeaux solidaires

Séverin PRATS

Créateur d’Ethi’Kdo

Cartes cadeaux solidaires

Ethi’Kdo est une coopérative à but non-lucratif qui propose la première carte cadeau des enseignes écologiques et solidaires en France.

75012 Paris
Cartes cadeaux solidaires

Une carte 100 % solidaire
Ancien rugbyman professionnel, Séverin Prats met un terme à sa carrière à la suite de nombreuses blessures. Diplômé en management du développement durable, il travaille quelques années dans le secteur du recyclage, à l’échelle nationale. Sa sensibilité à la consommation responsable se renforce. Un jour, il cherche à faire un cadeau « zéro déchet » à un collègue pour un pot de départ, sans rien acheter de neuf. Impossible à trouver. « Je me dis qu’il faudrait une carte cadeau valable dans les ressourceries et les autres enseignes de la consommation responsable. Les acteurs traditionnels des cartes cadeaux multi-enseignes ne référençaient que les grandes enseignes et pas du tout les acteurs de l’ESS ». C’est le déclic. « Je ne voulais pas entreprendre, j’étais dans une situation confortable », précise-t-il, et passe par pas mal d’étapes avant de se lancer. « Il y avait vraiment quelque chose à faire, et je me suis dit que si je ne le faisais pas, je le vivrais mal. Devant la crise écologique à venir, je ne me sentais pas de ne pas apporter ma pierre à l’édifice. Et qu’est ce que j’aurais répondu à mes enfants lorsqu’ils me questionneront. Le projet n’était pas non trop immense, alors je me suis lancé ».

S’entourer, travailler en collectif et se lancer
De son passé dans le sport collectif, il garde le goût de la coopération et mise sur le statut SCIC, permettant à toutes les parties prenantes du projet de décider ensemble des orientations stratégiques que prendrait Éthi’Kdo, de les impliquer et de l’aider à trouver ses marques dans ce nouveau secteur. « Il fallait créer un réseau de boutique, à la fois en ligne et physique. Je voulais que la carte soit valable pour faire des dons, qu’elle soit physique pour se la passer de la main à la main, mais aussi digitale, pour répondre à tous les enjeux. Il n’existait pas de système pour faire une carte digitale multi-enseigne directement utilisable en boutique. C’est l’aspect vraiment technique innovant du projet. On peut payer comme avec une carte classique avec notre carte cadeau. Pour tout ça, j’ai dû m’entourer ». Officiellement créée en avril 2019, la structure clôture son premier financement en juillet 2019, acquis auprès de divers acteurs comme Bpifrance, Les Cigales, La Nef, la ville de Paris, la plateforme de financement participatif Ulule et PIE (France Active Paris). Le 15 novembre 2019, 18 mois après l’idée de départ, Éthi’Kdo lance donc la première carte cadeau multi-enseignes 100% écologique et solidaire auprès du grand public. « Se faire accompagner était indispensable, ne serait-ce que pour se poser les bonnes questions. PIE* nous a amené à réfléchir sur notre levée de fonds. On est ensuite passé par le fonds d’amorçage de France Active, qui nous a aidé dans le développement, à voir plus grand et aussi de débloquer d’autres financements. Grâce à ce programme, on a pu lancer plusieurs innovations dont l’échoppe de la Transition, faire des expérimentations de distribution de nos cartes dans des magasins de vrac, des boutiques physiques et des conciergeries. Je ne pense pas qu’on l’aurait fait sans France Active »

La consommation responsable, de la marge à la norme ?

La structure démarche les boutiques afin qu’elle puisse proposer le paiement en carte Éthi’Kdo. Le but n’est pas d’avoir le plus de lieux de vente possible, mais de proposer partout en France un paiement dans un boutique éthique. « La plupart des produits que nous proposons le sont par des structures financées par France Active. Ce n’est pas surprenant, les acteurs de l’engagement sont ensemble et poussent vers une même direction : une consommation responsable, un développement sain dans un écosystème qui se nourrit des réussites des uns des autres ». L’engouement ne peut qu’augmenter. « On est les seuls à proposer une carte cadeau proposant 100 % de produits issus d’une démarche responsable. On lutte contre le greenwashing, on met l’éthique au cœur du modèle, on propose des dons ». Nul doute que la consommation responsable continuera de prendre de l’importance dans nos choix.


Site internet

A bénéficié des


Avec

de plusieurs garanties d’un total de

34 750 €

de plusieurs investissements d’un total de

140 000€

A été accompagné par

France Active à Paris (PIE)

En 2020

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Réutiliser les déchets de la restauration au service de tous

Stéphane MARTINEZ

Président de Moulinot

Gestion des déchets alimentaires

L’objectif de Moulinot est de redonner un sens au reste alimentaire.

93240 Stains
Gestion des déchets alimentaires

Constatant l’absence d’un tri adapté aux déchets alimentaires dans le secteur de la restauration, Stephan Martinez a l’idée de créer Moulinot, une entreprise solidaire de traitement des biodéchets.

Après une formation de maître-composteur en Belgique, il peut utiliser bactéries, vers de terre, déchets verts et organiques, azote et carbone nécessaires à la transformation des déchets. Une partie de cette dernière, réalisée dans des cuves à Stains produit du biogaz utilisé en électricité et en chauffage.

L’autre est traitée par lombricompostage, à l’aide de vers de terre, et fournira un engrais de qualité. « Récolté » directement chez les restaurateurs d’Ile-De-France par des salariés en insertion, ce compost « haute couture » sera redistribué aux maraîchers des alentours de la capitale et aux jardiniers amateurs sous forme de petits sacs d’engrais sur-mesure.


Site internet

https://vimeo.com/475532808

A bénéficié des


Avec

une garantie de

25 000€

de plusieurs investissements d’un total de

2 800 000€

A été accompagné par

France Active Investissement

Et soutenu par

Mirova

BNP Paribas

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Toutes les stories

Faire du covoiturage le nouveau transport en commun

Thomas MATAGNE

Créateur d’Ecov

Covoiturage

Innover avec l’action publique et
dans le cadre de l’ESS, c’est se permettre d’imaginer des choses différentes. On ne se limite pas à la recherche de résultats de court terme.

Ile-de-France
Covoiturage

Après quelques années dans de grandes administrations publiques, une question taraude Thomas Matagne : à quelle condition est-il vraiment possible de faire de la transition écologique une réalité ? « Pour moi, c’était une évidence qu’il fallait proposer une autre voie que celle choisie par des acteurs privés en quête de rentabilité rapide. »
C’est ainsi qu’il fonde en 2014 la SAS Ecov, avec un objectif : faire du covoiturage un transport collectif comme les autres. Il prend alors le contre-pied des autres solutions déjà bien installées en faisant le choix de la proximité. « Notre cible n’est pas les grands trajets ponctuels, mais ceux du quotidien, c’est-à-dire inférieurs à 80 km. Il s’agit de la grande majorité des déplacements et des kilomètres parcourus. C’est pourquoi nous nous focalisons sur les zones peu denses et/ou périurbaines. » C’est sur ce périmètre qu’Ecov parvient à façonner un nouveau modèle de mobilité qui fait peu à peu ses preuves. Avec des résultats à la clé : créée avec deux collaborateurs en 2014, l’entreprise en compte désormais 37, tandis qu’elle a déjà ouvert 25 lignes de covoiturage et accompagne une cinquantaine de collectivités en France.

L’ambition d’Ecov peut se résumer ainsi : proposer un service de qualité inscrit au coeur des dynamiques locales. « C’est pourquoi chacune de nos lignes de covoiturage est pensée en fonction de la particularité du territoire qu’il s’agisse d’un parc naturel régional, d’une pénétrante de métropole, d’une départementale, etc. », explique Thomas Matagne, avant de compléter : « Nous ne sommes pas une plateforme, mais des fournisseurs de service de mobilité complets, comprenant des études pour les collectivités, du mobilier urbain, de la gestion de projet, de la communication, du management, de la relation utilisateur… »

Et pour ce faire, Ecov fait le pari de l’innovation. Que celle-ci passe par les nouvelles technologies et la data pour permettre de mieux comprendre les flux de véhicules ; qu’elle soit de l’ordre du psycho-social et du socio-économique pour faire en sorte que toujours plus de conducteurs et de passagers participent ; qu’elle soit organisationnelle ou comportementale pour rendre ce service accessible à tous, même aux petits budgets et aux personnes sans smartphone… « C’est notre manière de proposer un vrai service public. »
Le modèle d’Ecov a pu se démarquer : « Nous ne sommes pas partout. Mais là où nous sommes, nous avons de très bons taux en termes d’image et d’usage. D’ailleurs, sur certains services, près de 80% des passagers sont d’anciens conducteurs qui ont lâché leur voiture. » Pour Thomas Matagne, « preuve est faite qu’il est possible d’innover avec de l’action publique et que c’est ainsi qu’on peut transformer les comportements. »

Cette conviction a su convaincre des partenaires tels que France Active qui a accompagné le projet dès son lancement, puis en 2017 lors d’une levée de fonds. « Leur relais financier a bien sûr été très précieux. Mais leur suivi a été plus global : en partageant les mêmes valeurs et en nous apportant leur regard sur d’autres entreprises, ils nous permettent de prendre de meilleures décisions et de bénéficier d’un réseau. » ajoute-t-il.
Sur cette base, Thomas et son équipe se tournent désormais vers de nouveaux défis. « À court terme, nous voulons étendre nos services à plus de territoires. À plus long terme, notre ambition est de changer d’échelle. Cela ne pourra se faire sans de nouvelles alliances financières et industrielles, ni sans une maturité collective sur le sujet. Dans les deux cas, nous savons que nous pouvons compter sur France Active pour nous accompagner. »

Site internet

A bénéficié


Avec

plusieurs garanties d’un total de

45 000€

un prêt solidaire de

50 000€

un investissement solidaire de

200 000€

A été accompagné par

France Active à Paris (PIE)

Et soutenu par

Mirova

En 2016
En 2017

Interview de Thomas Matagne


https://vimeo.com/395427163

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Découvrez toutes les stories

La tête dans les nuages … et dans les masques

Louis LEFÈVRE

Créateur de La tête dans les nuages

Upcycling en économie sociale et circulaire

La Tête Dans Les Nuages propose de “donner une seconde vie aux déchets et aux personnes”.

93450 – L’Île-Saint-Denis
Upcycling en économie sociale et circulaire

La Tête Dans Les Nuages propose de “donner une seconde vie aux déchets et aux personnes” selon les mots de son créateur Louis Lefèvre. Son activité, crée sur L’île-Saint-Denis en 2018 avec l’accompagnement de France Active Garances Seine-Saint-Denis, consiste à récupérer des matériaux usagés (toiles de montgolfières, emballages en polystyrène, bâches publicitaires) qui disposent d’une faible durée de vie et qui ne sont peu ou pas recyclés, et de les transformer en bean-bags (des poufs). Pour ce faire, il recourt à des structures d’insertion par l’activité économique. Sa démarche se développe dans une optique de circuit-court pour alléger au maximum l’impact de son activité sur l’environnement. Dans le contexte du COVID-19, le Centre médicosocial de son territoire contacte Louis pour fabriquer des masques en urgence, le personnel en ayant un grand besoin. Il arrête alors la production de sacs recyclés pour faire des masques, et réadapte complètement son activité. Si les masques sont produits à partir de produits recyclés au début, il dépasse ce mode de production pour en produire en grande quantité. L’entreprise parvient à en fabriquer 400 en quelques jours. Suite à ce premier effort, beaucoup de demandes d’autres structures affluent. « On a vu que l’atelier ne pouvait plus répondre seul à la demande. On a demandé un coup de main par vidéo sur les réseaux sociaux aux couturiers présents en Ile-De-France », détaille Louis Lefèvre. Réponses positives de couturiers et de chauffeurs. Près de 1500 personnes ont répondu à l’appel de la structure, qui organise une équipe de 10 personnes pour gérer la logistique entre les couturiers, chauffeurs et les établissements de santé. « Nous, on source du tissu et des élastiques, puis des ateliers de coupes en région parisienne vont détailler les tissus et les mettre en kit de 54 masques, avec les fournitures. Ensuite les chauffeurs vont chercher les kits et les déposent aux couturiers qui les assemblent en 2 à 4 jours. Enfin les chauffeurs viennent reprendre les masques et les distribuent directement auprès des structures de santé, ou chez nous en attente d’une livraison future ». Le système mis en place fonctionne avec une grande efficacité : les livreurs parviennent en une journée à livrer 50 structures (aidés par le manque de circulation). Les couturiers sont amateurs et pros, bénévoles ou rémunérés. La structure lance alors une offre professionnelle pour rémunérer les couturiers, faisant participer des couturiers professionnels (costumiers, ateliers de retouche…) à la production pour étendre encore plus la réalisation de masques et répondre aux besoins des structures de santé et des entreprises. La Tête Dans Les Nuages propose aussi des kits de masques à assembler pour les mairies. La vente se fait à prix coûtant pour les structures de santé.
« Notre production de masques s’est transformée en un projet de plus en plus logistique, nous permettant de reprendre notre activité. La demande n’a pas baissé pour nos bags. Mais on pense à la suite : on commence à vendre des masques pour les entreprises, pour préparer le déconfinement », conclut Louis Lefevre.

Site internet

A bénéficié

Avec

une garantie de

15 000€

un investissement de

30 000€

A été accompagné par

France Active Garances Seine-Saint-Denis

En 2020

C’est ici ?

Autres stories


[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]

Découvrez toutes les stories

Comme vous voudrez, Madame la Présidente

[vc_section css=".vc_custom_1510331399657{background-color: #01caaa !important;}" el_class="section-stories-top"][vc_row el_class="btn-sharing"][vc_column width="1/12"][/vc_column][vc_column width="4/6"][vc_empty_space height="15px"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5ab9bfbe5" el_class="font-montserrat-medium txt-black name"][hover_box image="3102" image_hover="1017"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5afcbfbe6" el_class="font-zilla-bold-italic txt-white fonction"][vc_column_text el_class="txt-black secteur-activite"]Compléments alimentaires pour cheveux[/vc_column_text][vc_acf field_group="1244" field_from_1244="field_59e764fb55f9c" el_class="txt-white temoignage"][vc_empty_space height="15px"][/vc_column][vc_column width="1/6" el_class="profil-box"][vc_single_image image="12686" img_size="full" alignment="center" el_class="profil"][/vc_column][vc_column width="1/12"][/vc_column][/vc_row][/vc_section][vc_section full_width="stretch_row" css=".vc_custom_1510396755057{background-color: #ffffff !important;}"][vc_row full_width="stretch_row" css=".vc_custom_1507190362854{background-color: #ffffff !important;}"][vc_column width="1/12"][/vc_column][vc_column width="4/6" css=".vc_custom_1507733071891{padding-right: 8% !important;padding-left: 8% !important;}" el_class="btn-sharing"][vc_empty_space height="10px"][vc_custom_heading source="post_title" use_theme_fonts="yes" el_class="font-montserrat-medium"][vc_separator][vc_column_text]Pantin 93112
Compléments alimentaires pour cheveux[/vc_column_text][vc_separator][vc_column_text]S’occuper de soi sans s’arracher les cheveux
Après des études en médiation culturelle et en histoire de l’art, Meriem Khali est engagée par une grande société d’art contemporain qui l’amène à voyager un peu partout. Elle finit par s’installer à New York et concentre son activité autour du théâtre à Broadway. Aux Etats-Unis, elle découvre une nouvelle manière de s’occuper de ses cheveux, de manière naturelle et pas trop pharmaceutique : « J’ai toujours eu des problèmes capillaires dans ma carrière, pour gérer mon temps entre la recherche de produits, les achats, etc ». De retour en France, c’est le déclic : « J’ai vu qu’il y avait un manque sur le marché. En discutant avec d’autres femmes, je me suis dit qu’on pouvait faire un truc ». Novice dans l’entrepreneuriat, elle passe par différents accompagnements pour mener à bien son projet.[/vc_column_text][vc_column_text]Financer au poil
Dans un premier temps, elle se rapproche de la MIEL, qui la redirige pour la création vers des structures de financements adaptées. Après un prêt d’honneur de 10 000 euros d’Initiative France, France Active se porte caution auprès de la banque pour un prêt plus important. « Je ne m’y attendais pas du tout. J’avais très peu d’apport, et la caution de France Active Garances Seine-Saint-Denis m’a permis de débloquer le prêt, puis la création du projet, etc. » Elle insiste sur les effets positifs de la garantie bancaire, véritable gage de confiance dans l’écosystème de la création d’entreprise « France Active, en cautionnant le prêt, sont les premiers acteurs qui croient en nous. Le fait d’être cautionné débloque tout, c’est le premier pas qui rend le projet concret et qui permet de convaincre toutes les autres parties prenantes ». Cet accompagnement et sa détermination l’amènent à commercialiser son complément alimentaire naturel, respectueux de la planète, contrôlé par un laboratoire.[/vc_column_text][vc_column_text]Entreprendre et s’engager, le duo gagnant
Elle ne regrette absolument pas sa reconversion entrepreneuriale, qui répond à ses aspirations d’indépendance : « les entrepreneurs le sont intrinsèquement. J’ai toujours voulu créer des choses, j’avais juste l’impression de ne pas avoir la bonne idée. On est nombreux à vouloir être indépendants et libres. On travaille mille fois plus mais c’est dix mille fois plus gratifiant, personne ne nous empêche d’atteindre nos objectifs ». Conjointement à la dimension économe, son projet s’est naturellement porté dans un engagement social et environnemental : « on impose aux gens de prendre soin de soi avec des produits chimiques. J’allais comme tout le monde dans les grandes surfaces bourrés de cancérigènes. Je voulais de la traçabilité, et quelque chose de sain. Les sociétés historiques faisaient du naturel, mais version pharmaceutique, qui a l’apparence d’un médicament. Le packaging n’était pas adapté. Les consommateurs aujourd’hui ont besoin d’avoir des produits en cohérence avec leurs attentes ». Un gros travail est réalisé pour traduire cette volonté dans les produits, sains, naturels et responsables, et dans la communication : « C’est un produit, mais aussi un message qu’on véhicule. Nous portons une volonté de changement. » Au-delà de l’expertise naturelle des produits, l’entreprise répond à une logique made in France : les produits sont tous fabriqués en France.
Après deux ans, Madame la Présidente a embauché sa première salariée, touché plus de 10 000 clients, qui formulent de très bonnes recommandations. Et parce que l’entrepreneuriat et l’engagement vont de pair, une nouvelle levée de fonds devrait voir le jour pour se développer et élargir la gamme sur le bio et le végan.[/vc_column_text][vc_btn title="Site internet" color="vista-blue" align="center" link="url:https%3A%2F%2Fmadamelapresidente.fr%2F%20||target:%20_blank|"][/vc_column][vc_column width="1/6"][vc_row_inner css=".vc_custom_1510331033335{background-color: #01caaa !important;}" el_class="stories-side-top"][vc_column_inner][fancy_heading h1="0" title="A bénéficié"]d’une garantie de[/fancy_heading][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5b40bfbe7"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df6b826fc4e" el_class="fancy_heading"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5bb7bfbe9"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5b88bfbe8"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5c2abfbea"][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner el_class="stories-side-bottom"][vc_column_inner][fancy_heading h1="0" title="A été accompagné par"][/fancy_heading][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5c4abfbeb"][vc_acf field_group="1128" field_from_1128="field_59df5c80bfbec"][fancy_heading h1="0" title="En 2017"][/fancy_heading][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][vc_column width="1/12"][/vc_column][/vc_row][/vc_section][vc_section full_width="stretch_row" css=".vc_custom_1507214196970{background-color: #ffffff !important;}"][vc_row][vc_column][vc_empty_space height="30px"][vc_custom_heading text="C'est ici" font_container="tag:h2|text_align:center" use_theme_fonts="yes" el_class="font-zilla-bold-italic arrow-green-bottom title-padding"][vc_empty_space height="30px"][/vc_column][/vc_row][vc_row full_width="stretch_row_content_no_spaces"][vc_column][map zoom="7" height="400" border="0" lat="48.9313" lng="2.3958" icon="3231"][/map][/vc_column][/vc_row][/vc_section][vc_section full_width="stretch_row" css=".vc_custom_1507158369201{border-top-width: 1px !important;border-top-color: #1c1c1c !important;}"][vc_row full_width="stretch_row_content"][vc_column][vc_empty_space height="30px"][vc_custom_heading text="Autres Stories" font_container="tag:h2|text_align:center" use_theme_fonts="yes" el_class="font-zilla-bold-italic arrow-green-bottom title-padding"][vc_empty_space height="30px"][/vc_column][/vc_row][vc_row full_width="stretch_row_content_no_spaces"][vc_column][related_post_fa posts_per_page="15"][vc_empty_space height="30px"][vc_btn title="Découvrez toutes les stories" color="vista-blue" align="center" link="url:https%3A%2F%2Fwww.franceactive.org%2Fsinformer%2Fstories%2F|||"][/vc_column][/vc_row][/vc_section]