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Une alternative humaniste d’hébergement pour seniors

Sandra GRENTZINGER

Directrice de la Marpa de la Doller

Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa)

La Marpa est une maison de vie partagée, alliant accompagnement au bien-vieillir et convivialité, permettant à la fois le maintien de l’autonomie et la préservation du lien social. 


Sentheim (Haut-Rhin)
Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa)

Bienvenue à la Marpa de la Doller ! Située à Sentheim, bourg de 1600 habitants au cœur de l’Alsace, cette Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie accueille au maximum 25 résidents. Moyenne d’âge : 87 ans. Tous ont un appartement privatif (T1bis de 40 m2 pour les personnes seules et T2 de 50 m2 pour les couples), avec la possibilité de partager les repas ensemble et de profiter des espaces communs, ainsi que des moments convivialité et d’activité. « L’objectif est que chacun puisse participer à la vie de la Maison, explique Sandra Grentzinger. Ils peuvent ainsi donner leur avis sur le menu de la semaine ou le programme d’activités, donner un coup de main pour les préparations culinaires ou pour préparer la table… C’est une vraie maison de vie, où les capacités de chacun sont valorisées et le sentiment d’utilité dynamisé ! »

 

À la différence d’un Ehpad, la Marpa n’est pas médicalisée. En revanche, du personnel d’accompagnement est bien présent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. « Il s’agit donc d’une très bonne alternative d’hébergement permettant à la fois le maintien de l’autonomie et la préservation du lien social. »

https://vimeo.com/1026824371

Un ancrage associatif fort

Les premières Marpa ont été lancées dans les années 80 par la Mutualité sociale agricole (MSA) dans le cadre de son programme d’action contre la dépendance. L’idée était de pouvoir garder les personnes âgées au village. Aujourd’hui, elles sont plus de 200 en France. Celle installée dans la vallée de la Doller a été ouverte en 2009.

 

Mais après une quinzaine d’années d’existence, cette maison s’est trouvée à un tournant. Crise Covid, vacance de la direction durant plusieurs mois, charges en très forte augmentation… Face à ces défis de plus en plus forts, Sandra Grentzinger décide de rejoindre la Marpa et d’en devenir la directrice. Il faut dire qu’elle en connaît bien le fonctionnement après une expérience dans le groupe MSA Alsace où elle accompagnait les différentes structures et un premier poste de directrice à la Marpa d’Huningue dont elle a piloté l’ouverture en 2017. « Après cinq années, la Marpa d’Huningue était sur les rails. J’ai donc eu envie de rejoindre celle de La Doller, par envie d’apporter quelque chose de neuf à l’équipe mais aussi parce que son modèle 100 % associatif m’attirait. L’engagement au service des personnes âgées y est particulièrement fort. »

Pérenniser le modèle

Dès son arrivée, la nouvelle directrice s’est donné plusieurs objectifs : « remettre à plat les protocoles et les pratiques, redynamiser la formation des personnels et surtout rechercher des optimisations budgétaires à qualité équivalente face aux charges en forte hausse. Nous avons ainsi passé en revue l’ensemble de nos fournisseurs. » Durant cette période de reprise en mains, Sandra fait appel à France Active. « Notre modèle économique ne repose que sur les facturations des résidents qui ont très peu de capacités budgétaires supplémentaires. » France Active accorde alors un contrat d’apport associatif de 30 000 euros. « Cela nous a donné de l’air au niveau de la trésorerie. En plus, j’ai apprécié le suivi et les entretiens téléphoniques. Ces échanges réguliers m’ont permis de me poser les questions sous un autre angle et d’orienter mes priorités. Car l’enjeu pour les prochaines années est de préserver notre modèle à taille humaine qui offre une vraie qualité de vie et d’accompagnement aux résidents. »


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Apprendre le braille par le jeu, un vrai levier d’inclusion

Jean MASSOU

Président fondateur de Handi Exceller

Accompagner l’apprentissage des personnes en situation de handicap

Beaucoup de personnes mal ou non-voyantes échouent dans l’apprentissage du braille. La force du projet est de proposer une réponse ludique et simple d’utilisation.


Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Solutions technologiques et ludiques pour accompagner l’apprentissage des personnes en situation de handicap

Près de 60 % des apprenants abandonnent le braille (Selon l’étude française HOMÈRE sur la déficience visuelle 2022 de l’Association nationale des parents d’enfants aveugles et ses partenaires). En cause, la grande difficulté de ce système d’écriture et le manque d’outils pour en faciliter l’apprentissage.
C’est à ce problème que s’est attaqué Jean Massou dès le lycée. « Tout a commencé par une rencontre. Je cherchais un sujet pour mon projet de terminale. Et en croisant ma voisine Christine, malvoyante, j’ai eu l’idée de lui demander ce qui lui manquait. Tout de suite, elle me parle du braille et de sa grande complexité qui décourage bon nombre de déficients visuels. »https://vimeo.com/1017874463

Deux axes forts : le jeu et l’inclusivité

Jean conçoit alors Br’EYE (qui se prononce comme « braille »), une console pour apprendre le braille en autonomie et en s’entraînant grâce à des jeux accessibles à tous.
Tout s’enchaîne ensuite très vite, car le projet attire l’attention et les prix. En effet, aux Olympiades des sciences de l’ingénieur, Jean, encore lycéen, remporte les régionales puis les nationales. En licence, il se lance dans la démarche Entreprendre pour Apprendre, qui lui permet de se lancer dans les prémices d’une aventure entrepreneuriale. Ici aussi, le prix national est à la clé. « Jusque-là, je poursuivais le projet en ‘“mode garage’”, en parallèle de mes études d’ingénieur. Mais avec cette étape, j’ai commencé à être en relation avec des entreprises, ainsi qu’avec l’Incubateur Lorrain. C’est à ce moment que j’ai senti qu’on pouvait changer de braquet et créer une entreprise pour promouvoir plus largement Br’EYE. »
Il faut dire que l’outil a trois points forts. Tout d’abord, il répond à un vrai besoin non couvert pour les personnes malvoyantes : aucune solution concurrente n’existe sur le marché. Ensuite, il se veut résolument inclusif : « Tout le monde peut l’utiliser ; la personne avec déficience visuelle, mais aussi ses professeurs, ses proches, etc. Car tout se base sur le jeu. C’est un excellent biais pour permettre de toucher le maximum de braille régulièrement sans perdre sa motivation. » Enfin, il mise sur l’autonomie, ce qui représente un vrai accélérateur de l’apprentissage.

Un déploiement cohérent

Pour structurer sa démarche, Jean fonde en 2021 Handi Exceller. Trois ans après, la société basée à Nancy compte huit salariés et a opéré une levée de fonds de 1 million d’euros afin de déployer Br’EYE partout en France, mais aussi depuis quelques mois à l’international. Toujours en recherche d’inclusivité, l’offre s’est également enrichie avec la création de Marble, qui permet aux apprenants de jouer sur ordinateur, donc sans avoir besoin d’un boîtier spécifique.
Dans ce parcours, le jeune entrepreneur retient également l’apport de France Active. « Leur soutien a été très utile à un triple niveau. D’abord, pour la mise en réseau avec les acteurs de l’Economie sociale et solidaire. Ensuite, dans la définition de notre stratégie de financement. Je dirais qu’ils m’ont aidé à mieux saisir les ressorts de cette intelligence financière. Enfin, par l’apport d’une caution bancaire qui a su rassurer pour notre prêt », résume-t-il.
Et bien sûr, le jeune entrepreneur ne compte pas s’arrêter là. « Quand nous aurons finalisé le déploiement de nos outils dans le domaine de la déficience visuelle, nous souhaiterions explorer d’autres aspects du handicap, par exemple les troubles autistiques. Apprendre par le jeu ouvre des potentiels énormes ! »


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Une solution pour éviter la surconsommation des équipements informatiques

Adrien MONTAGUT

Cofondateur de Commown

Location d’équipements informatiques

 Au début de l’aventure, France Active et La Nef (une banque éthique) nous ont soutenus à hauteur de 60 000 €, alors qu’on était une association. Ce financement nous a permis de lancer la première commande. Ils y ont cru avec nous, c’était un pari !


Strasbourg (Alsace)
Location d’équipements informatiques

Et si vous n’achetiez plus de smartphone, de tablette ou encore d’ordinateur ? Et si la solution était de les louer ? C’est la conviction sur laquelle mise l’équipe de Commown pour éviter la surconsommation des équipements informatiques et électroniques. Cette entreprise, créée par 4 fondateurs, a adopté un mode gouvernance coopératif (plus précisément en Scic, c’est-à-dire en Société coopérative d’intérêt collectif) : leur engagement est global.

C’est à la suite d’une projection du documentaire « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent que la vie d’Adrien prend un virage à 180 degrés. Ce chimiste dans le domaine des cosmétiques termine alors son post doctorat à Orléans. Sa sœur l’encourage à aller voir le film et il en ressort transformé avec l’envie de faire changer les choses. Il lance alors un festival consacré à la semaine de la transition sur le campus d’Orléans et l’année suivante, il oublie sa future carrière de chimiste et, sous l’impulsion de son ami d’enfance Elie Assémat, rejoint une petite association avec trois amis. Son nom : Commown.

« Il s’agit d’un fournisseur militant d’appareils électroniques qui lutte contre l’obsolescence programmée par une proposition de service. On va proposer aux clients de souscrire un abonnement qui va leur permettre d’obtenir un smartphone, un ordinateur ou un casque audio avec du service : la prise en charge des pannes des cas et l’assistance à l’usage. L’objectif ? faire durer le plus longtemps possible l’appareil. » nous précise Adrien Montagut, l’un des co-fondateurs de l’association.

Pendant les deux premières années l’association se développe et c’est en 2018 qu’elle se transforme en Société coopérative d’intérêt collectif (Scic). Ce statut permet de rassembler autour d’une même structure, un ensemble de partenaires dans une perspective d’intérêt collectif. Cette ouverture-là permet plusieurs avantages. Le premier est la transparence et l’accès à l’information. N’importe qui peut avoir accès au bilan comptable rapport d’activité. Le statut prône une gouvernance démocratique : une personne égale une voix. Donc, indépendamment de l’apport investit dans la coopérative, chacun possède un vote. Les parts ne peuvent pas être vendues par les sociétaires à l’extérieur de la coopérative. C’est uniquement la coopérative qui peut racheter les parts.

« Au début de l’aventure, France Active et La Nef (une banque éthique) nous ont soutenus à hauteur de 60 000 €, alors qu’on était une association. Ce financement nous a permis de lancer la première commande. Ils y ont cru avec nous, c’était un pari ! ». Il faut imaginer les amis d’Adrien, Elie, Florent et Fred. Assemblant et réparant des téléphones dans leur petit salon de Strasbourg. Puis le carnet de commande se rempli et l’équipe s’installe dans une ancienne menuiserie. Arrive ensuite le premier alternant, puis la première stagiaire qui deviendra la première salariée. Aujourd’hui Commown est installé dans des locaux de 500 mètres carrés à Strasbourg, avec plus de 30 salariés. L’objectif est de s’adresser aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers.

« Notre modèle ? Il nécessite de continuellement rechercher de l’argent. Donc une fois que nous avions livré le premier lot, notre première preuve de concept, nous avons pu retourner voir nos partenaires financiers pour solliciter d’autres montants un peu plus importants pour développer l’activité. Nous n’allons pas convaincre des investisseurs qui cherchent à avoir de la rentabilité sur leur investissement. Et en général, quand nous leur disons une personne ne voit pas de plus-value de cession et très peu distribution de dividendes, il n’y a plus personne autour de la table. Donc on va voir des partenaires de l’Economie sociale et solidaire qui ont l’habitude de financer ce type de projets un peu plus vertueux comme France Active, la Nef, le Crédit Coopératif, la Socoden (outil de financement du réseau Scop). Ce sont tous des partenaires financiers qui ont l’habitude de supporter ce genre d’initiative et nous allons voir aussi les citoyens et citoyennes. » poursuit Adrien Montagut.

Aujourd’hui Commown fait partie des Licoornes, ces start-ups à impact social et environnemental. Parmi elles : Telecoop, Mobicoop, Enercoop, la Nef, COP, Circuit Wreck Up, Label Emmaüs, Citiz et plus récemment Biocoop notamment.

« Si on regarde dans le rétroviseur, à l’époque où j’étais à Orléans, en post-doc dans mon laboratoire de chimie, d’une part, je n’aurais pas pensé que je sois encore chez Commown aujourd’hui. Au départ, j’avais dit à mes associés que j’allais rester que trois ans. Mais il s’avère que je m’amuse bien donc je continue. » conclut-il.


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Depuis 2018


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Siel Bleu, de l’activité physique pour tous et à tout âge

Jean-Daniel MULLER et Jean-Michel RICARD

Co-fondateurs de Siel Bleu

Activité physique adaptée

France Active est à nos côtés depuis de nombreuses années pour nous aider à mener à bien nos nombreux projets.


Strasbourg (Bas-Rhin)
Activité physique adaptée

Créée il y a plus de 25 ans à Strasbourg par deux jeunes diplômés en éducation physique, Siel Bleu poursuit son développement. Le but de l’association ? Proposer de l’activité physique pour prévenir ou diminuer les effets du vieillissement et recréer du lien social. Elle compte aujourd’hui plus de 200 000 bénéficiaires en France, environ 800 salariés et sa croissance se fait aussi au-delà de nos frontières en Belgique, en Irlande, en Espagne et plus récemment à Madagascar.

Siel Bleu, c’est au départ l’idée de deux étudiants en éducation physique qui ont très tôt mesuré les bienfaits de l’exercice physique sur la prévention du vieillissement : « A l’occasion d’un stage auprès de personnes âgées, nous avons développé un programme adapté à ce public. A la fin du stage, elles nous ont dit qu’il ne fallait pas les lâcher en si bon chemin. C’est comme ça qu’est né Siel Bleu. Nous nous sommes rendu compte que l’activité physique avait également des bienfaits psychologiques. Elle leur redonnait le sourire et c’est en conservant ces bénéfices que nous avons voulu développer tous nos programmes. » précise Jean-Daniel Muller. Et cela fait 25 ans que cela dure.

Grâce au bouche-à-oreille, l’association s’est très vite développée « nous avions des demandes d’autres départements auxquelles nous ne pouvions pas répondre. Dès la deuxième année nous avons demandé un Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) pour nous permettre de structurer la croissance de l’association » ajoute-t-il.

Aujourd’hui, Siel Bleu propose de l’activité physique adaptée au sein d’institutions (Ehpad, hôpitaux, cliniques, Esat, résidences autonomie) mais aussi en cours collectifs dans des gymnases, en salles communales ou à l’extérieur pour les membres de l’association. Depuis trois ans, l’association développe ses propres maisons Sport-Santé à Strasbourg, Mulhouse et Angers. Dans ces lieux, l’activité physique est au centre. Ce sont de véritables tiers lieux avec des médecins généralistes, des psychologues ou des micro-crèches qui viennent compléter l’offre.

Siel Bleu accompagne ses bénéficiaires sur les sujets de santé au sens global, selon l’OMS, c’est-à-dire : physique mais aussi mentale et environnementale. L’association propose également à ses bénéficiaires des conseils sur les aspects de la nutrition.

Une levée de fonds pour financer 7 projets de développement

Des projets de développement, ils n’en manquent pas et c’est pour les réaliser qu’ils ont lancé une importante levée en titres associatifs début 2023. Celle-ci vise à financer pas moins de 7 projets structurants :

  • L’un d’entre eux est autour des mobilités douces pour inciter le plus grand nombre à prendre le vélo ou à marcher au lieu de prendre la voiture.
  • Siel Bleu travaille aussi à former les professionnels de la santé et auxiliaires de soin à l’accompagnement des personnes fragilisées par des solutions non médicamenteuses (formation initiale et continue) afin de répondre au manque de personnel formé et de prescription de l’activité physique adaptée, dans un contexte de vieillissement de la population.
  • L’association souhaite digitaliser ses activités pour compléter son offre et être présente auprès de personnes trop isolées ou qui n’ont pas la chance d’avoir des interventions près de chez eux. Siel Bleu va développer une plateforme avec des activités dédiées. Pour cela, l’association a fait l’acquisition d’une start-up qui propose déjà de l’activité physique à distance. Siel Bleu développera des parcours dédiés à des pathologies spécifiques en visio ou via des vidéos adaptées grâce à l’appui de la technologie développée par cette start-up.
  • Le développement des Maisons Bleues est également au programme. Ce seront des lieux de vie qui permettront d’accéder à la prévention santé et qui favorisent le lien social (Maisons sport-santé, tiers-lieux, résidence autonomie)
  • Siel Bleu se développe à l’international. Pour permettre de porter l’ensemble des projets, l’association souhaite créer une Fédération avec un seul objectif : toucher toujours plus de bénéficiaires.
  • Enfin, elle va développer de nouvelles activités thérapeutiques. Tous les ans, l’association sort un nouveau programme pour répondre à un besoin. Le dernier en date portait sur l’endométriose. Il a été réalisé avec des spécialistes et est proposé partout en France et dans le monde.

Pour mener à bien ces projets de développement, France Active est aux côtés de l’association depuis des années, notamment à travers un PIA (Plan Investissement d’Avenir), plan proposé par l’Etat avec des financements sur des projets spécifiques. France Active apporte également des conseils à l’association.

Des conseils pour un entrepreneur qui se lance ?

  • De vivre le projet s’il y croit : il y a toujours des moments compliqués mais il faut s’accrocher.
  • Savoir s’entourer : le fait d’être deux dès le départ a été fondamental et nous avons très vite été bien accompagnés.
  • S’entourer aussi de partenaires pour construire avec vous avec du recul, des compétences différentes, poser les bonnes questions : parfois l’idée est bonne mais n’est pas en adéquation avec le public. Il faut confronter son projet et ne pas hésiter à aller frapper aux portes.


Site internet

Ont bénéficié des


Avec

plusieurs garanties d’un montant total de

320 000€

plusieurs primes d’un montant total de

65 000€

plusieurs investissements d’un montant total de

950 000€

Ont été accompagné par

France Active Alsace

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Ô filles de l’eau : une poissonnerie ambulante pour défendre la pêche française

Laurie DUÉE et Susie BATALLA

Co-fondatrices d’Ô filles de l’eau

Poissonnerie ambulante à Reims et ses alentours

Monter ma poissonnerie était mon rêve, le programme Accès + nous a permis d’obtenir une garantie bancaire et une prime, un véritable coup de pouce pour le concrétiser.


Reims (Marne)
Poissonnerie ambulante 

Ô filles de l’eau est née d’une rencontre entre deux entrepreneures : Laurie et Susie.

 

Laurie a 24 ans, elle est passionnée par le métier de poissonnière. Elle a commencé à l’exercer sur les marchés aux côtés de son père, dès l’âge de 16 ans en parallèle de ses études. Elle se rend progressivement compte qu’elle veut en faire son métier. Elle passe une VAE pour obtenir son CAP de poissonnier écailler et elle fait ses preuves en grandes surfaces et en restauration. Afin d’être indépendante, de valoriser la pêche durable et de pouvoir choisir les produits qu’elle propose, elle décide de se lancer dans la création de sa poissonnerie ambulante.

Elle croise ensuite la route de Susie. Cette dernière donne un coup de main à sa mère qui vient de se reconvertir en tant que maraichère bio. Susie, 29 ans, a un parcours dans le domaine de la gestion d’entreprise et des ressources humaines au sein de plusieurs structures mais ne s’épanouie pas dans son travail au quotidien.

C’est tout naturellement qu’elles choisissent de mettre leurs compétences en commun pour fonder « Ô filles de l’eau », une poissonnerie ambulante sur plusieurs communes autour de Reims. Elles proposent également leurs services à un traiteur pour faire des animations « bar à huîtres » lors de mariage ou d’événements professionnels. Enfin, elles mettent en vente des paniers mensuels et développent une offre de livraison à domicile.

 

Elles souhaitent donner une nouvelle image à la poissonnerie : dynamique, jeune, féminine et favoriser la pêche française et l’élevage certifié et labellisé.

https://vimeo.com/816917391

Elles ont découvert France Active au moment de monter leur projet, conseillées par une amie et par les banques qu’elles rencontrent. “La prime Accès + de France Active nous a permis d’avoir un peu plus de trésorerie pour lancer notre projet, la formation que nous avons suivi sur le plan de trésorerie nous a rendu plus sereines et la garantie bancaire a été un vrai coup de pouce. Sans cette garantie nous n’aurions peut-être pas eu notre crédit.”

Elles sont présentes du mardi au samedi sur les marchés des environs de Reims depuis un an et ont déjà des projets plein la tête, notamment transmettre leur savoir en proposant à un apprenti de travailler à leurs côtés et un jour peut être avoir un labo pour permettre de transformer leurs produits et ainsi élargir leur gamme.

Zoom sur le programme Inclusion par le Travail Indépendant :

En mars 2021, France Active répond à un appel à projets lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. A cette occasion, France Active enrichi son Pacte Création de nouveaux modules d’accompagnement à destination des entrepreneurs les plus fragiles autour de 4 thématiques :

  • la pédagogie financière (piloter sa trésorerie, gérer au mieux ses relations avec son banquier, tableaux de bord et outils de gestion, crowdfunding et analyse et gestion financière),
  • la protection et sécurisation (la prévention des risques, la protection sociale et juridique, la responsabilité civile, les cyber-risques)
  • la sensibilisation au numérique (pour la prospection, la notoriété…),
  • une sensibilisation à l’engagement.

Et pour les jeunes de 18 à 30 ans, une prime de 3 000€.

Ont bénéficié du

Avec

une garantie de

28 000€

une prime de

3 000€

A été accompagné par

France Active Champagne Ardenne

En 2022

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[Re]découvrir la Lorraine à travers la passion d’artistes et d’artisans

Marie-Pierre DARDAINE

Gérante de Curionomie

Tourisme et animation locale

Bravo pour l’ensemble des missions que porte France Active sur l’entrepreneuriat engagé et sur leur volonté de créer une société plus humaine et solidaire.

VILLEY LE SEC, (Meurthe et Moselle)
Tourisme et animation locale

Après avoir passé des années à faire éclore des projets dans le réseau des pépinières, Mairie-Pierre Dardaine a décidé de se lancer à son tour dans l’aventure de l’entrepreneuriat. C’est comme cela que se créé Curionomie.

La créatrice a tissé un réseau d’artisans et d’artistes ravis de faire partager leur passion, l’espace de quelques heures, à des visiteurs néophytes. Ces derniers découvrent le jour J, le parcours qui leur a été concocté avec un plan et des rendez-vous placés au fil de la journée.

Cette expérience s’adresse aussi bien aux particuliers souhaitant faire des découvertes de lieux insoupçonnés qu’à des entreprises à la recherche d’événements insolites.

France Active a permis à la créatrice de ne pas être caution personnelle de son crédit et lui apporte un réseau d’entrepreneurs engagés sur le territoire. Elle veut, elle aussi, contribuer au développement de ce réseau en témoignant un maximum de son expérience d’entrepreneure au féminin et inciter un maximum de femme à se lancer dans l’aventure.

https://vimeo.com/757091304

Site internet

A bénéficié du

Avec

une garantie de

13 000€

A été accompagnée par

France Active Lorraine

En 2021

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Objectif : sauver un milliard d’abeilles

Farid MANIANI

Co-fondateur et président de Tech4Gaia

Dispositif de ruches biovigilantes

Collecter des données de l’activité des colonies d’abeilles est un indicateur puissant de la vitalité de la biodiversité d’un territoire et outil d’aide à la décision pour mieux la préserver.

67400 Illkirch-Graffenstaden
Dispositif de ruches biovigilantes

C’est en rencontrant un apiculteur, Lorenzo Altèse, que Farid Maniani commence à se passionner pour le monde des abeilles. Alors professeur d’économie et gestion en lycée professionnel et président d’un Fablab, il monte avec son ami des actions de sensibilisation en milieu scolaire. Celles-ci ont la particularité de proposer d’intégrer des capteurs dans des ruches pédagogiques en milieu scolaire des écoles pour en évaluer la vitalité.

La création d’un écosystème collaboratif
Avec Lorenzo et Armel, membre du fablab, ils ont alors l’intuition que les données collectées pourraient s’avérer extrêmement intéressantes si elles n’étaient plus regardées au cas par cas, mais au sein d’un maillage territorial beaucoup plus vaste. Pour opérer ce changement d’échelle, ils créent en novembre 2020 Tech4Gaia. « Des ruches connectées, ça existait déjà, explique Farid. Mais elles étaient peu accessibles pour les apiculteurs car trop chères. Et leur intérêt était limité car les informations transmises n’étaient pas partagées et croisées entre elles. »
L’idée de Tech4Gaia est ainsi de fédérer des acteurs du territoire très divers. Les collectivités, tout d’abord, qui ont la charge d’assurer une veille sur la biodiversité. « Il s’agit en effet d’un enjeu public. N’oublions pas que sans pollinisateurs, on aurait des fruits et légumes au prix de la vanille de Madagascar pollinisée à la main – soit 500 euros le kilo ! »
Les entreprises, ensuite, qui peuvent trouver dans la solution Tech4Gaia un soutien à leurs engagements RSE. « D’autant que nous pouvons également les aider à répondre à leurs obligations légales d’étude d’impact avec nos données objectives et en temps réel. »
La recherche enfin, car « étudier les abeilles domestiques nous fournit des informations sur l’état de santé de celles sauvages – qui représentent 95 % de la population –, mais aussi sur celle de tous les autres pollinisateurs (papillons, bourdons, etc.). Cela en fait un indicateur de biodiversité particulièrement précieux. »
C’est donc grâce à l’alliance de ce triptyque d’acteurs – publics, privés, académiques –, que Farid a pu construire un modèle économique viable, qui ne fasse pas peser le coût d’investissement sur les apiculteurs. « Nous leur donnons accès à notre outil gratuitement. Et en retour, ce sont eux qui collectent la donnée pour les autres parties prenantes engagées dans cet écosystème. »

Un modèle qui essaime

Actuellement, après une phase d’expérimentation avec 15 dispositifs, Tech4Gaia est prête à passer à la vitesse supérieure via la production de 500 ruches connectées qui lui permettra de s’étendre dans le Grand Est, sa région d’implantation, mais aussi ailleurs en France (à Bordeaux, dans la région parisienne, en Franche-Comté…) ainsi qu’au Luxembourg. Cette montée en puissance a d’ailleurs été à l’ordre du jour de l’accompagnement Place de l’Émergence dont a bénéficié Farid en 2021. « Notre vocation n’est pas de devenir une licorne qui cherche à lever un milliard de dollars. Nous, notre objectif est de sauver un milliard d’abeilles ! France Active nous a vraiment permis de challenger notre projet tout en gardant cette dimension d’ESS en son cœur. Ils nous ont également aidé à identifier des partenaires – comme la structure adaptée APF Entreprises Alsace qui produit nos dispositifs IoT –, ainsi que des financeurs qui croient dans notre modèle. » Dans ce cadre, Tech4Gaia a été soutenue par MAIF, BNP Paribas et la Banque des Territoires qui ont apporté 10 000 euros chacun. « Notre ambition désormais est de fédérer toujours plus largement autour de notre projet pour agrandir notre communauté de “gardiens de pollinisateurs“ prêts à essaimer avec nous », conclut Farid.

A bénéficié du

Avec

une prime de

30 000€

A été accompagné par

France Active Alsace

Et soutenu par

MAIF
BNP Paribas
Banque des Territoires

En 2021

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Entreprendre dans son village à 19 ans

Bryan JONNIAUX

Créateur de La Maison des pains

Boulangerie

Je voulais exercer ma passion et rendre service aux gens.

08380 Signy-le-Petit
Boulangerie

Bryan Jonniaux a 19 ans lorsqu’il reprend la boulangerie de son village, Signy Le Petit. Son âge surprend et le freine quelque peu au départ. Il parvient néanmoins rapidement à obtenir des financements, notamment avec la garantie « territoires » de France Active, qui joue son rôle d’organisme cautionnaire, et une prime en soutien des jeunes qui entreprennent. La reprise de l’activité permet au commerce de proximité de ne pas péricliter dans le village, de le redynamiser, ainsi que ceux voisins : le jeune boulanger met en place un tournée de livraison d’une trentaine de villages autour de Signy Le Petit. Et le succès est au rendez-vous : 7 emplois sont créés, les retours des clients sont positifs, notamment au niveau du maintien du tissu social. Les jeunes qui entreprennent, une idée d’avenir !

https://vimeo.com/489755925

A bénéficié du

Avec

des garanties d’un total de

55 000€

une prime de

2 000€

A été accompagné par

France Active Champagne Ardennes

Et soutenu par

FAPE EDF

En 2019

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Quand les salariés prennent les rênes

Enis MUSLIC

Président-directeur général de la SCOP Quonex-Alsatel

Solutions numériques

En 2018, Enis Muslic fête ses vingt ans chez Quonex (ex-Alsatel), entreprise d’intégration de solutions numériques implantée dans le Nord-Est de la France.


Entzheim 67960
Solutions numériques

En 2018, Enis Muslic fête ses vingt ans chez Quonex (ex-Alsatel), entreprise d’intégration de solutions numériques implantée dans le Nord-Est de la France. Après ses débuts en alternance, il y a grimpé les échelons jusqu’à devenir directeur commercial. Mais au bout de ce parcours sans encombre, son destin professionnel prend un tout autre tournant : il décide avec des collègues de reprendre leur entreprise en SCOP (société coopérative ouvrière de production). Une nouvelle aventure entrepreneuriale s’ouvre alors…

Genèse d’une décision audacieuse

Quonex connaît, en effet, des difficultés depuis quelques années. En 2006, la famille des fondateurs vend à un grand groupe dont les investissements sont freinés par la crise de 2008.
Dix ans plus tard, l’entreprise est cédée à un fonds d’investissement qui fait des choix structurels alourdissant les charges. Résultat : Quonex, qui compte 118 salariés en 2018, n’atteint plus la rentabilité. Elle est mise en redressement.
« C’était d’autant plus frustrant qu’on avait de bons résultats, un marché en pleine évolution, une équipe solide et des clients qui étaient prêts à nous suivre. » Enis rassemble alors une quinzaine de ses collègues pour partager cette idée : « Et si on reprenait en SCOP pour créer une entreprise qui appartienne à tout le monde ? »

Un parcours fait de ténacité

Pour monter leur dossier, ils sont soutenus par l’Union Régionale des SCOP. Mais ils sont vite prévenus : ils n’ont aucune chance de voir leur projet sélectionné si d’autres dossiers sont déposés. Enis ne se laisse pas décourager et part à la rencontre des repreneurs intéressés par la reprise. « En leur démontrant notre volonté, tout le monde s’est retiré. Sauf un groupe qui proposait de ne reprendre que 20 collaborateurs. Après coup, il n’a finalement pas poursuivi. » La voie était donc libre pour leur projet qui prévoyait, lui, la reprise de 47 personnes.
« Quand le tribunal a appelé pour dire : “c’est bon, maintenant il faut y aller”, c’était magnifique mais on savait aussi que le chemin allait être compliqué. » Premier défi : trouver des financements, car 450 000 euros devaient être déposés le jour de l’audience. France Active Alsace décide de les soutenir à hauteur de 200 000 euros ainsi que le Crédit Coopératif.
« C’était un vrai gage de confiance, indispensable pour commencer à verser les salaires et attendre les premiers paiements des clients qui sont venus très vite. »

Prêts à se tourner vers l’avenir et à durer

Un an après, le bilan est positif. L’équipe compte désormais 58 personnes et de nouveaux postes sont à pourvoir. « Notre secteur peine parfois à recruter. Pourtant, des personnes postulent chez nous spontanément car elles sont en recherche de ces valeurs collaboratives, solidaires et durables qui sont les nôtres avec la SCOP. D’ailleurs, nous proposons à tous les salariés de devenir associés au bout d’un an. »
Parallèlement, les résultats sont au rendez-vous. Ce qui rend possible de nouveaux projets, comme acheter le bâtiment dont ils sont locataires ou lancer de nouvelles solutions destinées aux petites entreprises pour les accompagner dans leur transition numérique. « Pour ces étapes-là aussi, nous savons que nous pourrons compter sur le soutien de France Active Alsace. »
Pour conclure, Enis sait que ce parcours pourra servir d’exemple : « Si je pouvais donner un conseil aux salariés qui se trouvent dans la même situation que nous il y a un an et demi, je leur dirais qu’il faut y croire. La SCOP est un modèle entrepreneurial crédible. Nous pouvons en témoigner. »


Site internet

A bénéficié du

Avec

une garantie de

75 000€

plusieurs investissements d’un total de

420 000€

A été accompagné par

France Active Alsace

En 2018 et 2024

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